Au vol - Rae



 

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Au vol - Rae

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Lorias Carden
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Crédits : Orion pour le magnifique gif de signa' ♥ Roger et moi sommes très contents et te remercions !





Lorias Carden
Affranchie
Mar 21 Aoû - 19:20



Au vol
Mon studio était répugnant. Je ne nettoyais jamais puisque je savais qu'on allait venir un jour me déloger. Pour l'instant, je n'avais reçu que trois lettres d'avertissements du propriétaire, mais je savais que mon heure viendrait, et je ne voulais pas leur laisser le plaisir de me virer d'un appartement propre. Ma robe enfilée et mes cheveux coiffés, je quittai l'appartement, ma dernière lettre en main pour la mettre à la poubelle en sortant. La seule chose que je prenais le temps de jeter. L'odeur dans le studio était infecte, c'était sûrement pour ça que je n'y dormais quasiment plus, ou que je pensais à m'enfiler quelques verres avant d'aller dormir pour supporter la saleté. Par terre en plein milieu de la pièce de vie trônait encore des restes de plume et de fiente d'oiseau. Une saleté de pigeon s'était incrustée chez moi alors que j'avais ouvert la fenêtre pour aérer le temps de prendre une douche. C'était il y a trois semaines, je n'avais toujours pas nettoyer, trop occupée à me faire virer du bar où j'avais tenu trois jours de travail avant de faire une connerie.

La nuit était tombée deux heures plus tôt et mon estomac avait senti l'heure du dîner passer sans rien avaler. Il était temps que j'aille chercher de quoi manger, mais pour ça, il me fallait de l'argent, et pour avoir de l'argent, il me fallait un pigeon. Non pas un pigeon pigeon, j'en avais déjà assez de ces saletés qui me pourrissaient la vie depuis ma naissance, mais un pigeon humain, celui à qui on peut prendre quelques vivres et de l'argent ni vu ni connu. Je m'engouffrai dans le club du joli quartier animé que je ne pourrais jamais habiter avec mes moyens inexistants. Je n'avais pas seulement faim ce soir, j'avais soif aussi, et je pensais pouvoir trouver quelqu'un pour m'offrir tout ça ce soir. Ça, entre autres choses.

A peine entrée dans l'enceinte du club, je rejoignis le bar et m'y installai. Je commandai un verre en sachant que je ne le paierai pas. Cela me vaudra sûrement de me faire ficher ici, mais tant pis, je n'avais réellement plus un sou. J'étais encore dans une de ces situations critiques qui me rappelaient que j'avais peut-être un peu foiré ma vie et qu'il fallait que je fasse quelque chose tant que j'étais encore jeune, mais je ne le faisais pas. Encore quatre ans et j'en aurai trente, et je ne voyais rien à ce sujet, car je ne me voyais jamais atteindre un âge plus élevé que le présent.
On verra bien.
Je terminai mon verre cul sec et m'éloignai du bar tandis que le serveur s'occupait d'autres clients. Il oublierait peut-être, ou pas, mais ça ne m'importait pas pour le moment. Je devais trouver un pigeon.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Mar 21 Aoû - 21:02
au vol
Notre responsabilité morale n’est pas d’endiguer l’avenir, mais de le forger. De mener notre destinée dans une direction plus humaine et d’apaiser le traumatisme de la transition. Alvin Toffler

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Old Town, automne 2018

J'avais une certaine chance, car mon programme de l'année scolaire me donnait congé le vendredi matin. Je n'avais aucun cours et je sentais que j'allais bien trop profiter de mes jeudis soirs pour être en forme afin de donner mes cours le lendemain après-midi. Avec deux collègues de travail, qui étaient dans le même cas que moi, nous nous sommes donnés rendez-vous dans le quartier d'Old Town afin de profiter de la soirée. Au programme, un repas accompagné d'une bouteille de vin (voire deux) et terminer dans notre boîte de nuit préféré du coin, l'Opium.
Pour cette soirée, je m'étais coiffée simplement en lissant un peu mes cheveux, chose que je faisais rarement. J'ai choisi une paire de boucle d'oreilles, ainsi qu'une jolie bague bien qu'elle était en toc. Deux livres sterling pour cette trouvaille qui m'avait crevé les yeux. Je m'étais aussi maquillée, de mascara afin de faire ressortir le bleu de mes yeux et un rouge à lèvre chevauchant entre le nude et le rosé pour couronner le tout. Je me suis habillée d'une robe noire très classique mais que j'adorais particulièrement en ce moment.

Je devais habiter à une vingtaine de minutes à pied de notre lieu de rendez-vous et de ce fait, j'aurais pu le faire. Si je n'avais pas été en retard. C'était en peaufinant mon maquillage et ma tenue que j'ai appelé un Uber à ma rescousse, qui me conduisit en ville afin que j'arrive pile à l'heure.
Je retrouvai donc Sam, que l'on charriait perpétuellement pour qu'il nous ramène en voiture alors qu'il s'agit du plus gros buveur que je n'ai jamais connu, ainsi que Carlos. Nous avions réservé une table ronde à trois dans notre pizzeria favorite. Pour ma part, je ne délogeais pas de ma fidèle pizza Hawaï. Nous commandâmes une bouteille de vin rouge afin d'accompagner le plat. Mes deux collègues qui étaient aussi devenus de bons amis avec le temps, plaisantaient en me demandant quand est-ce que j'allais retrouver un prince charmant. J'avais l'impression de retourner des années en arrière quand Luke me harcelait pour que je ramène un gars alors que j'étais en plein doute sur ma bisexualité. Aujourd'hui, je n'ai jamais eu de relation durable avec une fille. Tout s'est arrêté à un simple petit flirt, rien de sérieux. C'était tellement sans importance et dénués de vrais sentiments, comme j'avais pu en ressentir avec Riley, que je venais à me demander si j'avais vraiment une attirance pour les femmes. Du coup, je laissais mes amis jouer de leurs petits pics sans me prendre la tête.

