Rather be the hunter than the prey



 

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Rather be the hunter than the prey

Aleksander Volker
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Crédits : Hell Rider





Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mar 20 Nov - 21:33





RATHER BE
THE HUNTER

than the prey

ft.@Joel N. Knight

- Parfois il nous échoit des responsabilités sans qu’on les sollicite.
- Je n’ai jamais prétendu au trône, alors pourquoi dois-je en porter la couronne ?


Aleksander ruminait littéralement. Il se frayait un passage au travers de la foule en prenant soin de ne toucher personne. Il était particulièrement fébrile en ce moment et le fragile équilibre qu’il avait instauré menaçait de se rompre à tout instant. Il avait eu quelques échos concernant les exploits et méthodes de Cameron, et bien qu’il se fichait pas mal du recrutement, il ne pouvait pas tolérer son manque de discipline. L’art de la guerre est de pouvoir soumettre son ennemi sans combat, et pour y parvenir, paradoxalement, ils avaient besoin d’alliés. Serket se glissa dans la poche de sa veste en cuir tout en soupirant. Il ne pouvait décemment pas laisser son hôte agir sous le coup de l’impulsion.

- Tu vas le voir ?
- Pas lui, le loup.
- Dans l’espoir de ramasser les pots cassés d’un incompétent notoire ?


Il ne reçut aucune réponse. Aleksander venait d’atteindre sa moto et l’enfourcha simplement, enfilant son casque à toute allure. Il démarra la bécane sans plus attendre, son regard se perdit instantanément sur les paysages urbains qui se dessinaient sous la coupe du vent, ses sourcils se fronçaient et il tentait de réprimer toute la colère que lui inspirait sa seule condition. Il n’avait pas choisi de diriger les troupes, encore moins d’être le responsable de quelques hommes qui, mués par le seul désir d’appartenir à un groupe, ne prenaient pas soin de comprendre les idéaux de ce dernier. Il ne pouvait pas te laisser croire que la Confrérie n’était qu’un opposant parmi d’autres, il devait te montrer qui ils étaient vraiment, et si après son discours tu désirais toujours échapper à cette guerre, il te laisserait faire. Tout du moins, il tentait de s’en convaincre. Il s’arrête finalement à proximité de la grange tout en soupirant. Il ferme momentanément les yeux et se concentre, selon ses dossiers tu disposais de plusieurs capacités intéressantes, l’empathie était probablement la seule qu’il pouvait bloquer. Il réprima toute son humanité, l’afflux d’émotions et de colère pour laisser le néant l’inonder et combler son cœur d’un vide sidéral. Lorsqu’il ouvre à nouveau les yeux, seule l’indifférence peignait son faciès, il arborait le masque du bras droit de la confrérie, celui qu’on lui imposait et auquel il se pliait sans réellement se défendre. C’était probablement la capacité qu’il utilisait le plus souvent.

Ses pas le mènent jusqu’à ta demeure qu’il ne prend même pas la peine de détailler, il pénètre sur le terrain qui fait office de cour de fortune, tout semblait éteint. D’après ses calculs, tu ne devrais pas tarder à rentrer. Il esquissa un léger sourire ironique et se rapprocha de l’entrée. C’est seulement quelques minutes plus tard que tu revins au bercail. Il se redresse et arbore un sourire espiègle, malgré le manque total d’émotion qui le traversait :

« - Peut-être que le mot de coutume dans ce genre de situation est… » Il fait mine de réfléchir avant d’hausser les sourcils et de réprimer un rire creux : « - Surprise ? » son regard détaille ton corps et tes courbes pour analyser tout ce que tu pouvais dissimuler. Il ne devait prendre aucun risque, même si sa capacité de défense était probablement la meilleure offensive dont il disposait. Il ne voulait pas tuer impunément, alors autant te dissuader avant que tu ne lui donnes des raisons de le faire.

