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Oops I did it again - Rae

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Rae Lucas
Age : 27
Lettres déposées : 181
Anima : Rouge-Gorge
Métier : Enseignante à l'académie
Crédits : avatar: SWEET POISON





Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Sam 1 Sep - 19:32
oops i did it again
George Washington a dit: Laissez votre coeur ressentir la peine et la détresse de chacun.

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Je crois que je l'ai cherchée deux heures. Deux heures à parcourir les rues du quartier, à les fouiller de fond en comble. Parfois, je me suis même garée afin de faire quelques pas et ainsi me rendre dans des ruelles sombres où les véhicules ne pouvaient pas passer. Echo, en me voyant désespérée, poursuivait lui aussi les recherches. Mais rien, son quartier était vide, il n'y avait que des gens bizarres qui avaient le même look de drogués de Lorias.
Je finis par ouvrir la portière de ma voiture et de m'y jeter à l'intérieur, poussant un long soupire. Le macdo, après avoir embaumé l'habitacle de sa douce odeur, s'était refroidi. J'en sortis tout de même le Coca-Cola, car cette fouille intense m'avait déshydratée. Je bus le contenu du gobelet en à peine quelques secondes, car de toute manière, lui aussi avait quasiment perdu tout son gaz. Lorias s'était évaporée dans la nature, faible, à bout de force... J'espérais sincèrement qu'elle ne se soit pas planquée quelque part en espérant passer la nuit à l'extérieur, de simple peur que je la retrouve ou que le dealer en fasse de même. Elle risquerait peut-être même de mourir de froid, au vu de son état de santé.

Alors je déposai le macdo froid dans une poubelle avant de prendre la route en direction de chez moi. Je devais me faire à l'idée que c'était peut-être mieux ainsi. Lorias s'était très bien débrouillée jusqu'ici et je lui causais plus de problèmes qu'autre chose en traînant dans ses pattes. Je voulais la protéger, faire d'elle quelqu'un de bien... Mais elle était sûrement une peine perdue. Je ne pourrais pas la changer, je ne ferais que la mettre en danger. C'était d'ailleurs ce que j'étais en train de faire en l'empêchant de prendre sa dernière dose de drogue test.
Je finis par arriver dans ma rue. Je déposai ma voiture et récupérai mes affaires. Je glissai la seringue dans mon sac à main, car je ne savais pas trop quoi faire de cet objet en réalité. En y réfléchissant, je décidai de vider le contenu dans le lavabo puis de la jeter à la poubelle. Tout simplement.

Avec ces heures de recherches et la journée qui avançait, le soleil s'était couché et doucement les ombres se dessinaient dans la ville. Les lampadaires se sont allumés, les voitures ont allumé leur phare. J'aurais peut-être dû retourner à l'appartement de Lorias pour voir si elle était rentrée. Si elle l'avait fait, elle se mettrait en danger en sachant que le dealer viendrait récupérer le test le lendemain. Je doutai qu'elle ait pu faire ça, mais je préférais me préparer à tout avec elle.
Alors je composai le code digital à l'entrée de l'immeuble et gravis les escaliers pour arriver à mon étage. Il était tard, j'avais faim, je me réjouissais de pouvoir me poser à table et grignoter quelque chose. Mais en cherchant dans mon sac mon trousseau de clés, je m'aperçus... Que la porte de mon appartement était entrouverte et qu'un filet de lumière passait entre celui-ci.
-C'est sérieux... lâchai-je dans un soupire.
Finalement, avec Lorias, je ne pourrai jamais me préparer à tout. Elle avait toujours un tour d'avance. J'avais bien fait de ne pas balancer cette seringue, car j'étais sûre qu'elle était venue pour ça.
Doucement, je poussai la porte et m'engouffrai dans mon appartement, me demandant sur quoi j'allais tomber.

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Lorias Carden
Age : 32
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Lorias Carden
Affranchie
Dim 2 Sep - 0:03



Oops I did it again...
Retrouver l'appartement de Rae avait été plus simple que prévu. Sa façade d'immeuble n'avait pas la même allure que celui d'à-côté, comme c'était le cas dans mon quartier où tous les bâtiments avaient été construits de la même manière moche et économique. J'étais montée au troisième étage jusqu'à trouver sa porte. J'avais sorti le portefeuille de Roger et en avait tiré une carte bancaire que je m'étais empressée d'utiliser pour forcer la serrure. Disons que le peu de force que j'avais s'était montré plus efficace pour faire céder la poignée que la carte en elle-même, mais la pression qu'avait exercé le petit objet n'avait pas été moindre. J'avais laissé la porte légèrement entrouverte, puisque Rae n'allait peut-être pas tarder à rentrer. Je reconnus l'odeur agréable du lieu propre et frais. J'eus envie de retourner me vautrer dans les draps et de piquer un somme, mais j'avais autre chose à faire. Je commençai aussitôt à fouiller pour trouver l'objet qui la ferait craquer. Dans le doute, je pris tous ses bijoux et les cachai dans l'appartement, puis je fis de même avec l'ordinateur que j'eus quand même envie de voler parce que ce truc-là coûtait une blinde.