C'est avec quelques verres de vin et un limoncello offert par la maison que nous quittâmes le restaurant en riant, prêts à passer une belle soirée.
Les jeudis soirs pouvaient être des meilleures soirées que les samedis. Les jeunes sortaient et profitaient, malgré les cours le lendemain. Certains pouvaient dire que nous étions trop vieux pour ces conneries, mais nous étions loin d'être les plus vieux dans l'Opium. A peine entrés, nous nous dirigeâmes vers le bar où nous commandâmes chacun une boisson d'alcool fort afin de se lancer dans la soirée (même si avouons-le, avec le vin et le digestif, j'étais déjà bien motivée).
-Waoou, regarde cette bombe ! hurla Sam dans l'oreille de Carlos afin de couvrir le son bien trop fort. C'était si fort, que même si ça ne m'était pas destiné, j'avais entendu. Je jetai un coup d'oeil où Sam regardait et je la vis aussi, cette bombe. Cette brune aux cheveux redressés, à la robe magnifique, au rouge à lèvre qui ne donnait envie de regarder que ça sur son visage.  
C'est quand je me rendis compte que nous étions certainement tous les trois à mater la brune que je détournai mon regard en premier avant que les deux autres ne s'en aperçoivent. Mon coeur battait fort dans ma poitrine en sentant le poids du doute s'immiscer dans mon esprit embué par les premières effluves d'alcool.
Carlos et Sam continuaient de l'observer pendant que je sentais un élan de courage grimper du fond de mes tripes. C'est sans leur dire un mot que je les quittai pour partir en direction de la belle brune qui s'écartait doucement du bar. Je la rattrapai en déposant une main sur son épaule afin d'attirer son attention. Un sourire aux lèvres (heureusement que l'alcool m'avait poussé à l'aborder, car sans j'aurais eu l'air terriblement coincée) je lui suggérai:
-Un deuxième verre ça te dit ?
Et je sentais dans mon dos les regards ébahis de mes deux acolytes de soirée. Je ne savais pas ce qui m'avait poussé jusque là, peut-être l'envie d'être enfin au clair avec moi-même, mais j'espérais simplement ne pas me ramasser un refus. J'aurai l'air fine avec les deux gars derrière moi qui analysaient mes faits et gestes.
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@Lorias Carden
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Lorias Carden
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Lorias Carden
Affranchie
Mar 21 Aoû - 22:27



Au vol
Je n'avais pas eu à chercher bien longtemps. Mon allure avait déjà attiré quelqu'un à moi. J'attirais plus souvent les hommes, aussi je fus rassurée de voir qu'il ne s'agissait pas de ce genre d'être humain. La main sur mon épaule m'indiqua que j'avais une sacrée touche, car pour arrêter quelqu'un dans son élan en plein club pour lui proposer un verre - tout frais payé - il fallait quand même vouloir un bon coup. Je souris en découvrant la femme qui m'avait arrêtée. C'est qu'elle n'était pas laide, et qu'elle avait l'air de s'en sortir plutôt bien pour proposer un verre d'emblée sans même dire bonjour. Du moins, j'espérais qu'elle était aisée en plus d'être belle, car j'avais vraiment trop faim. Rien qu'un sandwich dans son frigo ? Rien que ça ? Ce n'était pas beaucoup demander. Mais avant de demander quoi que ce soit, il fallait déjà entamer la conversation, en apprendre un peu plus sur elle, la pousser à la consommation... pour qu'enfin, elle accepte de me conduire chez elle.
Je l'observai des pieds à la tête et cela me coupa l'appétit un instant pour en éveiller un autre. Cette proie-là, hors de question qu'elle ne m'échappe.
- C'est si gentiment proposé, me moquai-je subtilement.
Il fallait dire qu'elle avait été directe, et cela me plaisait. Si c'était dans son caractère, la situation évoluerait rapidement et je n'aurais pas à attendre toute la nuit pour obtenir ce que je cherchais. Je n'aimais pas perdre mon temps, encore moins quand je n'avais pas mangé de la journée. Je savais que j'aurais dû chercher à manger plus tôt, en volant un porte-feuille, ou un sandwich dans une épicerie, mais je n'avais rien fait de tout ça et cette journée s'était annoncée vaine. Je ne comptais plus les jours de ma vie où je ne faisais rien du tout.

Je l'accompagnai au bar où je repris ma place et je la laissai commander les verres. Il était hors de question que j'aie à payer quoi que ce soit, encore moins que j'admette que je n'avais pas d'argent. La plupart des gens étaient répugnés des pauvres, ce n'était pas le moment pour que je perde ma chance avec cette femme.
- Bonsoir, corrigeai-je, commençant une conversation normale avec elle.
Je me moquai peut-être un peu, mais il n'y avait rien à prendre mal là-dedans.
- Je peux savoir ton nom ? demandai-je avec un sourire en coin.
Elle avait une allure propre et un visage frais, comme si la vie n'avait pas encore posé ses marques sur elle. Pourtant, si elle était là, c'est qu'elle avait dû en vivre des choses, mais des choses peut-être moins bêtes que les miennes. C'est ça, elle avait l'air d'une personne assez sérieuse, voire mature, et pendant un instant je ne savais plus si j'avais envie de m'en prendre à elle, car elle n'avait pas l'air du genre de personne qui méritait d'être trompée.
Mais là encore, ce ne serait pas la première fois pour moi, et je ne revenais jamais à temps en arrière quand il s'agissait de faire une connerie. Alors, je continuais de lui sourire et de scruter son regard pour l'accrocher et me plonger dans ses yeux. Toute une mascarade pour lui faire comprendre que, ce soir, c'est moi qu'elle voulait.
Je devais aussi admettre que, vu son physique, je n'étais pas contre l'avoir non plus.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Mar 21 Aoû - 22:55
au vol
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Old Town, automne 2018

Je ne sus décrire le sentiment qui s'empara de moi lorsqu'elle se retourna. C'était déjà dix points de marqués dans le panier, et un peu moins de ridicule au cas où elle refusait. Je la voyais me toiser de haut en bas, se demandant certainement que cette inconnue pouvait bien lui vouloir. Et dans mon fort intérieur, moi aussi je me posais cette question d'ailleurs. Qu'est-ce que je lui voulais ? Juste passer du temps avec elle, en espérant qu'elle éveille des émotions comme je n'en ai jamais ressenti avec une femme ? Je ne devais pas me faire de fausses idées, il s'agirait de toute manière d'une personne rencontrée lors d'une soirée alcoolisée. Homme ou femme, ce genre de coup finissait toujours la même chose: une chargée de baisers fougueux, peut-être une nuit mouvementée sous les draps - ou ailleurs - puis cette personne s'effaçait de nos vies. Avais-je vraiment besoin de ça ? N'aurais-je pas plutôt besoin de quelqu'un de ma réalité, que je ne risquais pas de ne plus jamais croiser ?
Pour l'instant, c'est mon sourire qui s'agrandit quand elle accepta mon verre d'une voix un peu moqueuse, peut-être un peu surprise également, mais surtout très charmante et qui collait follement bien en sa personne.