« - J’ai cru comprendre que la visite de courtoisie de ton ancien camarade de guerre n’a pas été des plus agréables concernant la Confrérie. Alors j’aimerais que nous parlions. »

Il ne s’était pas présenté, et il en avait conscience. Serket sort de sa veste lorsque son regard s’éteint et prend une teinte plus sérieuse. Il avait l’image de ces hommes qui annoncent une mauvaise nouvelle, les traits tirés et le regard grave, inspirant l’avènement d’une ère funeste. Serket se glissa jusqu’à son épaule, sur la défensive il prit sa cape carmine, simple précaution… simple avertissement. Aleksander humecte ses lèvres et s’avance de quelques pas tout en gardant une distance sécuritaire pour ne pas t’effrayer ou te mettre sur la défensive, il s’exclame alors dans un sourire mutin :

« - Oh, j’oubliais… toc toc ? »

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Joel N. Knight
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Joel N. Knight
Affranchi
Sam 1 Déc - 0:39
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« Non. » qu'il fit, d'un ton sec et décidé avant de rebrousser chemin pour monter à l'étage. Ses bruits de pas sur les vieilles planches faisaient grincer la bâtisse, mais n'était pas les seuls, suivit de près par ceux d'un prédateur à la mauvaise réputation.  Le loup le poussa pour passer devant lui, semblant décider à recevoir autre chose qu'un refus. C'est ainsi, après avoir foncer dans la chambre avant son élu, il se ramena avec son sac de sport entre les crocs, pour lui lâcher aux pieds. Le regard bleuté de l'élu se mirent à virer aux sombres alors que ses lèvres se préparaient à sortir toute une collection de non et autres grognements que son langage connaissait. « J'irais pas. », décidé à tenir tête à son anima, ce dernier choisit de l'ignorer allant s'enfermer dans la salle de bain. Vingt minutes après, alors qu'il sortait de sa douche, le loup était toujours là mais cette fois, il l'empêcha d'aller où que ce soit, choisissant la méthode beaucoup plus dure. Il était dressé sur ses pattes, comme s'il était prêt à bondir alors que ses crocs ressortaient de ses babines qui vibraient sous les grognements qui sortaient de son gosier. Fenrir ne s'énervait pas sans raison, il savait exactement ce qui se passait dans le crâne du stupide humain qu'il avait face à lui. Têtu comme une mule, même lui n'arrivait pas toujours à lui faire entendre raison.

Un mois s'est passé depuis ses retrouvailles, si on peut les appeler ainsi, avec Cameron. L'existence même de cet homme avait suffit pour faire tout dégringoler, comme un château de carte d'un revers de la main. Il le connait depuis vingt ans. Vingt ans d'enfer qu'il avait réussi à transformer en semblant de paradis alors qu'il avait réussi à se débarrasser du démon. Sauf qu'il est ressorti du placard pour aller lui mettre une raclé sur son territoire. Il avait fallu qu'il choisisse de réapparaître à l'endroit qui jusque là lui donnait un semblant de bien-être. Mais maintenant, il en avait peur, il ne voulait pas y retourner. Joel savait qu'au moment où il allait poser un pied dans le local, il allait se souvenir et ravoir cette fichue douleur. Il allait ravoir ce fichu vertige imaginaire et cette soudaine envie de disparaître.

Et dans le plus gros des paradoxes, c'était aussi là où il avait le plus besoin d'aller. Parce qu'il n'y avait eu qu'au travers de la boxe qu'il avait pu extérioriser la rage enfermée en lui. Mais il n'y avait pas que la violence. Il y avait aussi ce petit groupe d'humain, d'ami avec qui il a lié des liens forts. C'était la meute du loup. Chacun gravitait autour de l'autre, se soutenait et veillait sur l'un et les autres. La preuve était que sa messagerie était pleine depuis bien trois semaines. « Arrêtes. C'est bon, j'y vais, t'as gagné. » qu'il finit par lâcher, coincé contre la porte par le loup qui était à la limite de lui sauter dessus. Il savait qu'il le ferait, il le connaît par cœur. Et même s'il ne lui ferait jamais mal, il n'avait pas envie de se faire écraser par un canidé de soixante-quinze kilos ni qu'il s'amuse à lui pincer le bras sous ses crocs.  Fenrir et lui était de la même trempe, c'était comme ça qu'ils fonctionnaient ensemble. Prenant une grande inspiration, il était finalement parti, le sac de sport sur les épaules.

[...]

