Nocturnal Animals [Tobias / Craig] - Page 2



 

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Nocturnal Animals [Tobias / Craig]

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Mer 19 Sep - 10:15
Nocturnal Animals.
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Rha tu connais pas Rammstein ? Comment t’as pu traverser les années 90/2000 là exactement ? - Je hausse les épaules en souriant, laissant à son imagination le choix de la méthode. Faut dire qu'au Cap, c'est pas le genre de musiques qui marchaient vraiment. Faut dire que c'est bien différent et... Bon, ok, c'est surtout pas du tout mon style. Mais il faut de tout, non? - Pendant ce temps le chinois est tellement simplifié que le moindre changement d'accent donne un mot différent. - Répond-je à son petit cours sur le finnois. Ah oui, il n'y a pas de conjugaison en chinois, c'est vrai. Mais quand on sait que la moindre erreur de prononciation peut changer le sens d'une phrase dans sa totalité... Y'a de quoi flipper. Et je ne le pratique pas tant que ça au quotidien alors de là à lui dire que j'ai vu un cheval faire du skate-board dans le super-marcher, il n'y a qu'un pas.

La logique voudrait que je demande à Agathe de m’apprendre… - Oh, tu sais, la logique... - Loin de moi l'idée d'insulter Agathe Delacourt, mais s'il a autant envie de lui demander qu'il semble le laisser entendre, mieux vaut encore éviter. Non? - C’est pas grave, je vais me contenter de mes germaniques et scandinaves. Au point où j’en suis, je pourrais aussi ajouter le néerlandais, ça fait une belle passerelle entre le danois et l’allemand. Non mais sérieusement, écoute Rammstein. - Tu peux toujours pretexter que t'as pas voulu prendre son précieux tem... - Das Schicksal hat mich angelacht und mir ein Geschenk gemacht Warf mich auf einen warmen Stern Der Haut so nah dem Auge fern. - Un rire s'étouffe dans ma gorge alors qu'il s'envole de quelques rimes allemandes. Qui ne riment pas, d'ailleurs. Mais je le laisse finir, trop surpris de l'entendre chanter comme ça, spontanément, sans être forcé ni enchaîné à un mur. Ou torturé. Ou menacé. Ou chatouillé jusqu'à la mort. Ouais, torturé, je sais, je l'ai déjà dit. - Bref, je trouve l’allemand joli et la plupart du temps quand je le dis on me regarde avec de grands yeux comme si je venais de dire une énormité. Un peu fatigant.

Il m'en a réveillé l'un des poivrots tiens, détail qui renforce mon rire. - Pardon, t'as réveillé l'un des deux là-bas. Je crois que t'as un public. - Et puis il s'écroule à nouveau, pas sur qu'il ait eu conscience de quoi que ce soit vu le vide dans son regard, son corps entier vacillant un instant avant de tomber de l'autre côté, la tête contre l'accoudoir qui, vu le son qu'on entend, a dû le sentir passer. - Désolé, mais j'admet que j'ai du mal aussi. - Dis-je pour reprendre la conversation. C'est pas un mort-vivant qui va nous arrêter. - Je trouve l'allemand dur à l'oreille. C'est que mon opinion, hein, tant mieux si toi tu aimes. Après tout, il en faut pour tout le monde. Et puis avec ta voix, ça sonne bien, alors ça va. - Et puis je sens mes narines piquer un peu, je les retrousse par réflexe, et là mon cerveau fait le lien. - Merde, la pizza!

Posant mon verre à la va vite, je retourne à pas rapide dans la cuisine et sauve la pizza d'une cuisson trop forte non sans me brûler dans le processus. Rien de grave, juste une ligne de la grille qui a légèrement rougi le côté de ma main. - C'est bon, elle a survécu! - Lui dis-je depuis derrière. Sans attendre, je la dépose sur un grand plat, j'emporte ça, des ciseaux, une petite boite en plastique, et je reviens côté bar. - Elle sera bien croustillante au moins. - Et honnêtement, vu l'épaisseur d'ingrédient que j'ai mis, deux choses vont se passer: à terme, mon banquier va péter un boulon, et elle ne sera certainement pas sèche. Bref, je dépose le plat sur le comptoir avec les ciseaux pour la couper, et je remplis à moitié la boite en plastique d'eau froide avant d'y plonger la zone rougie de ma main. - Me suis brûlé, mais ça valait le coup. Tu peux la couper? - L'eau diminuerait la morsure de la chaleur en un rien de temps, mais mon autre main est déjà occupée à tenir le verre de bière dont je prélève une gorgée alors... Mise à contribution du grand patron.
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Mer 19 Sep - 12:11


Nocturnal Animals
Craig & Tobias

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Ouais, Tobias n’avait pas tort en disant que le chinois aussi avait son lot de difficultés. Comme toutes les langues, en vérité, mais Craig devait avouer qu’il aimait beaucoup les différents tons du chinois, qui lui donnaient cette musicalité si particulière. Dommage que dans leurs films ils aient si tendance à hurler. C’est pas sexy, les hurlements. Craig hocha donc la tête en continuant à siroter sa bière, avait de reprendre la parole pour ne plus la lâcher. Il ne se rendait pas compte d’à quel point il était bavard avec un peu d’alcool dans le sang… Bon, il réalisait qu’il n’était pas dans ses habitudes de se mettre à chanter en public, surtout si c’était pour réveiller un de deux gars ivres morts, des gars qu’il avait d’ailleurs oublié. Tobias pouvait bien rire, ça ne gênait pas Craig. Du moins, pas encore.

Il se tourna vers le canapé, surveillant un temps les deux hommes qui y cuvaient. Puis il tourna les yeux de nouveau vers Tobias, détaillant un peu plus les lignes de son visage. Il avait de jolis yeux. Dommage qu’il ne puisse les regarder plus longtemps que ça sans risquer de le faire flipper. Quelle idée de faire montre de sa capacité régulièrement aux nouveaux arrivants à l’Académie : il était de notoriété publique qu’elle nécessitait un contact visuel, et qu’elle était bien creepy. Et Craig ne voulait pas paraître creepy auprès de Tobias.