Les petits objets les plus chers bien cachés et en sursis, j'allai chercher une tenue simple dans le placard de Rae et me rendis dans la salle de bain pour prendre une douche. Je puais trop, ça n'allait pas avec l'atmosphère de l'appartement. L'eau chaude me fit du bien. Mes muscles se détendirent et je posai une main contre le mur pour aider mes jambes à supporter mon poids. Dans ce luxe, l'épuisement se faisait de plus en plus ressentir, car j'avais un lit propre à disposition et il émanait une certaine sécurité du lieu bien que la porte d'entrée fût entrouverte. Je fermai les yeux un instant, laissant l'eau chaude s'écouler sur mon visage. Un moment de calme avant la tempête. Avant de devoir tout faire pour récupérer cette dose, car si je me mettais à dos ce dealer, ni moi, ni Rae ne serions jamais sauves. Et personnellement, je n'avais pas envie de rendre ma vie plus infernale encore.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Dim 2 Sep - 2:21
oops i did it again
George Washington a dit: Laissez votre coeur ressentir la peine et la détresse de chacun.

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La lumière était allumée dans l'appartement et tout paraissait normal. Le bazar n'avait pas été semé, tout avait l'air d'être à sa place. Je fus soulagée. Mais je perçus un son d'eau heurtant le sol, dissimulé derrière une porte close. Quelqu'un était dans la salle de bain en train de prendre une douche. Ce quelqu'un, c'était Lorias, j'en étais certaine. Je pouvais presque le sentir à l'odeur. Par précaution, je me rendis dans ma chambre afin d'y jeter un coup d'oeil. Ici aussi, tout était correctement rangé. Echo était déjà à la fenêtre en train de frapper de son petit bec. Je fermai la porte de la chambre à coucher, préférant attendre afin de laisser entrer l'oiseau. Je voulais savoir comment me débarrasser de Lorias avant toute chose. Enfin, voulais-je vraiment me débarrasser d'elle ? Ne cherchais-je pas à la poursuivre de manière inconsciente ? Tout jusqu'ici m'avait mené à la suivre indéniablement... Même si une nouvelle colère s'installait en moi. Avant de la laisser pleinement prendre place dans mon esprit, je me rendis vers la porte d'entrée. Pas besoin de la scruter longtemps pour voir que la poignée avait été forcée. Je n'avais pas oublié de verrouiller par mégarde, Lorias était entrée en foutant en l'air ma porte. Et elle s'était permise de prendre une douche, enfin bref, de faire comme chez elle.

Ca y est, je bouillonnais encore. Autant elle pouvait me provoquer une empathie incontrôlable, autant elle pouvait aussi me rendre folle furieuse. Lorias jouait avec mes émotions comme un yoyo duquel elle était le maître. Elle était à chaque fois celle qui détenait les clés de la situation et ça me rendait tout simplement hors de moi.
Je me mis à tourner comme un lion en cage en attendant que Madame sorte de sa douche. Je n'allais pas m'amuser à tambouriner à sa porte, j'étais certaine qu'elle prendrait un malin plaisir à vider toutes les réserves d'eau de l'immeuble juste pour me faire chier. Je décidai de me faire discrète, d'attendre simplement, bien que tourner en rond me rendait plus dingue que je ne l'étais déjà. J'essayai de m'asseoir un moment sur le canapé, puis sur la table haute du petit bar séparant de la cuisine, et même en me collant au radiateur sous la fenêtre afin de me réchauffer. Pas besoin de me réchauffer, j'étais déjà bouillante de colère. Elle me poussait à bout. Elle le faisait exprès.
En passant près de la cuisine, mon regard se porta sur les couteaux affutés dans un support en bois afin de protéger les lames. J'avais l'impression de connaître assez Lorias pour savoir qu'elle ne me ferait pas de mal physiquement. Elle aurait déjà eu bien des chances de le faire, au lendemain de notre nuit ensemble par exemple. Je ne devrais pas avoir besoin d'armes blanches pour me défendre, tout autant que malgré ma colère, je ne serais jamais capable de blesser quelqu'un avec un couteau. J'aurais bien trop peur de menacer la personne et de louper mon cou en lui tranchant la gorge. Nous n'étions pas dans une série télévisée où les acteurs manient ces lames à la perfection... Je laissai tomber l'idée, mais gardai cette idée dans un recoin de ma mémoire au cas où la situation dégénérerait. Ce qui allait arriver, évidemment, c'était certain. Car Lorias voudrait récupérer sa dose coûte que coûte.