Garant sa moto dans l'espèce d'hangar qui lui servaient pour y garer les quelques tracteurs et sa camionnette, il rentrait finalement de la boxe. Et aussi dur que ça avait pu l'être d'entrer là-bas, ça lui avait fait du bien. Fenrir avait encore raison. S'attendant à retrouver son anima devant sa porte d'entré, il fut quelque peu stopper net en voyant un type dont il ne connaissait ni d’Ève ni d'Adam. Qu'est ce que voulait bien ce type ? Joel soupira dans sa barbe, légèrement agacé par une situation qui s'imposait. Ce type ne s'était clairement pas perdu, il ne se serait pas fait chier à attendre que quelqu'un arrive, il aurait marcher jusqu'à la baraque suivante et il ne lui aurait définitivement pas dit... ça. Haussant un sourcil, il détaillait l'homme devant lui. Il avait le pressentiment que ce type était du genre mauvaise nouvelle.

Le brun garda ses distances, trop méfiant pour s'approcher. La suite n'en était pas moins... rassurante. Où voulait-il en venir, par... ancien camarade de guerre ? Cameron ? Joel comprit alors, au final ça coulait de source, ou pas. Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres. Cameron, confrérie, la conclusion a vite été faite. C'était bien le genre de ce sale type. Alors qu'il s'apprêtait à répondre de sa manière bien à lui, il se coupa voyant un scorpion sortir de la veste du blond. Il fronça les sourcils. Et recula instantanément quand l'autre s'avança. De quoi voulait-il parler au juste ? Et à écouter les règles du camps d'en face, on attaque pas les élus, n'est ce pas ? Alors finalement il ne se retint pas. « Écoutes, mec, si j'avais voulu r'joindre votre petit club de cinglé, je l'aurais fait de moi-même y a longtemps. »  pestait-il, l'insolent qu'il est de son accent écossais trop prononcé à son habitude. « Du coup ça sera sans surprise - insistant bien sur ce mot, affichant un sourire sarcastique - que je vous dis d'aller voir ailleurs si j'y suis. ».
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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Jeu 6 Déc - 21:05





RATHER BE
THE HUNTER

than the prey

ft.@Joel N. Knight

Il passe très lentement sa langue sur ses lèvres, son regard dérive sur l’environnement qui faisait office de décors à cette piètre mascarade. Il porte sa main à son menton, qu’il masse d’un geste furtif avant de déposer à nouveau son regard dans le tien. Un léger sourire pour seul artifice et pour seule réponse à ton insolence. Il s’attendait à une certaine hostilité, mais pas à de l’immaturité. Il faut croire que tu étais encore susceptible de le surprendre.

« - Si j’avais envie de devenir éducateur pour recadrer les petits merdeux, tu aurais les couilles de vivre. Tu ne te contenterais pas d’errer sans but en espérant que tes cicatrices puissent se résorber. »

Il plisse les lèvres et hausse les épaules avant de s’avancer. Il ne craignait aucune attaque, aucun affront. Les joutes verbales étaient inoffensives, quand on connaissait à quel point l’art de la rhétorique n’avait plus de secret pour lui. Un large sourire éclaire son faciès, bien loin de céder à ta désinvolture. Il te désigne du bout de son index, de haut en bas avant de souffler dans un rire contenu :

« - C’est comme ça que tu comptes me dissuader ? Désolé, on n’est pas de la même trempe. Je n’abandonne jamais un combat, je ne pleurniche pas sur ma défaite, moi… »

Il incline son regard et plisse les lèvres, ses pas se rapprochent encore. Il se plante devant toi de toute sa hauteur et baisse son regard dans le tien, son sourire se dissipant instantanément lorsqu’il souffle avec une douceur méprisante : « - Je me bats. » Il se cambre alors très légèrement tout en haussant les sourcils. Son sourire reprend ses droits et peint les traits de son faciès d’une ironie presque indécente.

« - Ce terme ne t’est pas étranger… tu le fuis depuis des années. Maintenant t’es disposé à m’écouter ou tu préfères encore jouer aux gamins en pleine crise d’adolescence ? Je ne viens pas pour te recruter, mais pour te présenter la Confrérie et rectifier l’erreur faite par ton ancien camarade. Il faut croire que l’intelligence n’est pas innée chez les anciens soldats. »

Il fronce les sourcils, Serket se déplace sur son autre épaule, sa cape se voile d’un velours carmin aux milles nuances. Toutes ses émotions étaient bridées par sa capacité, tu ne pouvais donc pas discerner de la colère, de l’agacement, de l’amusement ou du mépris, quel sentiment surpassait l’autre. Peut-être que l’indifférence guidait ses pas, tel un automate chargé d’une seule quête qu’il comptait mener à bien, avec ou sans ton consentement. Ton manque d’équité et ton inimitié le rendait hostile à cet échange, mais il restait objectif et tenait à préserver ses valeurs et ne pas les laisser s’altérer au contact d’un comportement comme le tien.