Même s’il n’aimait pas l’allemand alors que franchement, c’était juste tellement mélodieux. Sa voix l’était sûrement beaucoup moins, quoi qu’en dise Tobias, et ne faisait pas justice à celle de Till Lindemann. Tant pis, personne n’était parfait, pas même ce barman très prévenant. Et un peu distrait, semblait-il, car il en oublia presque la pizza, qu’il sortit si rapidement du four qu’il se brûla au passage.

— Hein mais… ça va aller ?

Franchement, la pizza passait directement au second plan, tout comme les deux poivrots qui se réveillèrent soudainement. Craig fit à peine attention à eux, une indifférence qui semblait réciproque : les deux zombies sortirent du bar en marmonnant des trucs incompréhensibles. Craig saisit seulement qu’ils pouvaient se démerder seuls : tant mieux pour eux, hein. En attendant, il avait une urgence là.

— Fais voir un peu ta main quand même… ?

Bon, Craig eut quand même la présence d’esprit de couper la pizza comme Tobias le lui avait demandé, surtout parce qu’il avait faim et qu’elle sentait bon. Il aimait que ça croustille, et elle était bien chargée, chose qu’il adorait. Si tout allait bien du côté de Tobias, alors il pouvait bien commencer les hostilités en croquant dans une part.

— C’est trop bon ! T’es pas dégueu en cuistot, c’est bon à savoir.

Lui n’était pas mal non plus, même si la pizza ne faisait pas partie de son répertoire. Pas que ce soit compliqué mais il avait plutôt l’habitude de s’attaquer à des plats demandant plus de temps et sûrement moins de calories aussi. Cette nuit était une exception à tous points de vue, à la fois pour la bouffe, pour l’alcool, la sortie, les chants et les yeux doux au barman.

— Bon bah on est plus qu’à deux du coup. Pas trop anxieux ? D’être seul avec moi, je veux dire.

Il rit doucement, mais bien vite son sourire se fit plus effacé, plus triste. Il savait bien qu’il pouvait paraître intimidant avec sa capacité, en plus de son rang d’Élu du Lion, et c’était une des choses qui l’isolaient encore plus des autres. Il se contrôlait assez bien pour ne pas avoir peur de lui-même, mais il était bien conscient qu’il y avait de quoi avoir peur. Merde, la capacité de Craig aurait pu être renommée GHB, de quoi vraiment donner envie de se barrer en courant.
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Mer 19 Sep - 14:12
Nocturnal Animals.
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Hein mais… ça va aller ? - Oui oui, c'est rien. Un peu de bière, un peu de fatigue et un four chaud, ça fait rarement bon ménage. - Fais voir un peu ta main quand même… ? - Je la sors de l'eau, la pose sur le torchon pour en éponger une majorité du liquide, et la lui tend pour qu'il la saisisse. Il a les mains chaudes, à vrai dire je sens tout juste ses doigts à travers la chaleur qui émane de la mienne, mais je me demande s'il n'est pas simplement très doux. A-t-il peur de me faire mal? Je ne suis pas en sucre. - Tu vois, rien de grave, ça chauffe un peu c'est tout. - Cela dit, j'apprécie le geste et lui offre un sourire rassurant. Je vais bien, pas la peine d'en faire un plat... Parlant de plats.

J'observe mes deux poivrots émerger comme si le monde tournait rond et se diriger vers la sortie en titubant, et en marmonnant quelque chose que j'arrive à comprendre parce que j'ai beaucoup trop l'habitude. Se débrouiller. Tout seul. Marcher. Salut.
Et lorsqu'ils ferment la porte, je souffle un coup. Au moins ces deux-là ne sont plus sous ma responsabilité.

Pendant que je remet ma main dans l'eau, il s’attelle à découper la pizza maison et je pose mon verre pour en prendre une part alors qu'il croque dans la sienne sous mon regard attentif. - C’est trop bon ! T’es pas dégueu en cuistot, c’est bon à savoir. - Qui te dit que c'est moi le cuistot? J'ai peut-être engagé quelqu'un pour ça. - J'ai le regard déterminé, ça on peut pas me l'enlever. - Bon, ok, c'est moi. Mais j'aurais pu engager quelqu'un! - Faussement outré, parce que y'a rien à être outré, je pose ma part entamée dans le plat, abandonne mon eau et fait le tour du comptoir pour aller fermer la porte et tirer les rideaux. Craig est là, c'est fait, mais si je peux m'éviter d'autres clients tardifs, je dois dire que ça m'arrange bien.

Bon bah on est plus qu’à deux du coup. Pas trop anxieux ? D’être seul avec moi, je veux dire. - Je sens la chaleur continuer de pulser dans ma main lorsque je tire le dernier rideau et me retourne pour revenir dans sa direction. - Qui te dit que t'es pas piégé ici avec moi? - Dis-je d'un air joueur. avant de me laisser tomber sur le tabouret à côté de celui où Craig est installé. - Je les préfère ailleurs qu'ici. C'est peut-être froid, mais tant qu'ils sont là, je suis responsable. Une fois dehors, je suis tranquille et... - Posant enfin mon regard sur le visage de Craig, le sien toujours aussi fuyant d'ailleurs, je réalise les traits qui se sont tirés. - Est-ce que ça va? J'ai dis quelque chose ou.. ?
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Mer 19 Sep - 16:08


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Craig & Tobias

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Tobias avait raison, il avait été victime d’un cocktail particulièrement dangereux. La brûlure sur sa main aurait pu être bien plus grave, et Craig fut quand même rassuré de voir que ce n’était pas grand-chose.

— Mets quelque chose dessus, quand même.

Ce serait bien de pouvoir s’éviter des cloques ou d’autres inconvénients du genre. Ce léger incident ne devait pas les distraire de la délicieuse pizza qui n’allait pas rester chaude longtemps, a contrario semblait-il des mains de Craig. Ce dernier n’avait pas conscience à quel point il pouvait être une bouillotte vivante, ce qui aurait pu être gênant dans le cas de la brûlure de Tobias. Heureusement, Craig avait été particulièrement doux, ne voulant surtout pas faire en plus mal au barman. Alors, non il n’était pas en sucre, mais ce n’était pas non plus une raison pour se montrer brutal.