Alors dans un même pas, nous nous dirigeâmes vers le bar où la place qu'avait quitté la belle brune était encore libre. Je n'osai pas adresser un regard à Sam et à Mike, mais je les imaginais bouche-bée. Rae qui fonce vers une fille magnifique, qui l'aborde et qui ne se ramasse pas de râteau. Tout comme eux, je me surprenais moi-même.
Je hélai un serveur qui ne tarda pas à s'approcher. Il fallait l'avouer, dans ce milieu essentiellement masculin, il faisait bon être une femme pour passer devant tout le monde. Ou peut-être que sur ce coup-là, c'était simplement ma chance qui poursuivait sa route. Je commandai nos boissons et la belle brune entama une discussion digne de ce nom en reprenant par les bases. Elle était curieuse et directe, appréciant mettre les choses dans l'ordre dès le départ. J'appréciais. Il y avait aussi son regard transcendant dont le mien ne parvenait plus à se défaire et son imperceptible sourire en coin.
-Bonsoir, repris-je à mon tour. Je m'appelle Rae. Et le sien. Je mourais d'envie de savoir quel pouvait bien être son nom. Et moi, en qui ai-je l'honneur ?
J'avais osé commander sans lui demander ce qu'elle buvait, espérant taper dans le mille. Ou alors, peut-être allais-je la faire fuir. J'avais vraiment envie d'un verre de vodka sprite. Ca n'était évidemment pas la spécialité du pays, ca ne valait pas le vénérable whisky. Cet alcool avec quelques glaçons était rapidement devenu ma boisson préférée en soirée, bien qu'elle était une des plus chères de la liste. Heureusement, j'avais de la marge dans mon revenu ce qui me permettait de me faire plaisir lors de soirées entre amis, shopping ou activités en tout genre.

C'est en attendant sa réponse, espérant qu'elle me révèle son vrai prénom et non pas une appellation qu'elle ne garderait que pour la soirée. Une certaine aura flottait autour de la jeune femme. Elle était magnifique et nos regards étaient instinctivement dirigés vers elle, mais elle imposait une telle prestance quelle devait en décourager plus d'un de venir lui parler, comme Sam et Mike par exemple. J'étais persuadée de faire le bon choix, tandis qu'une lointaine conscience noyée dans l'alcool me rappelait de rester sur mes gardes.

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Lorias Carden
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Lorias Carden
Affranchie
Mer 22 Aoû - 14:12



Au vol
Elle commanda les verres et je fus joliment étonnée de l'entendre demander des vodka sprite. Elle n'y allait pas de main morte, tant mieux pour moi. Si elle voulait boire d'emblée des cocktails forts, j'atteindrais plus vite mon but. Elle me salua à son tour et se présenta. Rae. Ce n'était pas un mauvais nom. Cela faisait plus penser à un surnom qu'à un nom, mais je supposai que certains parents n'avaient aucune originalité. Cela dit, ma mère m'avait donné le nom de son arrière-grand-mère qui lui avait offert son premier manga à l'eau de rose. Aucune originalité, même si j'appréciais quand même mon prénom. Il n'était pas commun, et quand vous vous présentiez à quelqu'un, on se souvenait de vous un moment. Sauf que ce soir, je ne pouvais pas laisser Rae connaître mon identité. Je n'allais pas lui laisser une chance de me retrouver aisément après coup. Si je parvenais à lui voler quelques babioles intéressantes, il fallait que j'évite de laisser mon nom traîner. Il n'y avait pas vingt mille Lorias en ville. C'était le seul point négatif à avoir un prénom peu utilisé.
Je lui souris largement alors que son regard se plongeait enfin dans le mien, et déclara ma fausse identité favorite :
- Je suis Lexa.
Je maintins son regard un instant, moi-même envoûtée par les lueurs qui dansaient dans ses yeux bleus. Cette femme semblait avoir tout pour elle, et encore une fois je faillis me montrer coupable de mes intentions néfastes envers elle. Reculer ? A quoi bon ? Une simple soirée avec elle ne me sauverait pas la mise, et je ne trouverais pas un travail en un jour. Je mourrais de fin avant, à moins que je grille Roger entre deux bennes, ça lui fermerait bien le bec à celui-là.

Le serveur déposa les verres devant et je glissai mon regard sur ceux-ci, un sourcil haussé. Rae était une femme directe, peut-être qu'elle préférait que les choses continuent ainsi. Je pris mon verre, mes doigts agréablement irradiés par le froid, et le portai devant moi, offrant de trinquer calmement, dévisageant encore une fois la femme qui avait commis l'erreur de m'aborder ce soir. Elle le regretterait demain matin. Quant à moi, je continuerais mon chemin. Il y avait bien des gens à tromper dans cette ville, et j'avais désespérément besoin d'argent.
- Alors Rae, que fais-tu dans la vie ? demandai-je pour relancer la conversation.
Apprendre à la connaître, c'était apprendre ce qu'elle pouvait m'offrir. Je doutais fortement que Rae vienne des bas quartiers. Et pourtant, si elle m'avait abordée, c'est que mon déguisement de femme respectable avait fait son travail. Rae pensait sûrement rencontrer une personne charmante, alors qu'elle était tombée sur le pire rat d'égoût que la grande ville pouvait contenir.
Les apparences, bien sûr. Tout était dans les apparences.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
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Mer 22 Aoû - 20:38
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Old Town, automne 2018

Du coin de l'oeil, j'aperçus Sam et Carlos qui visiblement venaient enfin de décrocher leur regard de nous. Ils devaient être monstrueusement surpris et clairement jaloux. A vrai dire, je ne me réjouissais pas vraiment des messages que j'allais recevoir le lendemain. De un parce que j'allais certainement les laisser tomber pour le reste de la soirée et de deux parce que je venais de faire un vrai coming out à leurs yeux. Et aux mien aussi d'ailleurs. Ce soir était le soir où j'allais peut-être enfin savoir ce qui pouvait me plaire réellement chez la femme. Et contre toute attente, pour avoir scruté la salle du club avant de tomber sur la belle brune, aucun gars ne m'avait tapé dans l'oeil comme elle l'avait fait. Plus je la regardais, plus je la trouvais belle. Je tombais sous son charme, mais à la manière dont elle m'observait, dont elle souriait, je sentais qu'elle avait l'habitude de jouer son petit numéro. Je le sentais, cette fille, elle offrait des soirées agréables en sa compagnie avant de disparaître le lendemain pour ne plus jamais réapparaître... Alors autant entrer dans son jeu.
Lexa. Ce nom sonnait bien, sortit tout droit d'entre ses lèvres. Il lui allait comme un gant. Je me demandai d'ailleurs s'il n'était pas un surnom, issu de son prénom raccourci. Comme Alexa, ou Alexandra. Car je n'avais jamais entendu ce nom auparavant.  Enchantée, Lexa.