« - Tu seras libre de refuser ma requête en âme et conscience une fois toutes les clés en main. »

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Joel N. Knight
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Joel N. Knight
Affranchi
Dim 20 Jan - 23:29

Rather be the hunter than the prey


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Brisé de trop nombreuses fois, l’homme ne voyait plus que le noir à travers ses yeux. Il ne voyait plus que la puanteur qui ressort de nos âmes pourries. Il s’était construit une sorte de mécanisme de défense, être exécrable pour qu’on ne s’approche pas. Même si ça marchait pour le commun de mortels, ce n’était pas infaillible. Il était clair comme l’eau de roche que ça ne marchait pas avec toi, qui te tenait devant lui. Joel n’était pas un fin guerrier en matière de rhétorique, il frappait mieux avec ses poings. Il n’avait pas appris l’art des mots mais celui de la guerre, qui au final lui était inculqué contre son gré et sa propre nature. Tes mots étaient durs et tapaient pile là où il fallait, pile au milieu de la cible.  Les muscles de Joel se tendaient alors qu’il serrait les dents, ses yeux se plissèrent légèrement. Il était crispé, il ne voulait rien montrer. Il serrait ses poings, serrant tellement que ses ongles en transperçaient sa peau.  L’élu pourrait s’en prendre à toi, répliquer de ses poings, se jeter sur toi tel un animal enragé mais il fit un autre choix. Encaisser. Quand on ressent la douleur trop de fois, quelle que soit sa forme, on finit par s’y habiter, s’y accoutumer. Certains y voient même une sorte de plaisir, comme si la frontière entre les deux s’était dissoute, rongée par le mal qu’il a pu vivre.

Mohamed Ali, de son époque avait été souvent pris pour un perdant, il attendait sagement son heure alors qu’il se recevait une pluie de coup, il encaissait et attendait que son adversaire se fatigue pour mieux triompher. Certains pensent que la force se trouve dans notre capacité à frapper sans relâche, mais peut être que c’était là, leur erreur. Peut être que la vrai force est celle d’arriver à supporter quoi que ce soit.  Ali était le meilleur boxeur de tous les temps. Un modèle pour beaucoup. Il était pour Joel. Il finit par lâcher un rire nerveux tout en regardant quelque seconde le sol pour ensuite relever son regard azur vers le tien, écoutant ce que tu avais à dire. Il attendit sagement la fin de ta longue tirade.

Il aurait pu encore une fois, balancer son poing sur ton visage, il en avait envie, ça le démangeait. Mais le loup n’attaque jamais s’il n’est pas sûr de gagner. Et de ses airs d’insolent idiot, il arrivait quand même à réfléchir un minimum. Il avait appris à survivre comme ça et ce n’était pas toi qui allais en changer.  Il te regardait, puis son regard dévia, ses lèvres jusque-là tendu, se transformèrent en un léger sourire qu’il tentait de réprimer. Fenrir se ramenait, il revenait certainement de la chasse, ce vieux loup avait son égo, il aimait trouver sa nourriture par lui-même. Sa mâchoire en était encore recouverte, Joel le regardait alors qu’il se rapprochait, sa main alla naturellement à la rencontre de cette dite mâchoire, ses doigts se perdant à caresser ses poiles souiller du sang de sa proie. L’arrivé du loup diminua le poids qui semblaient peser sur ses épaules. Son regard finit par quitter le prédateur pour se reposer sur toi et finalement, il finit par ouvrir la parole.

« Vous êtes tellement persuadé que votre cause a du sens. Vous êtes tous pareille, alliance, confrérie… J’ai été élevé par un homme comme vous. Avide de pouvoir, au final, il a perdu plus que moi en quittant son combat. Et j’en ai marre qu’on vienne me mêler dans des querelles qui ne me concerne pas. » qu’il fit dans un premier temps, continuant de perdre ses doigts dans le pelages roux du loup, qui restait à ces côtés, son regard fixait son élu se demandait ce qu’il se passait. Joel soupira doucement, il n’avait pas envie d’entendre ce qu’il voulait lui dire. Fenrir restait particulièrement silencieux. Son état d’Anima l’empêchait de donner son avis sur ce sujet. Il voulait protéger Joel mais il ne pouvait pas l’empêcher de faire de mauvais choix. Ca ne tenait qu’au brun de le faire.