Ce dernier haussa un sourcil en se demandant pourquoi Tobias esquiverait un compliment à propos de sa cuisine. Encore, s’il avait dit que c’était dégueulasse (et encore, il était Britannique, jamais il n’aurait osé), il aurait pu comprendre que le Sud-Africain botte en touche et rejette la faute sur un cuisinier fictif. Bon, apparemment, y’avait pas grand-chose à comprendre, surtout vu l’heure. De toute façon, maintenant que les poivrots étaient partis et que Tobias fermait officiellement son établissement, les vieilles appréhensions de Craig refaisaient surface.

L’alcool, sûrement, mais Tobias ne sembla pas vraiment comprendre pourquoi l’Élu du Lion émettait ce genre de réserve. Ce dernier savait bien que son humeur était bien visible sur son visage, mais s’en voulut quand même d’inquiéter ainsi Tobias.

— Non non, tu n’as rien dit de mal… Enfin, t’as été à l’Académie, tu dois savoir ce dont je suis capable. Il suffit que tu me regardes dans les yeux pour que je puisse t’imposer ma volonté, pas que j’en ai envie bien sûr… Mais ça rend les gens méfiants, et distants. Toi, j’arrive pas à savoir si tu sais pas, ou si tu t’en fous. Peut-être un peu des deux. En tous cas c’est reposant.

Reste qu’il continuait à éviter son regard, à la fois pour éviter que Tobias ne prenne la mouche, mais aussi parce qu’il se sentait gêné de devoir expliquer ça. Craig n’avait pas choisi sa capacité, et il ne l’assumait pas toujours. Ici, bien loin de la scène d’un amphithéâtre, il n’avait pas envie de jouer son rôle de membre de la Trinité et de professeur sévère.

Il finit son verre d’un trait, non pas qu’il restât beaucoup de bière dedans de toute façon, les yeux toujours rivés sur les bouteilles derrière le bar.

— Je te jure. Y a des moments où j’aimerais bien être l’Élu de je sais pas… le koala ou l’ornithorynque, histoire d’avoir la paix.

Ses paroles avaient dépassé ses pensées, et il ne réalisa qu’une fois prononcées ce qu’elles pouvaient impliquer. Merde, un membre de la Trinité ne disait pas ça ! Il était censé être confiant, c’était rassurant pour les autres personnes de l’Alliance, et pas balancer comme ça qu’il aurait voulu que son anima soit différente. En plus, c’était pas vraiment sympa pour Mufasa, comme il le surnommait. Il ne doutait pas que le Lion ne lui en voudrait pas d’avoir ses incertitudes, et qu’il savait que c’était le poids des responsabilités qui devenait étouffant. Mais il fallait bien que ça tombe sur quelqu’un, et il n’était pas dans les habitudes de Craig de fuir, ou de vouloir y échapper. Il était du genre à assumer. Enfin, au moins en ce qui concernait l’Alliance.
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Mer 19 Sep - 21:10
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Non non, tu n’as rien dit de mal… Enfin, t’as été à l’Académie, tu dois savoir ce dont je suis capable. Il suffit que tu me regardes dans les yeux pour que je puisse t’imposer ma volonté, pas que j’en ai envie bien sûr… Mais ça rend les gens méfiants, et distants. Toi, j’arrive pas à savoir si tu sais pas, ou si tu t’en fous. Peut-être un peu des deux. En tous cas c’est reposant. - Je l'écoute en silence, voyant bien dans le regard distant et fuyant qu'il ne me lance pas, mais qu'il lance aux bouteilles alignées sur les étagères éclairées à l'arrière du bar, que c'est un sujet qui le gêne. Parce que tout ce qui s'est passé avant n'est rien comparé à ce qu'il éprouve à cet instant. Rien à côté de ce qui ressemble à une véritable blessure pour lui. Une blessure qu'il peut partager. Pourtant, n'a-t-il pas son mot à dire dans l'histoire?

Je te jure. Y a des moments où j’aimerais bien être l’Élu de je sais pas… le koala ou l’ornithorynque, histoire d’avoir la paix. - Mes lèvres esquisses un fin sourire, pourtant je ne ris pas. Je ne souris pas pleinement pour autant. À la seconde où il prononce ces mots, je le vois se raidir sur son tabouret. Qu'a-t-il... Oh. Je vois. Ceci est un sujet qui, quoi que j'en anticipe bien les abords, m'est totalement étranger. Mon temps viendra peut-être, un jour. Quand? Demandez au gros chat, il sait mieux que quiconque. Ou peut-être n'en sait-il rien et s'amuse-t-il juste à me torturer, vous savez, pour passer le temps. Après tout, ça reste un chat. Ne sont-ils pas des suppôts de Satan sur Terre uniquement pour éradiquer l'humanité et prendre le pouvoir? Ça ferait du sens.

Un doux soupir franchit mes lèvres et j'incline la tête sur le côté. - Pour répondre à ta question... - Je pose ma main sur le côté extérieur de sa cuisse pour tenter d'attirer son attention. Il refuse de tourner la tête. - Hey. - Dis-je en saisissant son bras sans serrer. - Regarde-moi. - Là seulement il ose et je crois bien réussir à ancrer mon regard dans le sien pour la première fois depuis ces longues minutes. - Je m'en fous. - De franc, l'air sur mon visage se fait bienveillant, comme un instituteur qui s'adresserait à un enfant. - Est-ce que tu veux me contrôler? - Sa réaction est immédiate et je vois sa tête pivoter en une négation évidente que même son regard presque alarmé ne peux contrôler. - Non. Voilà. Alors pourquoi est-ce que je devrais m'inquiéter? Hmm? - Le sourire qui achève ce petit laïus est bien loin d'être moqueur ou léger, il est sincère malgré la fatigue. - Alors, je vais te servir une autre bière, parce que t'as l'air d'en avoir besoin, puis je vais aller derrière un reste de Fraisier, et quand je reviendrais, je veux que tu cesses de t’inquiéter de tout ça. Ici, c'est une safe zone et je fixe tes yeux autant que j'en ai envie. Ok? Ok.