Alors, tandis que j'entendis l'eau enfin s'arrêter de couler, je courus sur la pointe des pieds m'installer sur le canapé avec un magazine sur les genoux, faisant mine de patienter calmement que Madame Carden finisse de prendre soin d'elle avant de contenir mes envies de l'étriper.
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Lorias Carden
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Lorias Carden
Affranchie
Dim 2 Sep - 7:45



Oops I did it again...
Je fermai le robinet et sortis maladroitement de la douche. Enveloppant une serviette autour de moi, j'observai le lavabo. Je fouillai le placard et trouvai bientôt ce que je cherchais : une brosse à dent neuve, encore emballée. Rae était prévoyante. Je la sortis de l'emballage, attrapai le tube de dentifrice et commençai à me brosser les dents. Mes gencives m'en remercièrent. Mes gestes étaient lents, je me sentais draînée de mon énergie. Je ne savais pas comment j'allais faire pour affronter Rae aussi faible, mais l'idée de mourir dans son appartement m'apporta au moins la satisfaction de l'emmerder jusqu'au bout. Elle devait regretter de ne pas m'avoir foutu la paix plus tôt. Elle était entrée sans permission dans mon studio, j'étais revenue chez elle pour profiter de sa petite vie confortable. Mes dents brossées et mon visage essuyé, je cherchai une brosse à cheveux que je finis aussi par trouver. Décidément, Rae avait tout. Je démêlai mes cheveux, puis le moment venu de m'habiller, j'enfilai une chemise et une culotte, ne trouvant pas le courage d'enfiler le jean pour le moment. Cela pouvait attendre un peu.

Je quittai la salle de bain, fraîche et parfumée. Je me tins un moment sur le rebord d'un meuble, prise de vertiges. Il faudrait que je regarde s'il y avait de la nourriture dans le réfrigérateur. Mais ça devait attendre, car une masse était apparue sur le canapé. Elle était rentrée. Je ne bougeais pas pour le moment, car je n'étais pas venue ici pour me battre et que j'avais l'impression que j'allais m'écrouler par terre si je tentai un pas vers elle d'emblée. Je me contentai de poser un regard fatigué sur elle, lui montrant toute la lassitude que je portais face à cette mascarade. Elle savait pourquoi j'étais là, et ne pouvait s'en plaindre puisqu'elle avait elle-même pris la décision de rester encore un peu dans ma vie en décidant de quitter mon appartement avec la seringue. Je lui avais laissé le choix de prendre son collier et de retourner vivre sa vie paisiblement. Elle en avait décidé autrement.
- Tu sais pourquoi je suis là, dis-je, mes mots toujours aussi lâches, car je n'avais vraiment plus l'énergie pour mette de la colère ou menace dans mes répliques.
J'étais à bouts de force, mais je ne pouvais ni repartir sans la seringue, ni m'endormir ici. Je devais être dans mon studio demain matin, le test complété. C'était réellement une question de vie ou de mort.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Dim 2 Sep - 12:05
oops i did it again
George Washington a dit: Laissez votre coeur ressentir la peine et la détresse de chacun.

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Je me demandais ce que j'allais devoir faire quand elle sortirait de la salle de bain. Lui sauter à la gorge ? Lui tendre un piège malfaisant, comme laisser par mégarde une banane à la sortie de celle-ci ? Me jeter sur elle avec un couteau ? Lui cracher dessus ? Ou simplement discuter à l'amiable ? Je n'étais pas certaine de cette dernière solution, les autres me semblaient bien plus convaincantes. Car je n'étais plus certaine de pouvoir encore trouver une solution à l'amiable vu les sales coups qu'elle m'avait déjà fait. En même temps, le fait que j'entre chez elle sans autorisation avait dû la vexer en son fort intérieur, plus qu'elle ne le pensait. Ce qu'elle faisait là était une bonne vengeance. Mais de toute manière, moi, j'étais juste entrée dans son studio ! Je n'avais pas fait comme si tout m'appartenait, en cherchant à prendre une douche ou à me cuisiner un bon petit plat ! Je n'aurais pas pu, le fait que Lorias fasse comme chez elle me rendait hors de moi.

Et puis, elle fit si long dans cette salle de bain, même quand l'eau eut fini de couler. J'eus l'impression d'attendre encore des plombes. En plus, Echo s'était posté sur le rebord de la fenêtre du salon et assénait la fenêtre de coups de becs qui me rendaient dingues. Alors je bondis du canapé et je lui ouvris, lui faisant signe de se cacher en hauteur pour ne pas qu'on le voit. Lorias devait déjà l'avoir suffisamment vu, je ne voulais pas qu'elle soit en proie au doute en voyant un rouge-gorge dans mon appartement, cas similaire à ses pigeons. D'ailleurs, je ne pouvais m'empêcher de me demander si elle était une potentielle, ou une élue. Ca n'était pas normal, tous ces pigeons qui la poursuivaient. Mais le savait-elle ? Etait-elle au courant de tout ce qui se tramait dans le dos des humains normaux ?
Je n'ai pas eu le temps de me questionner plus longtemps, car à peine j'ai eu repris ma place sur le canapé que la voilà qui sortait de la salle de bain. Je ne lui adressai pas un regard, pas un mot, faisait mine de lire le magazine que j'avais sur les genoux. Je devais contenir ma rage et ne pas la laisser se déverser sur elle. Elle voulait la seringue, je voulais qu'elle se casse, c'était plutôt simple comme deal.
Quand elle m'adressa ses quelques mots, je tournai enfin ma tête vers elle. Elle se tenait là, s'appuyant contre un meuble pour ne pas tomber d'épuisement. Un nuage de condensation sortait de la salle de bain en même temps qu'elle, l'entourant d'un halo de brume. Elle était en chemise, loin d'être boutonnée jusqu'en haut, et en culotte. Ma chemise et ma culotte. Au-delà d'être terriblement sexy dans cette tenue, le fait qu'elle ait encore piqué mes affaires et qu'elle me regarde toujours avec tant de lassitude me rendit folle à nouveau. Elle n'avait aucune limite. Aucune émotion ne traversait ses traits, tandis qu'elle avait déjà vu un arc-en-ciel de sentiments traverser mon visage depuis que nous nous connaissions. Lorias semblait vide de tout et je pouvais le comprendre au vu de sa vie. Mais sur le moment, ça n'était pas une excuse valable pour pardonner tout ce qu'elle avait fait.
-Ca n'aurait pas été plus simple de m'attendre sur le pas de la porte comme les gens normaux ? grinçai-je en refermant le magazine.
Envers et contre tout, lui rendre cette seringue et savoir qu'elle allait à nouveau souffrir tout une nuit dans son taudit me fit un pincement au coeur. Pourtant, je ne pouvais pas prendre le risque de l'héberger ici. Pour qu'elle en profite pour me voler à nouveau, ça plus jamais. Je n'avais aucune confiance en elle, et je ne voulais pas qu'elle passe une nuit de plus ici, bien que mon humanité me jurait le contraire.
Je me levai du canapé et m'avançai vers elle.
-C'est bon, j'vais te la rendre ta foutue seringue. Mais hors de question que tu quittes cet appart' avec des fringues à moi. Sérieux, elle allait finir par vider ma garde-robe à ce train là.
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Lorias Carden
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Lorias Carden
Affranchie
Dim 2 Sep - 16:46