Puis, nos verres arrivèrent. Je tendis l'argent au barman avant qu'il ne me le réclame. Peut-être certains pensaient que je commençais fort avec un verre de vodka, mais les doses qu'ils mettaient dans les bars étaient minimes. La plupart du temps, on ne sentait que le goût du sprite et donc le mélange passait comme un sirop. Il fallait tout de même se méfier de ne pas s'en enfiler trop d'affilé, ou la tête risquait de tourner sévère... Nos boissons étaient agrémentées de glaçons qui, en fondant, dilueraient encore plus l'alcool dans le verre. Je préférais sérieusement acheter une bouteille et la boire en apéro avec des amis avant de sortir. Payer des boissons dans les bars avait de quoi vider son porte-monnaie en quelques minutes à peine...
Mais en réalité à cet instant, je ne pensais pas à ça. Je me posais beaucoup plus de questions quant à la prénommée Lexa, qui jouait probablement de sa beauté pour me piéger. Cette dernière prit son verre en main et je l'imitai. Ensemble, nous levâmes nos verres afin de trinquer à cette soirée qui s'annonçait plus mémorable que belle. Je ne devrai pas foncer tête baissée dans les bras de cette inconnue et pourtant malgré le mystère qui l'enveloppait, elle m'inspirait une certaine confiance. Ce que je ne savais pas, c'est que je m'en mordrais les doigts le lendemain matin.
-Je suis dans l'enseignement, répondis-je simplement. Je donnais peut-être l'image d'une fille bien trop honnête mais sur ce coup-là, je ne pouvais pas trop en dire. Car Lexa ne devait en aucun cas savoir où je travaillais, pour qui et surtout ce que j'apprenais à mes élèves... C'était un secret que je me devais de garder coûte que coûte, surtout auprès d'inconnus.
Je pris ma première gorgée avant que les glaçons ne fondent trop. En effet, on en ressentait à peine le goût de la vodka avec le mélange très frais. Mais ça ferait l'affaire. J'avais envie de faire la fête, mais pas d'être ivre non plus. Et toi alors ? Tu as toujours vécu ici ?
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Lorias Carden
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Lorias Carden
Affranchie
Mer 22 Aoû - 22:50



Au vol
A sa réponse, il me sembla que nous étions d'accord sur ce que nous voulions toutes les deux. Du moins, sans la partie vol. Elle ne s'attendait sûrement pas à ce que je lui dérobe quelques babioles, mais en même temps, à voir ma tête, on ne s'imaginait pas une telle chose, non ? J'avais une tête d'ange malicieux, avec ma peau mate, mes yeux clairs, mes hautes pommettes et mon rouge à lèvres vif. Cela se voyait sûrement que je n'étais pas ici pour me détendre au bar toute la soirée. Je cherchais plus que ça, Rae avait dû le comprendre, mais de là à imaginer que je pouvais être une voleuse ? Moi-même j'avais du mal à m'imaginer aussi mauvaise. Et pourtant, je l'étais.
Elle répondit à mon invitation et trinqua, prenant ensuite quelques gorgées de son verre. Je reposai le mien, ne souhaitant pas boire de suite finalement, et me contentais de l'observer. Rae était enseignante. Je compris avec sa réponse que j'avais un lot intéressant en face de moi et que j'étais à deux doigts de le toucher. Elle devait vivre confortablement, voire même peut-être avoir un peu plus. Rae paraissait distinguée, et semblait se respecter aussi. Elle avait sûrement une ou deux choses intéressantes à voler, des choses qui m'aideraient à tenir au moins une semaine sans mourir de faim.

Elle me retourna la question et je ne tardai pas à répondre à ces questions ennuyeuses.
- Je suis secrétaire médicale pour un cabinet polyvalent. Je vis à Edimbourg depuis six ans.
C'était le genre de métier que je pouvais facilement décrire, car j'avais passé tant de temps à l'hôpital ou chez le médecin étant enfant que j'avais appris comment travaillaient les secrétaires. J'avais l'adresse d'un cabinet d'un ancien pigeon. L'information parfaite.
Mais de ça, on s'en fichait. Cela ne m'intéressait pas d'expliquer ce que je faisais prétendument dans la vie. Rae m'avait abordée de manière directe, il était temps que je lui retourne la pareille. Finies les petites questions.
- Que cherches-tu ce soir, Rae ? demandai-je avec un sourire significatif de mes propres envies.
Du moins, pas mes envies de vol, mieux valait garder ça pour moi. Je pris mon verre et en avalai une gorgée sans cesser de la dévorer du regard, passant légèrement ma langue sur mes lèvres pour ôter l'alcool qui s'y était déposé.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
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Ven 24 Aoû - 20:52
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Old Town, automne 2018

Quelque chose m'intrigua, bien que je ne le soulevai pas. Lexa avait trinqué avec moi d'un charmant sourire et au lieu de m'imiter en prenant quelques gorgées à son tour, elle reposa son verre. Là n'était pas la coutume de boire ensemble après avoir porté un toast ? Curieuse et un peu surprise, je me contentai de continuer à l'observer comme elle le faisait pour moi. En buvant dans mon verre, j'avais attrapé un glaçon que je laissais fondre sur ma langue. Comme dans toutes les boîtes de nuit, il faisait extrêmement chaud. Heureusement, nous bénéficions d'un vestiaire à l'entrée car en revanche, à l'extérieur, il faisait plutôt frais. L'automne à Edimbourg n'était pas le même qu'en Utah, là où on profitait enfin que les chaleurs baissent pour devenir plus agréables, autour des vingts degrés. En Ecosse, il fallait se hâter pour sortir les vestes d'hiver. Et donc je profitais de cet agréable morceau de glace qui fondait dans la bouche et me proférait une agréable fraîcheur.
La belle brune m'apprit qu'elle était secrétaire médicale et qu'elle vivait à Edimbourg depuis six ans. Tout comme moi, elle n'y avait pas vécu toute sa vie. Mais, ça se sentait à son accent, elle devait être une vraie écossaise. Pour ma part, je n'avais certes vécu que quatre ans aux Etats-Unis mais mes parents ont toujours gardé une bonne partie de leur accent américain. De ce fait, je savais déceler rapidement lorsqu'une personne n'avait pas l'accent écossais. En même temps, en principe, ça se remarquait assez vite... Il est si prononcé que mon frère et moi avions de la peine à tout comprendre à l'école lors de nos premiers jours ici !