Je tapote gentiment son bras et me lève, rompant enfin le lien visuel qu'il a si longtemps cherché à éviter. Comme annoncé, d'abord je contourne le bar et saisi son verre pour le remplir directement à la tireuse, cette fois le service est rapide, cette bière là en vaut bien une autre, puis une fois plein, je le pose devant lui et m'esquive dans la cuisine à nouveau, ouvrant l'un des grands frigos pour en sortir un plat à tarte couvert d'un boitier en plastique. Attrapant deux fourchettes en faisant demi-tour, je reviens dans la salle et pose tout ça sur le comptoir, décidant cette fois de contourner à nouveau le comptoir pour retourner m'installer à côté de lui. J'en ai marre d'être debout, ça fait déjà des heures que je piétine là-derrière. - Bon, alors, j'ai pas fais le fraisier moi-même, par contre. Je l'ai commandé ailleurs, et je pense que je retournerais chez eux à l'avenir parce que c'est une tuerie. C'est la pâtisserie à deux rues d'ici, tu sais, avec la devanture rouge?
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Mer 19 Sep - 21:48


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Craig & Tobias

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Peut-être était-il parti trop loin dans le mélodramatique, une contrée où on n’a pas trop l’habitude de le voir, lui qui avait toujours un sourire pour les gens polis et un regard dur pour les méchants… Craig était bien loin de son lui de tous les jours, de sa posture publique : il en disait bien trop, des choses qu’il ne devrait sûrement pas dire, par égard pour son Anima et pour la fonction qu’il occupait. Il s’attendait presque à voir Tobias le houspiller pour son soudain manque de confiance qui ne lui ressemblait pas. Quelle ironie, alors que justement, il se montrait un peu.

Mais Tobias ne le houspilla pas. Au contraire, sa voix le caressa autant que sa main qui se posa sur sa cuisse ; le contact le fit à nouveau frissonner, mais pas d’appréhension. Il enviait les femmes qui pouvaient se câliner autant qu’elles voulaient entre elles sans que personne n’y voit quelque chose de répréhensible ou d’indécent… Elles qui pouvaient se complimenter et s’épancher sur leurs sentiments sans que cela ne remette en cause leur sacro-sainte hétérosexualité. Deux mecs, c’était tout de suite bizarre, bancal, de trop. Craig ne fit donc aucun geste, pas même celui de tourner la tête vers Tobias : il ne voulait pas le regarder, de peur de le voir s’enfuir. Mais ce fut tout l’inverse. C’est lui qui, en lui prenant le bras, lui demanda à le regarder.

Ses yeux était d’un bleu presque gris, bien plus grands que ce qu’il avait d’abord pensé. Il n’en détacha les siens que pour détailler ses sourcils épais mais bien dessinés, et sa barbe qu’il avait presque envie de toucher. Au centre, des lèvres qu’il avait du mal à quitter du regard. Non, bien sûr que non, il ne voulait pas le contrôler, pourquoi demandait-il ça ? Il ne faisait que très rarement usage de sa capacité, avec laquelle il avait une relation passablement compliquée. Restant sans voix pendant que Tobias lui faisait montre d’une confiance qu’on lui avait rarement accordée (il y avait bien quelques exceptions à l’Alliance, quelques personnes qui osaient le regarder dans les yeux, quoique jamais fixement… sauf peut-être Victor?), il réussit tout juste à articuler un « ok » timide alors que l’autre allait chercher le gâteau. Juste le temps de goûter à ce nouveau verre de bière avant de passer au dessert.

Ça tombait bien, Craig adorait les fraises et avait bien envie d’un dessert après cette délicieuse pizza. Même s’il ne l’avait pas fait lui-même, le gâteau se révéla lui aussi particulièrement bon.

— J’avoue, tu choisis bien tes fournisseurs. Je n’ai jamais été à cette pâtisserie mais c’est bon, tu viens de me la vendre.

Il sourit, se tournant cette fois vers Tobias pour croiser à nouveau son regard. C’était un genre de test, pour savoir s’il avait bien pensé ce qu’il avait dit il y a quelques minutes. Il allait finir par y prendre goût, à ces prunelles bleu clair.

— Encore merci, pour cette histoire de safe zone et… ça.

Craig montra ses yeux comme s’il s’agissait de quelque chose de repoussant ou qu’il ne fallait pas nommer.

— Me manque plus qu’un massage et j’aurais tout ce dont j’ai besoin en ce moment.

Ça et un gros câlin d’environ dix heures, avec les ronflements qui allaient avec. Il se garda bien de le mentionner cela dit, parce qu’il avait beau aimer les femmes, ça aurait vraiment fait très gay.
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Jeu 20 Sep - 9:42
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J’avoue, tu choisis bien tes fournisseurs. Je n’ai jamais été à cette pâtisserie mais c’est bon, tu viens de me la vendre. - Je hausse les épaules en croisant le regard de Craig et mord dans ma part de pizza, que j'ai toujours pas fini. - J'aime bien faire travailler les gens du coin, plutôt que les grandes surfaces ou les chaines. Pas que ce soit pas bon, hein, mais je trouve ça plus intéressant. Et puis c'est typiquement le genre de donnant-donnant qui peut me profiter aussi sur le long terme, alors je serais bien bête de jouer perso. - Ce que j'y gagne? Peut-être un client ou deux? Peut-être une vitrine ou placarder mes événements?  Peut-être un peu de pub supplémentaire? Se montrer sympathique a toujours une retombée positive, même si malheureusement dans certains cas, certains essayent d'en profiter. Bon point pour moi, je ne suis pas du genre à me laisser bouffer.

Encore merci, pour cette histoire de safe zone et… ça. - Dit-il en désignant ses yeux. Je lui lance un sourire entendu et lui répond avant de dévorer ce qui reste de ma pizza. - Tu payes triple, je te rappelle. Ça fait parti de la formule. - C'est faux bien sûr. Je pensais chaque mot que j'ai prononcé, c'est évident. En tout cas j'espère bien que ça l'est, je ne suis pas du genre à mentir pour le fun. J'en ai jamais vu l’intérêt: toute vérité ressort à un moment ou à un autre. Le plus tard, le moins bon. Alors je préfère être honnête dans la mesure du possible, et boire ma bière avec franchise parce que... Parce que je bois ma bière et j'assume.