« Alors dites-moi où je me trompe ? Je suis curieux de savoir ce qui se cache derrière vos grands discours. » qu’il fit alors, te regardant, déterminé à ne pas changer d'avis.

Il ne retournait pas sa veste en semblant vouloir t'écouter, il s'adaptait juste à la situation. Joel n’était ni bon ni mauvais, il se laissait porter au gré du vent. Les loups étaient presque identiques à leur descendance, battez trop un chien, il deviendra agressif, chérissez-le, il vous chérira en retour. Ils ne connaissent pas le bien ou le mal, c’est l’environnement qui le forge. Il tourna ainsi le dos vers la porte, qu’il ouvrit, Fenrir passa devant et il laissa ouvert derrière lui pour que tu le suives.  Il te laissa dans la pièce principale pour aller dans la cuisine, il attrapa deux bières. Puis revint, il te la lança sans vraiment prévenir. « J’sais pas ce que vous buvez mais j’ai que ça ou de l’eau. » Puis il s’affala sur le canapé avant que Fenrir décide d’en faire autant. Il s’humidifiât alors les lèvres tout en ouvrant sa bière à l’aide du rebord de la table. Il n’avait pas oublié ce que tu lui avais balancé juste avant, il avait juste encaissé pour en revenir plus fort. Ne pas céder à ses pulsions était une victoire.

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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mer 30 Jan - 0:51





RATHER BE
THE HUNTER

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ft.@Joel N. Knight

Il plisse légèrement les yeux. Ses céruléennes descendent lentement sur ton loup, un léger sourire décore son faciès d’une émotion qu’il ne possédait pas. Serket revêt progressivement sa cape carmine, et plus aucune touche de noir semble contraster son apparat. Aleksander passe très furtivement sa langue entre ses lèvres pour les humecter et inspire profondément. Son regard se perdant momentanément sur le décor. Tout en toi lui inspirait un certain dégoût, le déni dont tu faisais preuve l’agaçait… Il n’était pas là pour défendre la cause d’un clan ou de l’autre, aucun d’entre vous ne semblait comprendre. C’était toujours pareil, l’homme fermait les yeux sur les horreurs que commettait son semblable lorsque ça ne le touchait pas. Il s’indigne lorsqu’on le sollicite, préférant de loin son confort et sa neutralité illusoire, sans jamais comprendre que refuser le combat, c’est prendre parti pour le pouvoir déjà présent et défendre leurs idéaux, médiocres ou non. Il hausse finalement les sourcils et souffle avec nonchalance :

« - Parler sans savoir… c’est comme tirer sans visé. C’est un comble pour un homme de guerre, tu ne trouves pas ? »

Serket s’affaisse sur son épaule, sa robe flamboyante étincelle au contact des rayons du soleil. Un sourire sarcastique étire les lippes de l’élu lorsqu’il finit par remonter son regard vers le tien. Ton loup ne l’intimidait pas, les conséquences de sa présence ne valaient rien face à ce qu’il voulait protéger. Ce que tu semblais occulter dans ta bête équation et tes préjugés à deux francs, à peine assez solides pour convaincre un gamin en couche-culotte.

« - Je ne suis pas là pour le pouvoir, mais pour ramener une certaine égalité au sein d’un monde qui a été dérobé aux humains. Les véritables destinataires d’une vie que nous nous employons à faire disparaître. Je ne suis pas là pour te convaincre, mais pour t’annoncer que la guerre commence que tu le veuilles ou non. »

Il retrousse son nez, son regard se ferme, son sourire s’éteint. Sa gorge se serre et une veine saillante se dessine à la naissance de cette dernière pour remonter jusqu’à sa mâchoire et souligne sa colère, ou sa détermination. Il relève très lentement son index dans ta direction, ses iris s’illuminant à chaque mot qu’il prononçait sans plus se donner la peine de les choisir.

« - La guerre ne compte pas, le plus souvent ce sont les innocents qui trinquent, ceux qui n’entrent pas dans la course qui meurent. Tu devrais le savoir. »

Son ton se hausse crescendo, et à chaque coup de parole qu’il effectuait, elle prenait une teinte plus grave. Elle s’éraille, son émotion obstruée par la capacité qui la réprimait. Il se rapproche et plonge son regard dans le tien, les lèvres tremblantes de colère alors que son esprit se refusait le luxe de véritable tout ressentir.