Puis, autant le dire, je fus prise de cours quand elle posa sa prochaine question. Finies les petites présentations, la brune voulait déjà passer aux choses sérieuses. Mon coeur se mit à tambouriner et j'eus envie de lui donner une excuse bien trouvée comme, je dois aller aux toilettes. En fait, heureusement que j'étais assise et que je tenais quelque chose dans mes mains (un verre en l'occurence). Debout, j'aurais été intenable et mon stress se serait ressenti d'autant plus. Tout dans son regard, dans son sourire, témoignaient de ses propres envies. Ca me faisait appréhender d'autant plus. Quand elle prit enfin un peu de sa vodka puis qu'elle en retira discrètement le surplus sur ses lèvres avec sa petite langue rose, je crus chavirer. Ce que je cherchais ?
-Je cherche des réponses. D'accord, j'ai stressé. Pourtant, c'était vraiment ce que je voulais ! Mais je devais me rattraper, je ne pouvais pas la laisser sur cette réponse-là. Son sourire carnassier n'allait pas s'avouer repus, et il ne le ferait certainement pas avant que l'on ait entamé quelque chose toutes les deux. Je pris une gorgée de vodka pour me donner du courage dans la suite de mes dires, qui finalement finirent par s'étaler tous seuls. (preuve que finalement, les réponses allaient peut-être s'amener à moi toutes seules) J'espère que tu sauras me les apporter, déclarai-je en reprenant de la contenance et en observant ses beaux yeux verts. Mon intuition ne me trompe que rarement.

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Lorias Carden
Affranchie
Ven 24 Aoû - 22:37



Au vol
Et voilà, elle l'avait dit, de son accent clairement pas natif. Rae n'était pas sortie du placard, et à la façon dont elle m'avait abordée j'étais sûre qu'elle avait hâte de découvrir la vérité. Parfois, il suffisait de tomber sur la bonne personne que sa conception de la vie change radicalement. Je n'étais pas la bonne personne. Rae avait tort : son intuition la trompait lourdement. Elle allait peut-être apprécier cette nuit, mais certainement pas son réveil. Elle verrait qu'elle s'était faite duper, utiliser, et jeter sans détour. Tout ça pour qu'une femme comme moi puisse apprécier des repas sans avoir à se jeter sur le premier emploi venu. J'avais certainement tout fait en termes d'emplois misérables. Vous étiez utilisés par tous : employeurs, clients... le temps lui-même abusait de vous. Je n'étais pas assez sérieuse pour gâcher mon temps là-dedans, alors je piquais dans les stocks ou la caisse, et on me virait quand on s'en rendait compte. Cela ne me faisait désormais plus rien de me faire virer, j'en avais pris l'habitude. Je m'étais virée du lycée toute seule en fuguant quatre fois durant les années de cette partie du secondaire, dont la dernière fois à quelques mois de la fin du lycée. Je n'avais jamais passé les examens finaux, mais je ne les aurais jamais réussi de toute façon. Manque de sérieux, encore une fois, et peut-être un manque de capacités à engloutir une masse considérable d'informations en peu de temps.

C'était sûrement pour ça que je voulais éviter d'éterniser la conversation. Rae semblait plus intelligente que moi, et elle me duperait si je lui en laissais l'occasion. Alors, je me levai de mon tabouret, laissant mon verre encore aux trois quarts plein, et me postai entre les genoux de Rae que j'écartai au passage. Mes mains sur ses hanches, je lui souriais habilement, prête à lui donner les réponses qu'elle cherchait.
- Je suis toute ouïe, répondis-je en approchant de mon visage de son oreille, laissant ma joue frôler la sienne. Je peux répondre à toutes les questions que tu te poses, murmurai-je doucement, à moins que tu  préfères que je te montre.
Je redressai mon visage, frôlant encore une fois sa joue, pour chercher une dernière fois son regard avant de le quitter pour observer ses lèvres. Je ne perdis pas plus de temps et emprisonnai ses lèvres des miennes, délicatement pour ne pas la brusquer, laissant son odeur m'enivrer et l'enveloppant dans celle de mon parfum volé dans un supermarché.
Elle n'avait pas encore répondu que je savais déjà que je la tenais. Rae était mon pigeon pour ce soir, un pigeon sacrément plus sexy que Roger.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
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Ven 24 Aoû - 23:08
au vol
Notre responsabilité morale n’est pas d’endiguer l’avenir, mais de le forger. De mener notre destinée dans une direction plus humaine et d’apaiser le traumatisme de la transition. Alvin Toffler

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Old Town, automne 2018

Soudain, tout s'intensifia. Mes paroles eurent l'effet d'une bombe entre nous, tout alla encore plus vite qu'il n'allait auparavant. Moi qui peinait déjà à suivre, ça n'était rien avec ce qui allait arriver. Je sentais Lexa me dévorer du regard, si elle avait pu m'avaler toute crue, je suis certaine qu'elle l'aurait fait. Mais ses yeux, d'un vert si absorbant, me coupaient du reste du monde. Ils couvraient le son de la musique, les voix des gens, les tintements des verres. D'ailleurs, je tenais toujours le mien d'une main avant d'empêcher ma peau de devenir trop moite. Mais certainement que mes glaçons fondaient à vitesse grand V.