Me manque plus qu’un massage et j’aurais tout ce dont j’ai besoin en ce moment. - À nouveau je croise son regard, et quoi que je ne sois pas certain de la réalité de ses propos, je décide de faire comme si. Peut-être pour l'embêter un peu aussi. Blâmez la bière, la fatigue, et l'estomac encore trop vide. - Si c'est que ça... - Sans plus attendre, je saisi ses genoux et les pousses vers la droite, forçant le tabouret à pivoter sur lui-même pour retrouver Craig me tournant le dos. Mes mains alors se posent sur ses épaules, franchement aussi larges que solides, mais surtout vachement nouées, et je commence à masser... Bon, j'ai beau avoir de grandes mains, je reste un novice, et accessoirement je ne fais pas ça pour le masser mais uniquement pour  l'embêter, alors forcément je fais peu d'effort.

Attend, combien t'as de couches là? T'as pas chaud comme ça? - Moi, frileux, osant demander à quelqu'un s'il a pas trop chaud alors que je sens sur ma peau l'air frais seulement combattu par l'effet de l'alcool. - Enlève-moi ça. - Dis-je en tirant un peu sur sa capuche. - Comment voulez-vous que je le masse s'il porte trois combinaisons de ski... Tu fais aucun effort, sérieusement. - Rappelez-moi qui est ce type? Ah oui, genre le roi du monde magique. C'est ça. Donc ce soir je me fous un peu de sa tronche, demain je m'attend à la décapitation sur la place publique. Tout va bien, j'ai la nuque dégagée, le bourreau aura pas à trop la chercher.
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Jeu 20 Sep - 11:25


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Craig & Tobias

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Craig hocha la tête en entendant Tobias évoquer la pâtisserie qui le fournissait : il était bien d’accord, ce n’était pas la peine d’aller voir super loin quand il y avait un bon établissement à quelques pâtés de rue de là. Le fraisier était délicieux, et la personne qui l’avait fait méritait aussi un peu de pub. Limite, Tobias pourrait faire un échange de flyers avec cette pâtisserie, ce serait toujours bon à prendre. Un peu comme…

Craig s’amusa de la réplique de Tobias à propos de sa note qui ne manquerait pas d’être salée : le barman ne perdait pas le nord, bien que le Lion doutât qu’il soit sérieux. Il n’avait aucun souci avec l’argent, que ce soit au niveau des sommes qu’il percevait, ou de ce qu’il était amené à dépenser, ou à donner. Si ça ne tenait qu’à lui, il paierait vraiment sa bière 15£… mais il doutait que ça plaise à Tobias. L’argent était parfois compliqué à recevoir, de par le lien qu’il nouait avec la personne qui le donnait. Et clairement, Craig ne voulait enchaîner personne, et surtout pas Tobias, en lui faisant croire qu’il lui était redevable. Vraiment, si quelqu’un était redevable dans l’affaire, c’était plutôt Craig.

Ce qui ne s’arrangea pas quand il avoua être un peu tendu et vouloir un massage. Pourquoi il avait dit ça, mystère, mais surtout, pourquoi Tobias s’était engouffré dans la brèche et ne lui avait même pas laissé le temps de protester. Surtout que bah oui, avec les couches de tissu qu’il avait, ce serait pas pratique, il réfléchissait pas ce barman… Pourtant, une fois de dos et donc délivré de la peur du regard de l’autre, Craig se laissa aller à sourire et à profiter des mains de Tobias sur lui. Il maîtrisait que dalle, mais c’était pas le plus important… Le simple contact humain lui suffisait, quoique encore indirect.

Tobias s’était mis à râler qu’il était bien trop habillé et qu’il devait sûrement avoir chaud : c’était pas faux, mais ce n’était pas non plus désagréable d’avoir chaud, hein. Mais là oui, les vêtements devenaient gênants, et puis ça ne serait pas bizarre que Craig soit en t-shirt. Alors, roi de Narnia ou pas (vu à quel point il était dans le placard, c’était pertinent), Craig obéit sans broncher à Tobias, retirant son sweat shirt à capuche et sa chemise dans le même geste. Les gens qui se permettaient de lui donner des ordres, même pour rire, n’étaient pas nombreux : au moins Tobias n’avait pas peur de lui, ne le mettait pas sur un piédestal pas plus qu’il n’était intimidé. Ça aussi, c’était reposant.

— Voilà, maître. Autre chose ?

Son sourire s’entendait dans sa voix, amusé mais pas moqueur. Si Tobias entrait dans le jeu, il y avait fort à parier que ça pouvait aller loin.
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Jeu 20 Sep - 11:55
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Alors qu'il se met en mouvement, je retire mes mains et l'observe, distrait, se délester autant de son sweat que de sa chemise. La chemise était-elle prévue dans ce geste? Aucune idée. Ce que je sais en revanche, ou en tout cas ce que je vois, c'est son t-shirt qui, emporté par le reste, révèle toute la moitié inférieure de son dos, et quoi que j'en observe les contours, je finis par attraper le tissus pour le tendre vers le bas afin qu'il puisse achever de se déshabiller sans se retrouver à moitié à poil. Appelez ça gentillesse ou prévenance, j'appelle ça distraction, bière et fatigue. En vérité, je ne suis pas quelqu'un de pudique, et je n'ai pas la retenu britannique qu'il pourrait avoir. De la même façon, je ne suis pas quelqu'un qui va s'offenser ou être gêné de voir une autre personne sans ses vêtements. Qu'est-ce qu'un être humain nu sinon une simple présentation de ce dont nous sommes tous composés de toute façon? Pourquoi serais-je gêné?

Et puis, accessoirement, si c'est sympa à regarder, je ne vois pas pourquoi je me cacherais les yeux.

Pour cette fois cependant, je joue une quelconque pudeur professionnelle et une fois débarrassé des sweat et chemise qu'il pose sur le comptoir, j'entend dans sa voix le sourire qui étire certainement ses lèvres. - Voilà, maître. Autre chose ? - Ça sonne bien tiens. - Dis-je, un sourire amusé, mais perturbé, sur le visage, tout en replaçant mes mains sur ses épaules. - Je te ferais savoir si j'ai d'autres commandements. - Ajouté-je sur le ton joueur.
Mes mains reprennent alors leur action d'origine et, gardant les pouces au niveau de sa colonne vertébrale, mes doigts se pressent au niveau de ses épaules. Doucement, fermement, mes grandes mains ont cette qualité.
C'est un homme massif, si je l'avais soupçonné avant, je ne peux plus l'ignorer maintenant. La musculature est solide, construite. Les épaules larges et les bras épais.