Oops I did it again...
Je n'avais pas pu attendre sur le pas de la porte, ç'aurait été trop long. Le temps que Rae rentre, je me serais endormie. De plus, je me fichais bien de son avis quand j'avais dû me taper le chemin jusqu'ici pour pouvoir récupérer la seringue puisque Madame ne voulait rien entendre. Son agacement était compréhensible de son point de vue, mais je ne me sentais pas désolée. Elle s'était attirée de nouveaux problèmes en se mêlant de ma vie, ça la fera réfléchir à deux fois la prochaine fois.
- Ça sent meilleur chez toi, la provoquai-je, mon visage cependant passif.
Si elle me pensait horrible en ce moment-là, elle ne se doutait pas que j'étais plus horrible encore quand j'étais en forme. Pire que tout. Parce que je n'avais rien de mieux à faire et que j'étais trop fatiguée pour me montrer mature. Elle accepta malgré ça de me rendre la dose, sans me la tendre pour autant. Elle voulait que je lui rende ses vêtements à tout prix alors que les miens n'étaient plus que de vieux torchons sales étalés par terre dans la salle de bain. Je venais seulement de me laver. Hors de question que je les remette. Je pris ma décision.

Je n'allais pas me donner de peine pour lui arranger la situation. Je n'en avais plus la force de toute façon.
- Tu n'as qu'à les reprendre, lui indiquai-je alors quant au nouveau vol de ses vêtements.
Et si elle voulait me mettre dehors, elle n'avait qu'à me rendre la seringue et me tirer jusqu'à la porte. Alors, nous en aurions terminé.
Un bruit me fit frémir. Il provenait de la fenêtre. Une masse venait de s'y abattre et un gémissement rauque se fit entendre. Roger avait tenté d'entrer par la petite ouverture de la fenêtre. Il s'était pris la vitre. Bien sûr, il m'avait trouvée et voulait me rejoindre à l'intérieur pour salir encore un autre appartement. Ça n'en finirait jamais. Roger voulait entrer, et moi, je voulais ressortir avec la dose manquante. Dans les deux cas, Rae était coincée entre un pigeon et moi.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Dim 2 Sep - 17:10
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J'allais la foutre dehors et déménager. Partir loin, dans une autre ville, un autre pays, pour être sûre qu'elle ne me retrouve pas. Jusque là, c'était moi qui avait toujours voulu la poursuivre pour une raison ou pour une autre. Mais cette fois-ci, c'était par sécurité. Comment pourrais-je me sentir en sécurité alors qu'elle connaissait mon adresse et savait démonter une serrure sans le moindre problème ? Je n'étais pas sûre de pouvoir vivre entre tranquillement après cette rencontre. Déjà que son odeur semblait être collée à mon lit, voilà qu'elle pourrait entrer dans mon appartement comme dans une auberge.
Ca sent meilleur. Heureusement tiens ! Je n'avais pas de pigeon qui venaient squatter tout le temps dans mon appart. Il y avait bien Echo, mais lui il se retenait et rentrait uniquement pour la nuit ou les jours de pluie. C'était devenu un douillet, il n'appréciait guère les caprices de la météo. Et sa prochaine provocation me fit largement déchanter. Sérieux ? Je devais lui reprendre mes fringues moi-même ? Je voyais très bien sur son visage qu'elle ne rigolait pas et malgré la fatigue j'aperçus cette étincelle dans son regard. Malgré ses yeux ternes à cause de l'épuisement, elle avait constamment ce petit truc en plus. Ce petit clin d'oeil malicieux, provocateur. Pensait-elle que j'allais le faire, ou que j'allais me dégonfler ? Moi-même sur le moment, j'hésitai. Avait-elle au moins mis un soutien-gorge ? Elle n'en avait pas l'air. De toute manière, nous nous étions déjà vues nues toutes les deux, alors qu'est-ce que cela pouvait importer ?