« - Si tu ne participes pas à cette guerre, ça ne fait pas de toi quelqu’un de plus honorable et de neutre. En ne réagissant pas, tu es déjà engagé et tu as déjà choisi ton camp. Tu es tout aussi coupable qu’eux. Tu cautionnes leurs actes. »

Il se recule et lance un regard au loup. Un sourire ironique étirant ses lèvres lorsqu’il constate qu’Anima ou non, rien ne changeait la nature humaine. Le pouvoir, la lâcheté, l’ignorance… la paix était illusoire, une utopie à laquelle personne ne pouvait prétendre, même ces êtres à moitié divin. Leurs capacités sont un fléau qui offrait à l’homme un prétexte nouveau pour se faire la guerre et opprimer les plus faibles.

Il te suit jusqu’à l’intérieur, semblant soudainement calmer sa répulsion. Il descend son regard lentement sur tes mains qui semblaient porter les stigmates de tes propres pulsions. Cela lui arracha un léger sourire dépité. Au moins, tu n’étais pas totalement insensible, il y avait peut-être encore de l’espoir après tout. Il s’installe dans le fauteuil et attrape la bière sans prendre la peine d’ouvrir, il fixe cette dernière et la tourne dans ses mains pour finalement souffler :

« - Ils tuent sans raison, on brave leur autorité et nous sommes condamnés. On a le malheur de frôler le savoir qu’ils tentent de nous dissimuler…. On est exécuté. Si toi ça te plait de vivre dans un climat de répression, tant mieux. Je ne me bats pas pour la Confrérie, pas pour l’Alliance ni pour moi-même. Mais pour eux… Pour tous ces reclus, ces humains qu’on opprime en s’octroyant le droit d’avoir l’ascendant sur eux… les Anima nous offrent des capacités, et on les utilise pour assujettir notre semblable. Tu ne trouves pas ça risible, toi ? Ce n’est pas parce que tu te complais dans ta paille que le massacre n’a pas lieu dehors… le génocide continue, les familles se brisent, les hommes meurent… si un ancien soldat ne peut pas s’indigner d’une telle réalité… alors on est pas de la même trempe, je me fous pas mal de ce que je peux perdre au combat, si mon action permet de sauver une seule des vies qu’ils tentent de dérober. Je ne te demande pas de choisir un camp, mais de te battre. Même si c’est contre moi. L’apathie est le pire crime que l’on puisse commettre en temps de guerre. »

Il n’avait jamais autant parlé de sa vie, mais la flamme de haine qu’il réprimait depuis qu’il était gosse était ravivée au contact de l’origine même de sa détermination. Le pouvoir, il en avait rien à foutre, la Confrérie n’était qu’un moyen. Et les idéaux qu’il y inculquait étaient beaucoup plus honorables que l’oppression exercée par l’opposant.


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Joel N. Knight
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Joel N. Knight
Affranchi
Lun 11 Mar - 17:07

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Un homme de guerre, un surnom qui ne lui sciait guère. Autrefois, c’était ce qu’il avait désiré, dans une quête d’une reconnaissance qu’il n’a finalement jamais eue. Mais maintenant la seule guerre qu’il menait, c’était contre lui-même. Il n’était plus l’ennemi, mais il n’en est pas non plus l’allié. Il était un entre deux, créé par les vestiges d’un passé encore marqué sur sa peau. Une longue ligne droite légèrement rosé, contrastant avec la couleur de sa peau, recouvert d’une marque marquant la fin d’une déchéance pourtant inévitable. Une déchéance marqué par d’innombrables faits, qui, accumulés l’avait fait perdre pied. L’armée en faisait partie, si il avait fait des erreurs dans sa vie, c’était bien celle-ci. Mais il était aveuglé, par cette illusion qu’avait bâtit ce paternel dans son foyer. Il écoutait tes dires et il ne put s’empêcher de lâcher un léger soupire. Tu annonces une guerre mais dans les oreilles de Joel ça ne sonne pas forcément comme tu l’aurais voulu.