L'un de mes pouces remontent jusqu'à sa nuque, se plongeant un instant dans ses cheveux, juste à la base, avant de redescendre. L'entrave du tissus ne rend pas la tâche facile en réalité, et en redescendant, mon pouce se glisse en-dessous. Mes mains se concentrent autour de son cou, au creux de ses épaules, pour éviter le t-shirt dont j'élargie bien malgré moi le col sans réellement le réaliser. Oser lui demander de l'enlever? J'ose beaucoup, je ne suis pas inquiété par sa présence, mais ce serait aller un peu trop loin, plus qu'on l'est déjà. Non? Peut-être n'a-t-il aucun soucis avec le fait de pouvoir bientôt passer deux têtes dans ce simple col?

Sans plus m'en rendre compte que tout le reste, je me suis rapproché de lui pour relâcher l'effort de garder les bras tendus en les repliant légèrement, et sous l'extrémité de mes doigts, je sens les trapèzes développés et le début de sa pilosité que je tente de ne pas trop maltraiter. - Alors? Ça va mieux? T'es noué de partout je dois dire.
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Jeu 20 Sep - 16:07


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Craig & Tobias

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Les vêtements qu’il enlève emportèrent au passage le t-shirt, que Tobias retint dans un geste prévenant : Craig s’en rendit compte avec un temps de retard, réalisant que ça ne l’aurait pas gêné plus que ça d’être torse nu dans cette situation. Mais le t-shirt resta, et lui se prit au jeu d’obéir aux ordres du barman.

Les grandes mains de Tobias semblèrent s’étaler sur sa peau, l’entourant tout à fait, formant un cocon autour de lui, diffusant une chaleur douce : sous l’action du massage, Craig ne se rendait pas compte qu’il soupirait plus ou moins discrètement. Rien de bien tendancieux là-dedans, il appréciait seulement la sensation de bien-être et de détente que lui procurait le massage de Tobias. Non mais vraiment, rien qui puisse laisser penser que…

Craig sentit le barman grimper le long de sa nuque, avant d’en redescendre, accrochant au passage le col de son t-shirt. Il se foutait bien de ce qui arrivait à cette fringue, elle n’était pas bien chère de base, et puis il n’y tenait pas spécialement. Par contre, il sentait bien que ça n’était pas pratique pour Tobias, et lui ne voulait pas finir étranglé…

— Ouais, j’avoue, ça va mieux mais si tu veux vraiment régler le souci, il va falloir y mettre vraiment du tien, je crois. Attends.

On dirait que c’était l’alcool ou l’élan du moment, bref, on trouvera une bonne excuse qui n’ait rien à voir avec une quelconque attirance physique, mais Craig attendit que Tobias reprenne ses mains, le temps de retirer totalement son t-shirt. Il frissonna un peu sous l’air froid, sa peau arrivant tout juste à maintenir sa température avec l’alcool et les poils. Il n’y avait qu’eux deux, le bar était fermé… Il y avait quand même peu de chances que cela s’ébruite. Advienne que pourra, Craig reprit son dernier verre de bière qu’il n’avait pas fini et continua à le descendre.

— Je te rendrais bien la politesse mais je sais pas faire des massages, je risque de faire pire que mieux. À part écrire, je sais pas faire grand-chose de mes dix doigts, et c’est pas mon ex qui va te soutenir le contraire…

Il eut un petit rire, fier de sa bêtise, avant de continuer à boire. C’était comme si le simple fait de ne pas voir Tobias lui permettait de se sentir plus à l’aise, de lâcher prise. C’était pour ça qu’il était tendu, il n’y avait aucun mystère là-dessus. La vie qu’il menait était stressante, encore plus avec la création de la Confrérie, pas étonnant que son dos ressemble à un énorme sac de nœuds.

— Bon, après le fait que je sois assis sur un tabouret doit pas aider non plus.

Il venait vraiment de sous-entendre qu’ils seraient mieux à l’horizontale ? Vraiment ? Alors que bon, son t-shirt était encore chaud ? Il était peut-être particulièrement à l’aise avec Tobias, surtout après qu’il ait soutenu son regard, mais là il y avait autre chose qu’il se refusait à voir en face. Un sentiment dont il n’avait pas conscience et qui resterait dans l’ombre tant qu’on ne lui mettrait pas sous le nez.
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Jeu 20 Sep - 20:33
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Ouais, j’avoue, ça va mieux mais si tu veux vraiment régler le souci, il va falloir y mettre vraiment du tien, je crois. Attends. - Je fronce les sourcils, pas certain de comprendre la bonne chose dans les mots qu'il enchaîne, et j'ai tout juste le temps de retirer mes mains qu'il retire son t-shirt, et là j'ai tout loisir d'admirer chaque parcelle de peau qu'il me présente. À vrai dire, je ne sais pas bien ce qui est en train de se passer. Peut-être est-ce du même niveau que mon pouce glissant sur sa lèvre? Un geste innocent un peu limite?
Avec n'importe qui d'autres j'aurais tout juste hésité. J'aurais vu immédiatement les signes, mais il semblerait bien que, quoi que je dise, son rang m'influence tout de même un peu.

Laissant ma langue glisser bien malgré moi sur ma lèvre, j'avale une gorgée de bière pour reprendre contenance, réchauffe légèrement mes mains en les frottant à mon pantalon, puis les repose à nouveau sur ses épaules. Cette fois, rien ne m'entrave. Rien ne me retient. Rien ne m'empêche d'écarte mes doigts, de longer ses épaules comme j'en ai envie. C'est comme chez le kiné, hein? Deux mecs, un à moitié à poil, l'autre qui le masse... À part que le kiné est payé et utilise du gel frais? Je suis payé triple et j'ai les mains humide de la condensation du verre, ça compte? Enfin, j'avais, elles sont sèches là, mais je peux le faire.
Je sens une bouffée de chaleur qui remonte jusqu'à mes oreilles, probablement l'alcool, mais je continue de masser. Mes gestes au départ énergiques et sérieux se transformant doucement en de simples caresses distraites et pensives.