Tandis que ma fureur se lisait dans mon regard, mon attention fut détournée lorsqu'un choc eut lieu sur la fenêtre. Nan, c'est une blague. Un pigeon avait retrouvé Lorias et venait de se prendre la vitre. Le pauvre gisait sur le rebord, assommé. Hors de question de laisser entrer ce piaf chez moi. Un, c'était déjà bien assez à gérer. De plus qu'il était mon anima et que nous nous comprenions. Celui-là, j'aurais beau le menacer de le farcir, il continuerait de me fixer avec son air débile.
Mon attention revint à la brune, qui devait attendre une réaction de ma part. Alors, j'allais lui montrer. J'vais me gêner tiens. Avec Lorias, si on voulait récupérer ce qui nous appartenait, il fallait le vouloir dur comme fer et surtout lui tenir tête. Alors je m'approchai d'elle et durant tout le procédé, mon regard déterminé n'aura fait que se planter dans le sien. Je défis un à un les boutons, ceux-ci dévoilant centimètre par centimètre son abdomen. Les souvenirs de notre nuit ensemble me revinrent en flash et je me sentis frémir, sans pour autant m'arrêter. Même dans son état proche de la décomposition, elle continuait d'être belle à en crever.
Les boutons défaits, je tirai sur les manches pour reprendre la chemise en main. Nous étions réellement proche et cette situation pourrait tourner en mon désavantage si je venais à perdre pied. La culotte c'est cadeau de la maison. Car je ne voulais pas me retrouver avec une Lorias nue face à moi et parce qu'une culotte, ça ne valait rien, contrairement à ce chemisier quasiment neuf qui me plaisait beaucoup.
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Lorias Carden
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Lorias Carden
Affranchie
Dim 2 Sep - 22:30



Oops I did it again...
Elle n'était plus aussi timide que le premier soir, lorsqu'elle m'avait laissée la guider jusqu'au lit pour lui montrer comment coucher correctement avec une femme. Cette fois, elle prit l'initiative de m'ôter ses vêtements. Du moins, la chemise. Elle n'osa pas aller au bout de son geste et décida plutôt m'offrir la culotte. Quelle gentillesse. Je me retrouvai nue dans l'appartement, avec pour seule couverture la petite culotte. Je n'avais rien d'autre, et je ne comptais pas remettre mes vêtements sales. Rae allait bien vite comprendre que je ne partirai pas d'ici dans cette tenue. Si je n'étais pas timide, je ne comptais pas mourir de froid ou mourir agressée sexuellement par un pervers bourge du coin. Plutôt mourir d'une overdose.
- J'ai froid, lui signalai-je, car c'était bien de sa faute si je me retrouvais dans cette maigre tenue.
Je reposai ma main sur le meuble et m'y appuyai de nouveau. J'avais cru m'évanouir lorsqu'elle m'avait poussée à me redresser pour ôter la chemise. J'avais à peine bougé et pourtant les vertiges étaient bien là.
- Donne-moi la dose, insistai-je encore une fois, car le temps pressait et je devais repartir et la prendre au plus vite si je voulais avoir la tête hors de l'eau demain matin.

Je lançai un regard à la fenêtre. Roger essayait de passer par le creux de la fenêtre légèrement ouverte. Je me demandai pourquoi Rae l'avait ouverte comme ça, ce n'était quand même pas une ouverture commune.
- Vas-y, viens, m'adressai-je à Roger par pure provocation.
Je ne provoquais pas autant les gens habituellement, mais le caractère de Rae entrait sans cesse en collision avec le mien, et je ne pouvais pas m'empêcher de répondre au lieu de mettre fin à cette mascarade. Motivé par mon invitation, Roger se hâta et remua dans tous les sens sur le rebord de la fenêtre jusqu'à réussir à passer sa tête, puis, avec un peu d'insistance, son gros corps gris. Il perdit quelques plumes au passage, mais il s'en fichait, il voletait librement dans l'appartement de Rae, et ça me suffit à répondre à celle-ci :
- Il m'écoute presque aussi bien que toi l'autre soir.
J'allais trop loin niveau provocation, je le savais, mais j'étais nue dans le salon d'une conquête d'un soir à quémander pour de la drogue qui n'avait pour effet que de te rendre malade, alors je me disais que je n'étais plus à ça près.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
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Dim 2 Sep - 22:59
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Elle s'en foutait. Comme tout le reste. Lorias n'avait aucune dignité. Si elle ne risquait pas de se faire violer sur le chemin du retour pour se trimballer à poil dans la rue, je suis certaine qu'elle l'aurait fait. Tout ce qu'elle trouva à dire, c'était se plaindre qu'elle avait froid. Si elle s'imaginait comme je m'en foutais, ses propres fringues étaient posées là sur le sol de la salle de bain. Elle n'avait qu'à se servir, mais pas dans mes affaires. Je détestais l'idée qu'elle ait fouillée pareillement chez moi, dans ma vie privée, mon intimité, à la recherche de quelque chose pour la satisfaire. Et maintenant, elle voulait que je lui donne la dose. C'était ce que je m'apprêtai à faire, lorsque le regard de la brune se posa sur la fenêtre entrouverte depuis que j'avais laissé Echo entrer. Je ne pensais pas que le pigeon serait assez intelligent pour passer, même lorsque sa propriétaire l'invita à entrer. Ca y est, Lorias franchissait les limites que j'avais eu tant de peine à garder. Tout mon corps se tendit sous l'énervement, mes poings se serrèrent et mon regard se fit glaçant. Pourtant, je savais que ça ne l'atteignait pas. Cette fille était vide de tout. Pas d'émotion, pas d'empathie, pas d'estime de soi. Elle n'avait rien que ce soit en elle, ou dans sa vie. Pas d'argent, pas de travail, bientôt plus d'appartement. Et dire que j'avais eu de la peine pour elle. Et dire que j'avais voulu l'aider. Je lui avais tendu la main afin de l'aider à sortir de cette galère. Finalement, elle ferait mieux d'y rester.