Quand Lexa posa son verre, se leva, je compris que les mailles du filet se refermaient sur moi. Je n'avais plus que quelques secondes pour prendre mes jambes à mon cou. J'en mourrais d'envie tout autant que cette fille me fascinait. Je m'étais peut-être montrée direct, mais face à la montée de température entre nous, je faisais bien moins la maligne. Mes chances de fuite se mirent à fondre lorsqu'elle se plaça entre mes deux genoux, posant la paume de ses mains sur mes cuisses. Je sus à cet instant que s'il me restait le moindre doute, alors je n'aurais plus l'occasion d'y tourner le dos. Je devrais y faire face jusqu'au bout. A vouloir se montrer costaude devant les amis, je me retrouvais plutôt penaude et j'espérais qu'ils ne nous voyaient pas. J'espérais qu'ils eurent disparu dans une autre dimension, ou simplement qu'ils étaient partis, rentrés chez eux, ou peut-être aux toilettes ? Je priai sincèrement pour qu'ils soient dans la file d'attente du petit coin, ainsi ils seraient encore là pour me porter secours s'il le faudrait.
La brune se montra plus aguicheuse que jamais, telle une fauve refermant ses griffes sur sa proie. Tout à coup, je ne me sentis plus très à l'aise. Je me sentais dans la peau d'une frêle gazelle inconsciente, perdue entre les pattes expertes de cette majestueuse lionne. Quand elle susurra à mon oreille pouvoir répondre à toutes mes interrogations, je n'en doutai pas une seconde. Elle avait l'air de savoir parfaitement ce qu'elle faisait, contrairement à moi qui avait lâchement perdu le gouvernail.
J'étais dans un état beaucoup trop cotonneux pour lui répondre et de toute manière, elle ne m'en aurait pas laissé le temps. Rapidement elle quitta mes yeux du regard pour observer mes lèvres, décolorées de leur léger gloss qui s'était déposé sur le bord de mes verres pour la soirée. C'est alors que la lionne apporta le coup fatal, mais je le ressentis tout autrement. Ses lèvres se refermèrent sur les miennes, m'offrant ainsi une explosion de saveurs, d'odeurs, de sons. Son parfum m'enivra, ses lèvres sucrées d'alcool et de sprite me calmèrent et m'assurèrent d'une chose: j'étais sur la bonne voie.
Si au début je pouvais paraître un peu timide, je ressentais ce désir englober mon esprit et grimper du fond de mon ventre. Alors je répondis à son baiser, à ses lèvres, me rapprochant un peu plus d'elle afin d'intensifier cet échange. Enfin ma main quitta ce foutu verre aux glaçons disparus et c'est toute fraîche qu'elle se glissa dans le creux du dos de Lexa.

Je mis fin au baiser un instant, m'éloignant d'elle ne serait-ce que pour lui faire remarquer, un sourire amusé suspendu à mes lèvres, que: Tu as un rendez-vous pour être si pressée ? Loin de là l'idée que ça me dérange, mais autant dire que c'était du jamais vu de mon côté.
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Lorias Carden
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Lorias Carden
Affranchie
Sam 25 Aoû - 0:08



Au vol
Elle répondit, comme prévu, et je sentais l'envie monter. L'envie de l'avoir dans mes bras, cette femme dont l'innocence fit manquer à mon coeur un battement, l'envie de lui voler ses biens pour m'accorder un peu plus de liberté. Quelques jours, voire une ou deux semaines, de survie en plus. Pour quoi faire ? Je ne savais pas. Mais pour l'instant, Rae occupait mon esprit, et je mentirais si je disais ne pas crever d'envie de coucher avec elle. Elle avait un corps magnifique, une peau douce et des lèvres savoureuses. J'allais gagner bien plus en une nuit qu'un sandwich jambon emmental à l'épicerie de mon bas quartier.
Elle se redressa, laissant le goût de ses lèvres sur les miennes, et je sentis qu'elle en voulait plus. En même temps, pourquoi refuser ? Je m'offrais à elle, en espérant qu'elle m'offre son domicile et quelques biens de qualité. A peu près, j'aurais peut-être dû me lancer dans la prostitution, cela m'aurait rapporté plus d'argent que le job d'agent de surface pour lequel j'avais tenu une semaine avant de balancer le seau d'eau sale à la gueule du manager qui aimait commenter sur les courbes de mes fesses. Je m'étais faite virer avec un sourire sur la gueule. Je préférais mille fois la misère du chômage que la mysoginie d'un gros porc.

Rae semblait apprécier ce moment. Bien que rapide, mon geste lui avait plu, car cela avait dû lui ôter quelques doutes. Sa question me fit sourire, et je vis là une opportunité à saisir sur le champ.
- Oui, j'ai un rendez-vous avec une magnifique jeune femme blonde qui me fait sérieusement de l'effet.
Je lui volai un nouveau baiser, plus court cette fois, et déposai un sourire contre ses lèvres. J'entourai sa taille de mes bras, me collant un peu plus à elle.
- Je ne sais pas ce qui se passe ce soir. Ce n'est pas mon genre de faire ça... mais tu me plais vraiment beaucoup...
Je déposai mes lèvres sur sa joue, ma main glissant dans son dos, puis remontai à ma guise jusque son oreille, glissant mes lèvres sous son lobe, descendant dans son cou.
- Il faudra m'expliquer comment tu fais pour attirer les femmes ainsi, plaisantai-je entre deux baisers.
Je m'accrochai un peu plus à elle, comme une sangsue, partant à la recherche de ce plus que Rae attendait certainement, poussant ma prochaine conquête à s'y laisser tenter plus vite. Je relevai alors la tête, redressant mon corps pour laisser un petit espace entre nous. Tout était dans la modération.
- Je suis désolée, c'est malpoli ce que je fais... déclarai-je en allant chercher son regard. C'est à toi de décider si tu souhaites aller plus loin. Sache que je suis toute à toi ce soir, si tu le souhaites.
Un sourire. Un regard. Des traces de baisers trop courts sur la peau. Rae allait-elle succomber ?
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Rae Lucas
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Rae Lucas
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Sam 25 Aoû - 0:54
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Old Town, automne 2018

Un sourire s'inscrit sur ses lèvres si douces, qui me fendaient d'une indescriptible envie de l'embrasser à nouveau. Elle était charmante, Lexa. Elle avait la peau mate, le genre qui appréciait le soleil malgré qu'elle ait toujours vécu dans ce pays du nord. Elle avait ces lèvres pulpeuses et fines, décorées de ce rouge à lèvre que j'étais sur le point de détruire. Ses pommettes étaient rosées mais non pas parce qu'elle était gênée, juste parce que c'était son teint, ou peut-être juste un peu de blush. Et ses yeux en amande, d'une couleur que je n'avais jamais vue auparavant, qui éclairaient son visage d'une douce lueur espiègle. Ce soir-là, je me demandais si je lui plaisais vraiment. Elle aurait pu avoir tellement mieux, que la petite blonde qui ne savait pas trop où elle allait. Lexa pouvait obtenir toutes les femmes du monde, peut-être même les hommes si elle les aimait aussi. Aujourd'hui, c'est sur moi que la chance est tombée. Du moins, c'était ainsi que je le décrivais à cet instant. Le lendemain, il s'agirait plutôt d'une malédiction à laquelle je serai liée à tout jamais.