Je te rendrais bien la politesse mais je sais pas faire des massages, je risque de faire pire que mieux. À part écrire, je sais pas faire grand-chose de mes dix doigts, et c’est pas mon ex qui va te soutenir le contraire… - J'esquisse un sourire sans quitter le contact de sa peau sous laquelle je sens une chaleur corporelle bien plus efficace que la mienne. - Oh, je suis persuadé que c'est faux. Et puis, c'est pas comme si je donnais un quelconque crédit à l'opinion de ton ex. Je fais ma propre opinion avec mes propres expériences. - Est-ce que je viens de sous-entendre qu'il devra me rendre la pareille quand même? J'en sais rien. À ce stade, je sais plus rien.

Bon, après le fait que je sois assis sur un tabouret doit pas aider non plus. - Mes doigts se crispent une fraction de seconde sous le sursaut de conscience qui secoue mon esprit et à nouveau, ma langue glisse sur ma lèvre. - T'as raison. - Dis-je simplement, visiblement distrait, hésitant un instant à rompre le lien et décidant tout de même de m'en passer quelques secondes. - Lève-toi, je le commande. - Ajouté-je dans un fin sourire. Après tout, c'est son idée, non? - Voilà, reste-là, c'est très bien... - Désormais tout deux debout, lui me tournant toujours le dos, mes mains retrouvent à nouveau ses épaules, mais cette fois il n'y a pas de pression. Il n'y a pas de massage énergique ou de nœud à défaire. Cette fois, mes mains glissent sur ses omoplates pour n'y diffuser qu'un peu de chaleur. J'y perçois ses muscles, cet homme est bien bâti il faut dire. Je les dessine, et sans réellement le vouloir, je ne cesse de me rapprocher.

La volonté... Concept compliqué, puit sans fin de tout un tas de problèmes et pourtant aussi de solutions. Ceci est-il un problème? Ou une solution? Trop proche désormais pour pouvoir garder mes mains sur ses omoplates, les bras déjà pliés, elles sont légèrement descendu sur ses bras. Je sens la chaleur qui émane de son corps car il doit certainement pouvoir sentir la mienne. Comme il doit sentir le tissus de pantalon entrer en contact avec le sien en un doux frissons contre nos peaux encore couvertes. Comme il doit sentir mon souffle, calme et chaud, sur sa nuque. Je ne sais pas ce que je fais. Je ne suis même pas sûr de pouvoir blâmer la bière désormais. Mais peut-être était-ce tout du long une partie de son plan?

Cherche-t-on vraiment, à ce point, à désigner qui est coupable? Car en un sens comme dans l'autre, je pense qu'on est tous les deux dedans jusqu'au cou.
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Jeu 20 Sep - 21:28


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Craig était trop perturbé par toute la scène – et aussi par le fait qu’il aurait dû être bien plus perturbé que ça – pour remarquer l’hésitation de Tobias après qu’il ait tombé le t-shirt. Il était troublé, mais pas comme il l’aurait imaginé : tout tournait et se mélangeait dans sa tête, tant et si bien qu’il était plus facile de juste ignorer ses pensées plutôt que d’y accorder la moindre importance. Quelque part, il se disait qu’il réfléchirait à tout ça plus tard, quitte à ne pas savoir ce que « ça » était et jusqu’où « ça » irait. Il était bien là, avec sa bière et son barman, à pouvoir parler librement de ce que lui avait balancé un jour son ex et qui, sans qu’il veuille tout à fait l’admettre, continuait à l’influencer. La tragédie, c’est qu’il en avait pourtant eu plusieurs, des ex-petites-amies, mais c’était toujours la même dont il entendait la voix narquoise et les paroles moqueuses. Alors, entendre celle de Tobias, douce et profonde, lui dire que l’opinion de son ex ne comptait pas revêtait un sens particulier pour Craig. Certaines personnes se foutaient totalement de jugements qui avaient marqué sa vie au fer rouge. Et bordel, ça faisait du bien.

Il eut un temps d’arrêt quand il entendit Tobias répondre à l’affirmative à sa sortie un peu hasardeuse quant à leur position. Il allait vraiment lui proposer d’aller s’allonger dans le canapé ou je sais pas quoi ? Mais non, il lui demanda… lui ordonna juste de se lever du tabouret et de ne pas bouger, chose qu’il fit sans broncher. Encore une fois, il accueillait le commandement avec un certain soulagement, celui de ne pas avoir le poids d’une autre responsabilité sur le cœur. Il n’irait jamais le lui reprocher, mais il y avait quelque chose de profondément libérateur à faire simplement confiance et suivre quelqu’un à la lettre. Paradoxal.

Il y avait bien des raisons qui faisaient que Craig s’était senti en confiance aussi rapidement : Tobias l’avait défendu quand il y avait eu cette altercation, et il avait pris le temps de répondre à ses lettres. Cette nuit, il avait accepté qu’il s’incruste dans son bar, et puis, il l’avait regardé dans les yeux en connaissant les risques. Tobias était impavide, insouciant, et ne le considérait pas comme quelqu’un d’un rang supérieur. Ils n’étaient que deux êtres humains, avec la même valeur, et l’un un peu moins habillé que l’autre.

Le massage n’en était plus un non plus. Il s’était mué en une longue caresse, qui même si elle ne s’attaquait pas directement aux nœuds, les défaisait un à un. Craig se sentait bien, et il ne voulait plus penser au fait que ça devait être bizarre pour Tobias – selon toute évidence, non – ou qu’il n’était normalement pas attiré par les hommes. Le simple fait de se dire qu’il ne voulait plus y songer témoignait du fait que, bien sûr, il y songeait. « Normalement ». Cette nuit n’avait rien de normal. Et puis, disait une petite voix dans le fond de son crâne, il n’avait jamais essayé. Craig n’avait jamais eu de jugements particuliers sur les relations homosexuelles, il en avait même discuté à l’époque avec ses amis, mais il avait juste pensé que ce n’était pas pour lui, qu’il n’était pas concerné, qu’il aimait trop les femmes pour ça. Peut-être qu’il était simplement trop difficile ? Ou qu’il n’avait jamais cherché. Il était naïvement parti du principe que Tobias était, comme lui, hétéro… Mais peut-être qu’il était comme lui, mais d’une autre manière.