« L’homme n’a pas eu besoin d’un anima pour s’entre tuer, de toute manière… » qu’il souffle doucement dans sa barbe, presque désespéré d’en faire partie, de cette race humaine destinée à s’arracher de part et d’autre, dans des guerres pour n’importe qu’elle raison. Au final, la paix n’est qu’une douce illusion, c’est une lutte contre notre propre nature, notre instinct de violence se glisse en nous comme un parasite, attendant sagement son moment, et ainsi se nourrit de notre rage et se multiplie à mesure où elle nous consume.  Les animas étaient là pour leur apporter des valeurs et améliorer ce que l’homme est. Mais ils avaient oublié la nature humaine à toujours être soif d’une puissance qu’elle ne mérite pas.  Il soupira encore, enroulant sa bouteille de bière entre ses doigts noircie par le labeur et les coups qu’il lui a fait subir, frappant de toutes ses forces dans son coussin d’entraînement. Il savait qu’il avait cette violence en lui, il la déversait de manière positive, il refusait simplement d’avoir à l’user envers quelqu’un pour les convictions d’un autre.

Assis sur ce canapé, il fixait non pas l’homme devant lui, mais un point fixe sur la table, pendant quelques instants. Il finit par reprendre ses esprit quand il sentit un poids assez important arriver sur ses cuisses. Fenrir s’était glissé sur le canapé, avait déposé ses pattes le long de ses cuisses et y avait reposer sa tête, grognant tout doucement. Les mains de Joel allèrent se perdre dans la longueur de son pelage d’hiver allant secouer doucement ses oreilles. Calmant ainsi les indécisions venant troubler son esprit au fur et à mesure où il entendait ton discours. Ca ne le laissait pas insensible, loin de là. Tes mots étaient convaincants, peut-être vrai, ou peut être faux mais Joel n’y était pas indifférent. Cependant, il n’était pas sûr d’être capable de s’engager dans un tel dessein. Allant chercher du réconfort dans sa boisson, il en bu quelque gorgé, laissant les bulles et l’amertume de sa bière titiller son palet contracté par sa mâchoire tendue.

Et alors que ta tirade se termina, son regard azur se leva vers toi, esquissant un faible sourire légèrement réprimé. Il n’était plus question d’insolence. Il cherchait simplement les bons mots, et réfléchissait à une décision envisageable. Il n’avait pas la force que tu semblais avoir et s’il l’avait, ne semblait pas en être encore bien conscient. Il devait l’avoir au fond de lui, c’était celle-ci qui lui avait permis de devenir ce qu’il est, vivant.

« Je n’ai pas rejoint l’alliance car ils ont des valeurs que je ne partage pas. Je ne considère pas le loup comme un gage de supériorité. Je ne suis rien de plus qu’un autre humain. Je suis convaincu qu’il n’est pas là pour servir notre égo d’humain. Je n’aime pas cette guerre et je n’ai pas dans l’intention d’user de mon loup pour un dessein comme le leur. Fenrir m’a certes apporté quelque chose que rien d’autre n’aurait pu mais il n’est pas une raison pour moi de détruire mon prochain. Il m’a redonné foi en des concepts que je pensais impossible. » qu’il fit dans un premier temps, il ne cherche pas vraiment à raconter sa vie, seulement à apporter son point de vue peut être sans importance pour toi, mais important pour lui. « Mon choix de rester neutre n’est aucun cas parce que je veux fermer les yeux sur les choses qui se passent. Et encore aujourd’hui, je ne souhaite rejoindre aucun des camps. » il se pinça les lèvres, jouant nerveusement avec l’oreille du loup qui semblait préféré faire sa sieste que s’occuper de leur affaires d’humain. « Je peux cependant vous apporter une aide extérieure en attendant que cette guerre que vous semblez venir m’annoncer arrive. Et si elle arrive alors… Je changerais peut être mon regard sur le sujet. Mais pour l’instant, je préfère garder mes distances. »



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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Dim 31 Mar - 22:31





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than the prey

ft.@Joel N. Knight

Ses céruléennes descendent progressivement sur les stigmates que portaient tes poings. De fines écorchures, des cicatrices qui témoignaient d’une colère et d’une hargne que tu tentais probablement de réprimer et que tu ne dirigeais que contre toi et toi seul. Son menton se soulève et il continue sa contemplation avec une certaine minutie. Il n’avait trop parler que pour ajouter quoi que ce soit à ce dialogue. Les simagrées qu’il pourrait te servir, ne feraient que recouvrir la véracité de ses propos d’une illusion grotesque et inutile. Il s’en exemptait avec la grâce qui le caractérisait : sauvage et féline. Un léger sourire lui est extorqué lorsque tu reprends la parole. Il pouvait se targuer d’avoir ce don de persuasion, d’être un leader né et de pouvoir mener les troupes sur le sinistre champ de bataille… Mais il n’en portait aucunement le triomphe, quelle gloire pouvait-on bien arborer lorsque nous avions la capacité de mener vaillamment à l’échafaud tous les indignés et toutes les têtes brûlées avides de justice ?