Sa réponse si clichée me fit rire, alors que j'étais encore toute proche d'elle. Nos nez se frôlaient encore, je sentais son souffle chaud sur ma peau, c'était agréable. La température était élevée dans la salle, mais ça n'était rien comparé à celle qui grimpait en moi. Elle était à la fois douce et dévorante, incontrôlable. Elle prit encore quelques degrés lorsqu'elle me vola un cours baiser qui lança une décharge le long de ma colonne vertébral. Pour être honnête, je ne me souvenais pas la dernière fois qu'un homme m'avait procuré autant de sensations nouvelles. Elle s'approcha encore un peu, m'entourant de ses bras, me murmurant des mots que je ne sus comment prendre. Lui faisais-je réellement cet effet ? Ou le disait-elle pour m'embobiner ? Perdue dans les effluves de l'alcool, je songeai un instant que si elle voulait préserver son petit jeu de séduction, elle ferait mieux de ne pas dire tout ce qu'il lui passait par la tête. Surtout si c'était juste pour m'amadouer. Mais d'un côté, qui était la dernière personne qui aurait pu me dire quelque chose pareil ?
Puis elle parcourut mon cou, cet endroit si sensible, de mille baisers. Je décidai de ne pas plus me questionner. Lexa avait l'air de savoir ce qu'elle faisait. Je n'avais qu'à me laisser porter. Et même si ça n'était que pour un soir, au moins, j'aurai eu mes réponses.

Quand elle mit fin à tous ça, laissant des traces de baisers brûlants dans mon cou, j'en fus presque surprise. Malgré ses gestes entreprenants, elle s'enquit de savoir ce que je voulais faire, jusqu'où je pouvais aller. J'appréciai le geste. Elle détenait mes réponses, j'en étais certaine. En réalité, j'étais quasiment sûre l'avoir déjà trouvée. Il ne m'en aura pas fallu beaucoup me direz-vous, mais il se trouvait que Lorias savait ce qu'elle faisait et elle le réalisait à la perfection.
-Tu parles trop, fis-je en souriant.
Cette fois-ci, c'est moi qui saisis ses lèvres. En l'embrassant, je me glissai petit à petit en bas de la chaise de bar, mes pieds retrouvant le sol. L'un d'eux buta légèrement contre celui de Lexa et donc je me rapprochai encore. Je ne voulais pas lui répondre. Je ne voulais pas lui donner la satisfaction de m'avoir eue en quelques belles paroles, un regard tendancieux et quelques baisers. Nous avions toute la nuit devant nous, ça me laissait le temps de me faire un peu désirer. Je ne voulais pas lui répondre car en mon fort intérieur, je brûlais d'envie de découvrir ce qu'elle avait à m'apprendre. Je ne regardais plus ce qu'il y avait autour de nous. Je m'en fichais de savoir si Carlos et Sam étaient encore dans le coin. Pour l'instant, j'étais bien avec elle, je n'avais plus peur, et je savais ce que je voulais.
Mes mains glissèrent le long de ses bras et la droite s'accrocha à ses doigts, que je tins de mon index tandis que je cessai le baiser pour me tourner le bar. Car nous avions nos boissons à terminer avant de partir. Je retrouvai ma vodka diluée dans tous ces glaçons fondus. C'est pour en sentir l'effet que j'en enfilai plusieurs gorgées d'affilée.

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Lorias Carden
Affranchie
Sam 25 Aoû - 22:47



Au vol
Elle avait mordu à l'hameçon, venant picorer le morceau de pain que je lui tendais au bout d'une perche. Le parfait pigeon. Ma tentative de l'allumer s'avérait fructueuse. Rae initia elle-même ce nouveau baiser, allant même jusqu'à glisser de son tabouret pour se coller un peu plus à moi. Je souris contre ses lèvres, ce qu'elle prendra sûrement pour un signe d'appréciation, alors qu'une part de moi se réjouissait d'avoir obtenu ce que je voulais : le silence, l'arrêt des questions, et voilà que Rae elle-même me disait de me taire. Elle attrapa son verre entre deux baisers et l'engloutit. Je la laissai faire, sans avoir l'intention de faire de même. Au lieu de ça, je décidai de détourner son attention de son verre, en entourant de nouveau sa taille pour glisser mon visage dans son cou et en goûter sa peau.
- Dis-moi que tu n'habites pas bien loin, murmurai-je, la voix éraillée de désir, entre deux baisers déposés sur sa peau. Aller chez moi nous prendrait beaucoup trop de temps, ajoutai-je, recommençant à harceler sa peau pour ajouter quelques derniers mots : je ne peux pas attendre.

Elle n'avait plus qu'à m'emmener chez elle, et j'aurais le temps de découvrir son lieu de vie juste avant de découvrir ses courbes. Plus j'embrassais Rae, plus j'avais envie de parcourir sa peau, plus je cherchais à réduire la distance entre nous. Enivrée par son parfum, je pris le parti de considérer mon verre oublié, espérant distraire suffisamment Rae pour qu'elle oublie le fait que je n'avais pas vidé le mien. Mes mains de nouveau sur ses hanches, je collai mon corps au sien, et soupirai dans le creux de son cou. Elle n'avait qu'à le dire et nous serions hors d'ici, sur le chemin de son domicile, nous hâtant pour trouver un lieu privé où nous laisser aller à ce désir qui tambourinait déjà dans mon bas ventre. Si Rae ne m'avait pas abordée, j'aurais flashé sur elle. J'aurais décidé qu'elle serait mienne ce soir-là. Mais la chance m'avait sourie et était venue directement à moi. Une chance sacrément sexy. J'inviterais Rae à dîner le soir d'après si elle ne méritait pas mieux qu'une pauvre fille. J'avais conscience de ce que j'étais, je n'essayais pas de changer pour autant. A quoi bon ? Profiter d'une nuit avec une femme magnifique puis prendre ses biens de valeurs, c'était plus intéressant. Ça permettait d'éviter les responsabilités, puisqu'on se contentait de prendre aux autres ce dont on avait besoin.
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Dim 26 Aoû - 4:04
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Old Town, automne 2018