Ce dernier s’était d’ailleurs rapproché de son dos, son souffle glissant sur sa nuque. Avec un nouveau soupir, fermant les yeux comme pour cet exercice de confiance où on se laisse tomber en arrière, Craig vint s’appuyer contre lui. Penchant légèrement la tête, il lui laissa le champ libre sur une bonne partie de son cou, tandis que ses mains vinrent chercher celles de Tobias. Il n’ose encore se retourner, ayant encore peur de ce qu’il pourrait faire si c’était le cas. À la place, il emporta avec lui les mains qu’il avait saisies pour les faire glisser sur son torse. Ses doigts se mêlèrent à ceux de Tobias, et guidèrent ses bras jusqu’à ce qu’ils l’enlacent tout à fait.

Il n’avait rien dit, craignant par un mauvais choix de mots de ruiner le moment. Il n’y avait pas grand-chose à dire de toute façon, ou alors rien qui vaille la peine de risquer de prendre un soudain recul sur la situation. Craig ne voulait pas réfléchir à ce qu’il se passait ; il voulait juste ressentir, et pour une fois, se sentir bien.
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Ven 21 Sep - 9:16
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Qui aurait cru que cette nuit tournerait ainsi après la longue journée que j'ai eu? Après que j'aurais dû fermer le bar? Aurait-il tout de même cherché à entrer si j'avais verrouillé la porte plus tôt? Est-ce que les choses se seraient déroulées ainsi si le moindre détail avait été altéré? Est-ce que nous serions dans cette situation? Mais quelle est-elle, au final? Tout du long, comme un écho en arrière plan de ma pensée consciente, je me suis demandé s'il le voulait ainsi. Si ce qui se passait était quelque chose qu'il désirait et acceptait. Je me suis demandé, comme peut-être trop souvent, s'il semblait intéressé, et comme une illusion qu'on vous sert chaque heure de chaque jour, j'ai été bluffé, délaissé à croire qu'il n'en était rien. Jusque là.

Là où mon torse frôle son dos, là où mon souffle réchauffe sa nuque, là où ma langue se fait gourmande et où son corps s'appui contre le mien. Il n'y a plus de doute, plus de légèreté ni de simples frottements. Là, il n'y a plus que son corps contre le mien et la chaleur de chacun qui émane à travers les vêtements, ou dans son cas, plus vraiment.
Sans un mot, il penche la tête sur le côté, comme un mécanisme naturel sur lequel il ne peut rien. Et comme l'horizon timide d'un désir tout juste assumé, je laisse d'abord mon menton mal rasé irriter la peau fine, lui offrant ce frisson dans un soupir avant de l'embrasser doucement.
Ses mains trouvent les miennes et les guides. Elles quittent ses bras, glissent sur son torse. J'ai les yeux fermés, le visage enfoui au creux de son épaule et alors que seuls mes doigts explorent cette contrée, je me retrouve capable de l'imaginer dans ma tête.

Le mouvement est lent, le geste attentif. Je sens chaque poil qui se raidit, chaque muscle qui se contracte. Je sens son ventre ferme sous une main, ses pectoraux sous l'autre. Je ne m'y arrête pas pourtant, je le laisse me placer dans cette position où je l'enlace pleinement. Où je l'emprisonne dans mes bras comme... Comme il en ressenti certainement le simple besoin. Ainsi, je sens sa respiration qui ne se calme pas lorsque son thorax se soulève, son sang qui pulse dans ses veines lorsque je colle mes lèvres le long de son artère. Mes lèvres ne cessent d'embrasser son cou, d'abord en bas, puis en remontant doucement, juste sous l'oreille. Je sens ses cheveux contre mon visage, cheveux qu'il a bien heureusement décidé de ne pas coiffer en venant, comme il a décidé de ne pas s'habiller aussi nettement qu'il le fait habituellement. Quelle serait donc la difficulté de lui arracher l'un de ses costumes aussi tendu qu'il en parait sérieux?

Oh, il est sérieux là. Autant que moi. Mais être sérieux ne veut pas nécessairement dire être distant et froid.
Il n'y a rien de distant, et certainement rien de froid dans cette situation.

Lorsque je tente de retirer mes bras pourtant, je sens à nouveau se muscle se contracter, prêt à me retenir, mais il lit mal mes intentions. - Chhh... - Je fais vite. Pas trop, je ne suis pas pressé, il n'y a pas d'urgence. Nous n'allons nulle part, et la seule chose qui s'en va c'est mon t-shirt que je retire et laisse tomber par terre avant de retrouver la confortable chaleur de son dos brûlant contre mon torse, de mes bras autour du sien, de mon bassin pressé contre le sien et de mes lèvres qui ne lui laissent aucun répit, curieuses et aventureuses alors qu'elles évoluent jusqu'à sa mâchoire et la bordure de sa joue, comme une invitation silencieuse à m'assister. À simplement... tourner un peu la tête.
Mes bras cette fois ne sont plus un écrin dans lequel il peut se reposer. Cette fois mes mains se font mouvantes et si la gauche décide de maintenir une étreinte en se verrouillant sous son bras, le mien barrant son torse, la droite, elle, glisse doucement sur son abdomen. Doucement, oui, d'une lenteur atroce, construisant une frustration silencieuse durant laquelle je découvre chaque centimètres jusqu'à son nombril que je ne fais que survoler d'un simple passage sans m'y attarder, conscient de la sensibilité de chacun sur le sujet.

M'arrêter? Je n'en ai pas envie. Je le tiens. Il est piégé. Il s'est lui-même entravé. D'une main, je le garde contre moi. D'un baiser, je perturbe sa respiration. Mais, lorsque deux doigts curieux s'insinuent juste sous l'élastique de son sous-vêtement, là où la peau est fine et sensible, là où né le début d'une ardente idée dont je peux sentir la chaleur trop longtemps ignorée, je ne sais pas lequel de nous deux est le plus électrisé.
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Ven 21 Sep - 14:28
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Ven 21 Sep - 15:22
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