Aleksander quitta les chemins sinueux de ton expression pour s’attarder sur l’Anima qui te vouait une loyauté inébranlable. Si un animal aussi majestueux t’avait choisi pour compagnon de route, tu ne devais pas être si mauvais après tout. Les apparences que tu offrais volontiers aux impudents qui osaient te demander des comptes, n’étaient en réalité que les séquelles d’une guerre qui n’avait jamais pris fin en toi. Ses doigts se serrent instinctivement sur la bouteille qu’il tenait. Son regard s’était terni et perdait de sa lumière, il venait de se perdre dans ses pensées et Serket changea d’épaule. Comme si son frère d’âme pouvait, par ce geste, le ramener à lui et lui éviter les quelques inconvénients qui pourraient découler d’une telle distraction.

« - Je suis ravi d’entendre un tel discours. »

Il remonte un regard légèrement plus ouvert vers le tien. L’on pouvait percevoir une lueur de soulagement dans ses prunelles qui détendait ses muscles et lui fit pousser un léger soupir. Il était probablement satisfait de voir qu’en ce monde, il existait encore des humains non désireux d’écraser les siens sous prétexte qu’il ait un quelconque pouvoir. Un sourire plus sincère lui écorche les lèvres et son amertume se distille dans une expression presque joviale. Il bascule sa tête en arrière et dépose ses bras sur les accoudoirs du fauteuil en poussant cette fois-ci, un véritable soupir de soulagement.

« - Putain, un instant j’ai eu peur de t’entendre me dire que tu te fichais pas mal du sort des victimes de l’alliance. »

Seket venait de se crisper et les poils de la nuque du jeune guerrier se hérissait sur sa nuque. Il fronce les sourcils et lance une œillade à son Anima qui le sermonnait de prendre autant ses aises face à un homme dont il ne connaissait rien. Il avait baissé sa garde un instant, mais il ne le faisait pas avec n’importe qui. Ses yeux se déposent à nouveau sur toi, et son sourire ne faiblît pas. Que du contraire, il avait une parfaite confiance en tes idéaux, qu’importe que tu veuilles ou non rejoindre la Confrérie, ta seule détermination et tes seules valeurs suffisaient à lui inspirer du respect.

« - Je suis content d’avoir pu discuter avec toi. » Il se redresse en s’aidant des accoudoirs et incline son regard tout en venant masser sa nuque.

« - Je ne te demande pas de rejoindre mon camp, je respecte ta décision. Tu connais à présent ma position. »

Il agrandit lentement les yeux en sentant son téléphone vibrer dans sa poche. La sonnerie n’était pas perceptible, ce qui lui indiquait qu’il s’agissait du téléphone qu’il utilisait uniquement pour ses affaires personnelles. Il attrape son cellulaire d’une main adroite et porte le combiné à son oreille avant de siffler :

« - J’arrive tout de suite. »

Il lève les yeux au ciel, la Confrérie n’avait rien à voir avec cet appel, mais tu ne pouvais réellement le savoir. Il se dirige vers la porte d’entrée pour prendre congé de façon solennelle. Mais il s’arrête au moment où sa main frôle la poignée, il se tourne de biais et fixe ton loup avant de remonter son regard vers ton visage.

« - Je peux te demander un service ? Il n’est pas question de guerre ni de camp ni de la Confrérie. J’aimerais juste que tu me suives. »

Il était conscient que te faire une telle requête sans plus amples explications était risqué. Mais il s’adressait à toi en tant que compagnon, non en tant que bras droit de la Confrérie. Et son seul regard l’affublait d’une sympathie qui le surprenait lui-même. Il ouvre la porte et hausse les épaules afin de rejoindre sa moto garée non loin. L’appel n’était pas critique, il avait l’habitude… mais il préférait se charger de ces quelques petits détails lui-même.


@Legendary
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