Je sentais Lexa sourire lorsque je l'embrassais et cette réaction suffit à ce que je l'imite sans même le vouloir. Je me sentais conquise, elle me faisait me sentir bien, en confiance avec elle ainsi qu'avec moi-même. Et ce malgré son air un peu précipité parfois. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, puisque je l'avais volontairement abordée ainsi. C'était moi qui avait lancé ça entre nous et elle se contentait de suivre. Ou alors, c'était peut-être juste son tempérament. Plus les secondes passaient et plus je comprenais que ce que je m'apprêtais à vivre serait unique. Unique car Lexa prendrait la poudre d'escampette le lendemain matin... A vrai dire, je ne comptais même pas sur elle pour être encore présente à mon réveil. Elle était ce genre de femme qui séduisait à tort et à travers, en profitant de son physique pour trouver qui elle voulait. Etait-ce vraiment ce genre de relation que je voulais pour me prouver ma bisexualité ? Ne voudrais-je pas quelqu'un en qui je pourrais avoir plus confiance, avec qui je pourrais peut-être construire une vraie relation ?

Mais Lexa ne me laissait pas le temps de me questionner. Alors que j'étais en train d'enchaîner le restant de ma boisson, elle me serra contre elle à nouveau en embrassant mon cou. Je sentais ses baisers brûlants de désir marquer ma peau au fer rouge, me conférant à moi aussi une envie indescriptible et à la fois une boule au ventre. Les évènements s'enchaînaient rapidement, en quelques minutes à peine tout s'était déclenché. Je n'étais pas sûre de moi, je doutais, mais je ne voulais pas lui montrer. Lexa était la meneuse, elle était forte et déterminée. J'avais de quoi être obstinée moi également, mais ce soir-là j'étais partagée entre l'envie de fuir ou de passer la nuit avec la belle brune.
Puis elle me fit par de son envie de rentrer chez moi. Ensemble. La boule dans mon ventre s'alourdit. J'étais bien loin de me douter que si elle voulait rapidement aller chez moi, c'était pour mieux analyser les biens qu'elle me volerait le lendemain. J'allais m'en mordre les doigts de m'être prise dans son jeu, de considérer cette nuit comme importante pour moi, et insignifiante pour elle. Je ne serais qu'une conquête de plus à ajouter à sa liste, peut-être même me classerait-elle dans la liste de ses meilleures ou pires coups d'un soir. Mais cela, je m'en doutais déjà. J'avais déjà mis un pied dans le piège et je ne pouvais plus faire demi-tour. Car malgré le stress de l'inconnu et du doute qui me nouaient les tripes, j'étais dévorée par cette envie de coucher avec une fille. Avec elle plus précisément.
-Vingtaine de minutes à pied, moitié moins en taxi. Ceci conviendra à Madame ? Et voilà, malgré toutes ces peurs et ces hésitations, je ne voulais rien lui montrer. Elle pouvait peut-être déceler cela dans ma voix, dans mes gestes, mais je faisais tout pour le lui dissimuler. Je ne voulais pas lui donner l'impression de m'écraser, de la laisser prendre le lead à elle seule. Mais elle était si sûre d'elle que je n'étais pas sûre de pouvoir lui arriver à la cheville...

Alors, pour tenter de le prouver autant à elle qu'à moi, je passai l'une de mes mains dans le creux de son dos pour nous garder collées l'une à l'autre. La seconde se glissa derrière sa nuque et ainsi je pus emprisonner ses lèvres des miennes, les pressant contre moi. J'avais vraiment chaud, plus seulement à cause de la température du club, mais aussi parce que l'adrénaline du hasard et de la découverte pulsait dans mes veines. L'alcool me guidait également dans des gestes bien moins prudes et accentuait mes désirs pour atténuer mes doutes.
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Lorias Carden
Affranchie
Dim 26 Aoû - 6:31



Au vol
Rae savait que quelque chose clochait. Elle savait, inconsciemment, et cette idée lui resterait en tête jusqu'à ce qu'elle soit prouvée au petit matin. Elle savait que tout allait trop vite, que j'avais resserré mes serres autour d'elle et que je l'emportais avec moi dans un vol dont elle ne reviendrait pas. Elle me l'avait déjà soulignée, j'étais la première femme avec qui elle entamait un rapport, et peut-être la dernière, vu l'expérience sombre qui s'annonçait. A s'en détromper : la nuit serait superbe. La suite, en revanche, serait moins plaisante pour la jeune enseignante. Cela ne l'empêcha pas de poursuivre, de répondre à chacune de mes avances pour me montrer qu'elle était prête malgré le doute qui devait planer en elle. Elle accepta ma requête. Dix minutes en taxi. C'était parfait.
Ne manquait plus qu'une chose. Le grain de sel. Celui de trop. Celui qui empêcherait Rae de reculer une bonne fois pour toutes. Sa façon de s'accrocher à moi était claire, elle voulait essayer, mais je voulais une pleine certitude, alors je décidai de la provoquer un peu. Je brisai notre énième baiser pour saisir son regard, déposant une main tendre sur sa joue.
- Ce n'est pas grave si tu n'es pas prête tu sais, je ne veux pas te pousser à faire quelque chose que tu ne veux pas, affirmai-je doucement.
La provocation. La culpabilité. Comme un défi pour Rae à relever.
Je repoussai une mèche de cheveux derrière son oreille et embrassai sa joue. Rae avait le choix, mais pas le temps de considérer les options. C'était maintenant ou jamais. Elle passait la porte de sortie du club avec moi ou se retrouvait seule dans le club.

Au fond, je savais déjà ce que Rae voulait. Je le voulais aussi. Mais convaincue de son intelligence, je faisais tout pour la piéger au plus vite, me vendant à elle dans un délai record. J'étais clairement plus douée à la vente de mon corps qu'à celle de produits divers, mais c'était un autre sujet. Je sentais l'envie de Rae dont je me servais cruellement pour parvenir à mes fins. A ce stade-là, je me doutais déjà que tout ceci allait mal tourner, mais tout tournait toujours mal quand j'étais impliquée, alors je n'y faisais plus attention. Rae était prise dans la tempête Lexa dont elle ne pourrait s'enfuir ensuite. En une soirée, j'avais créé un ouragan qui allait se répercuter sur nos vies à toutes les deux. Tout ça pour un coup d'un soir et un peu d'argent.
Alors que je me mordis la lèvre en signe d'envie de dévorer celles de Rae à nouveau, je pensais toujours que le mal qui allait en ressortir en valait la peine.
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