Puis, ce fut les mots de trop. Ceux qui me firent sortir des mes gonds.
Depuis toute à l'heure, mes poings serrés se réchauffaient anormalement. Depuis qu'Echo m'avait choisie pour être son élue, il m'avait donné un don étrange, celui de pouvoir rallumer les choses ayant déjà pris feu. Et là, sous la rage, je sentais mes paumes chercher à rallumer quelque chose en diffusant une douce chaleur. Mais comme malheureusement, je ne pus foutre le feu à Lorias, je devais trouver autre chose.
C'est là que la claque fusa, brûlante sur sa joue aussi bien que sur mes doigts. C'était trop. Vraiment trop. Je ne pouvais plus tolérer ça.  Je fis volte face et récupérai la fameuse seringue. Je revins vers Lorias et la posa sur le meuble à côté d'elle. Maintenant, tu prends ta foutue seringue, tes fringues qui puent, ton oiseau débile et tu te casses. Retourne dans ta piaule et crèves-y. Je ne me souvenais pas la dernière fois que j'avais été si énervée. D'habitude, je suis du genre bienveillante et tranquille, ça se voyait dans mes randonnées ressourçantes en forêt. Mais là, Lorias m'avait poussé à bout, à se servir de moi et à m'user jusqu'à la semelle. Rien que la voir me dégoûtait. J'étais prête à t'aider, mais visiblement tu préfères rester dans ta merde. C'est vrai que c'est agréable une vie comme la tienne.
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Lorias Carden
Affranchie
Lun 3 Sep - 0:25



Oops I did it again...
Je ne l'avais jamais vue aussi chaude. Sa gifle grilla ma joue qui devait être rouge vive à présent. Je l'avais cherché, je le savais, et ça ne me choqua pas, car j'étais déjà habituée à m'en prendre plein la gueule. Vu toutes les gifles que ma mère m'avait mises, ceci n'était qu'un rappel de mon enfance. Elle m'insulta et m'ordonna de prendre ce que j'étais venue chercher puis de partir. Elle avait craqué, et au fond, j'étais moitié satisfaite d'avoir réussi à lui faire péter les plombs - comme j'avais pu le faire pour ma mère - moitié déçue de la voir lâcher si vite. Ce jeu aurait pu continuer encore longtemps.
- Tu peux me frapper si ça te soulage, mais ça ne comblera pas le vide dans ta vie.
Parce que Rae avait quand même accepté de coucher avec moi en moins de temps qu'il m'en avait fallu pour récupérer le collier, et ça montrait bien qu'il lui manquait quelque chose. Son appartement était beau, propre, mais vide. Il n'y avait qu'elle. C'était ça qui manquait à sa vie parfaite, mais banale. Quelqu'un.

Elle commentait ma vie comme si la voir la faisait relativiser sur la sienne. Pourtant, je ne me plaignais pas de la mienne. Je savais qu'elle était nulle et que je ne faisais rien pour arranger les choses. J'assumais ma déchéance.
- Je ne me plains pas de ma vie. J'ai rien, mais je ne fais pas comme si j'avais tout.
Je voulais ajouter autre chose, mais le roucoulement de Roger m'interpella. Il devait avoir compris qu'il se tramait quelque chose ici, puisqu'il se mit à voler autour de Rae, allant jusqu'à se poser sur sa tête en battant des ailes. Ridicule tentative de me venir en aide.
- C'est pas mon piaf, précisai-je en décidant d'intervenir, puis en tendant un bras faible vers la tête de Rae, j'ajoutai : Allez viens Roger, restons pas ici, elle risquerait de te gifler aussi mon pauvre.
Il remarqua ma main et, étonnamment, s'envola pour venir se poser sur mon bras, lâchant néanmoins une fiente en vole qui s'éclata au sol.
- Ça j'y peux rien, c'est pas parce que les pigeons me prennent pour l'une des leurs que je les contrôle.
J'allai dans la salle de bain récupérer le portefeuille du vieil homme dans la poche du pull sale, enfilai une grande serviette en guise de robe à la mode puis me dirigeai vers la sortie de la salle de bain après m'être injectée la dose, laissant la seringue sur le bord du lavabo. Pure provocation, encore une fois, parce que l'épuisement était tel que, au fond, je devais espérer que Rae m'achève pour ne plus avoir à m'emmerder à survivre. Elle s'attirerait les dealers, et je serais peinarde. En paix. C'est doucement mais sûrement que je marchais vers la porte d'entrée.
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Rae Lucas
Age : 27
Lettres déposées : 181
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Métier : Enseignante à l'académie
Crédits : avatar: SWEET POISON





Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Lun 3 Sep - 18:04
oops i did it again
George Washington a dit: Laissez votre coeur ressentir la peine et la détresse de chacun.

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J'avais qu'une envie: qu'elle se casse et que je ne la revoie plus jamais. Je ne cessais de répéter dans ma tête "ferme ta gueule et casse-toi" car à la prochaine provocation ça ne serait pas une baffe qu'elle se ramasserait. Je ne savais pas ce que ça pourrait être, mais je comptais bien ne plus me retenir avec elle. Elle ne se retenait de rien, aucune gêne, aucune hésitation. Alors j'allais faire pareil. Je n'allais plus me priver de réagir et de lui répondre de manière impulsive.
-Vu ma dernière expérience, je crois que le vide me convient bien. Oui, je n'allais pas la contredire. J'aurais tellement apprécié qu'elle reste auprès de moi toute la nuit, l'autre soir. Juste pour avoir un peu de chaleur humaine à mes côtés, de ne plus me sentir si seule dans ce vide immense. Je n'avais jamais appréciée la solitude mais ces derniers mois, j'apprenais à la redécouvrir, cette solitude, ainsi que moi-même. En m'évadant seule dans les bois, par exemple. Peut-être que cette nuit-là, celle où j'ai rencontré Lorias, c'était mon inconscient qui me lançait un appel à l'aide. Ma solitude avait assez durée, il était temps de reconstruire des ponts avec la vie sociale, avec le sentiment amoureux également. Mais ça n'était pas près d'arriver, au vu de cette désastreuse mésaventure auprès de la brune.

Soudain, après les paroles de Lorias, un battement d'ailes surgit de nulle part. Le pigeon batifolait dans les airs et s'approchait dangereusement de ma tête où il était en train de s'accrocher avec ses pattes dégoûtantes. Ce piaf était vraiment teubé, c'était pas possible ! Je cherchais à le faire dégager, mais seul le maître pigeon y parvint. Il dégagea de mon crâne alors qu'elle tenait à préciser que ça n'était pas son oiseau. Et puis quoi encore ? Il lui obéissait au doigt et à l'oeil et la collait comme un chewing-gum à sa semelle. Peut-être le refoulait-elle, mais lui l'avait adoptée. Malheureusement, il lâcha une belle merde sur mon beau parquet en plein vol. L'odeur qui s'en dégagea me rappela le studio de Lorias. A en gerber. Elle ne contrôlait peut-être pas les pigeons, mais qu'elle attende un peu. Elle allait se retrouver avec une famille de pigeons et une armée de rouge-gorges dans son studio qu'elle allait moins faire la maligne. Je ne trouvai même pas nécessaire de répondre à ses derniers mots, je la laissai s'éclipser dans la salle de bain où, je l'espérais, elle allait enfin se revêtir. En attendant, je partis récupérer un morceau de papier ménage afin de nettoyer la merde dégoulinante, que je sentais encore chaude sous le papier épais. Beurk. J'en eus presque un haut-le-coeur.

Quand elle sortit, je crus halluciner. Sérieux ? Elle comptait sortir en serviette ? L'envie de me facepalmer devint vraiment forte. Mon coeur se serra sous la torture de la colère, je crus qu'il allait lâcher. Je décidai de lâcher prise, de la laisser se casser avec sa serviette si cela l'enchantait. Je n'en pouvais plus d'elle, de sa gueule, de sa voix, de son piaf, je voulais juste qu'elle s'en aille. Loin, très loin, et que plus jamais on ne se recroise. Jamais. Je jetai un coup d'oeil dans la salle de bain: son tas de vêtements puants était toujours là, ainsi que la seringue, vide. Si seulement elle pouvait crever en route. Ca serait la meilleure chose qui puisse lui arriver. C'était rare que je sois si en colère que je souhaite la mort des gens.
Son pas était lent, trop lent. Elle ne se pressait pas pour sortir de chez moi. Je comprenais en même temps, car si c'était pour retourner dans son studieux miteux et puant... A sa place j'aurais tout fait pour me faire accepter chez moi. Malheureusement, c'était pas gagné d'avance au cas où elle voudrait se racheter.
-Bonne nuit surtout.
Sans manger, sans boire, sous l'emprise de la dernière dose... Elle allait en avoir besoin de ce bonne nuit.
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Lorias Carden
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Crédits : Orion pour le magnifique gif de signa' ♥ Roger et moi sommes très contents et te remercions !





Lorias Carden
Affranchie
Lun 3 Sep - 19:00



Oops I did it again...
Sortir de l'appartement me parut une tâche extrêmement complexe. Les vertiges flouaient ma vue, et je laissais mes jambes me porter comme elles le pouvaient. Rae était toujours en colère, à deux doigts de souhaiter ma mort. Peu importait alors. Je quittai l'appartement, la laissant retourner à sa routine vide, sans savoir à quoi j'allais retourner. Pour ce soir, je tâcherai de rejoindre le studio. Dehors dans la rue, j'eus à peine à héler un taxi qu'un chauffeur s'arrêta. Evidemment, vu mon accoutrement... je lui donnai plusieurs billets au hasard et lui indiquai la rue. Il me posa mille questions pendant le trajet mais je ne l'écoutais pas. Je luttai contre le sommeil. Heureusement, la douleur qui émergea me tint éveillée, et une fois arrivée je me traînai jusqu'à mon studio.
Je m'écroulai sur le matelas, fermant les yeux aussitôt. Mieux valait que je m'évanouisse maintenant plutôt que je subisse une nuit de douleur consciente. L'image de Rae au bout de sa colère m'apparut et je me dis que pour être ainsi énervée, elle avait dû avoir de l'espoir. L'espoir d'avoir quelqu'un pour la tirer régulièrement de sa solitude. Eh bah là au moins, elle préférera être seule. Finalement, je n'avais pas eu un si mauvais effet sur elle.

Je m'endormis. Roger m'avait suivi, et deux autres s'étaient joints à nous en bas de la rue. Trois Roger se promenaient dans l'appartement, en attirant d'autres qui s'immiscèrent par la fenêtre laissée ouverte. J'aurais pu compter les pigeons pour m'endormir, il y en aurait eu bien assez. Mais ce ne fut pas nécessaire, car bientôt je n'entendis plus rien non plus. Les sensations dans mon corps disparurent une à une et je sombrai dans un lourd sommeil. A ce moment-là, je me fichais bien de me réveiller le lendemain. Je voulais juste qu'on me foute la paix.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Lun 3 Sep - 19:19
oops i did it again
George Washington a dit: Laissez votre coeur ressentir la peine et la détresse de chacun.

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Heureusement autant pour elle que pour moi, Lorias quitta mon appartement sans demander son reste. A peine eut-elle mis les deux pieds hors de mon chez-moi et que son piaf eu fait la même de ses ailes, j'ai claqué la porte dans son dos, pour ce qu'il restait à claquer. Elle m'avait complètement démonté le verrou et j'allais devoir appeler un serrurier d'urgence pour qu'il la répare, car je ne pouvais plus fermer à clé chez moi. D'autant plus que désormais, Lorias savait comment entrer chez moi sans encombre. Chaque soir en rentrant chez moi, j'aurai la boule au ventre et l'imaginant m'attendre tranquillement sur le canapé, vêtue de mes propres fringues avec son armée de pigeons autour d'elle. Mon pire cauchemars. Et le pire, j'étais certaine qu'elle en serait capable.

Mon appartement avait enfin retrouvé son calme. Je m'adossai à la porte et poussai un long soupire, essayant de me détendre. Echo osa enfin pointer le bout de son nez hors de sa cachette et partit se réfugier dans son petit nid de coton. Moi, j'avais du pain sur la planche. En commençant par débarrasser la salle de bain de ses ordures. En vue de me motiver et de me changer les idées, je cherchais mon ordinateur afin de brancher Spotify sur les enceintes et mettre un peu de musique. Il n'était pas au salon. Pas à la cuisine. Pas dans ma chambre. Putain, c'était une blague. Lorias avait quitté mon appart en serviette, elle pouvait pas avoir emporté mon PC.  Elle avait dû le cacher ailleurs, pensant que ça serait drôle. Elle devait bien rire cette bouffonne, même sous l'emprise de la drogue.
En l'insultant de tous les noms possibles, je retournai tout mon appartement. Les coussins, mes piles de vêtements, sous les meubles, derrière les étagères, dans les tiroirs, les placards, sous le tapis du salon. Finalement, c'était comme une chasse aux trésors. Lorias s'était amusée à cacher tous les bijoux de ma boîte à bijoux. Ce sont eux que j'ai retrouvé avant l'ordinateur, qui finit par réapparaître après plus d'une heure de recherche. Mon appart n'avait jamais été aussi grand que ce soir-là.
Je récupérai ses fringues qui puaient la merde de pigeon ainsi que sa seringue usagée et flanquai le tout dans la poubelle que j'allais m'empresser de jeter le lendemain. Avec tout ça, je me souvins à quel point j'avais faim.

C'est pendant que je mis l'eau des pâtes à bouillir que je composai le numéro du serrurier sur mon portable. Bonsoir, désolée pour l'heure tardive, mais j'ai un problème de serrure... C'est assez urgent oui. J'allais trouver tous les loquets du monde afin de verrouiller cette porte. Non, pire, j'allais la remplacer par une porte d'abri anti-atomique. Là au moins, elle ne pourrait plus jamais rentrer.

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TO BE CONTINUED
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