Tomorrow lies in an old box. || Ft. Cameron



 

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Tomorrow lies in an old box. || Ft. Cameron

Anonymous





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Dim 7 Oct - 18:50
Tomorrow lies in an old box.
Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young


On pense tout savoir. On considère comme acquis des choses qu'on ignore. Laissez-moi vous dire une chose: on ne sait rien. Pas avant que le voile ne tombe, pas après que le brouillard se dissipe, et certainement pas lorsqu'on se tient en haut de la montagne, là où plus aucun chemin n'est là pour nous guider.

En l’occurrence, il s'agirait plutôt d'un gouffre, sombre, froid et humide. Celui de ma peine. Car lorsque Clara est morte, beaucoup de choses se sont passées que je n'ai pas pu réaliser, trop occuper à pleurer sa perte pendant que mes tripes se tordaient d'une colère sans nom pour l'homme qui l'a tué. Des années se sont écoulés durant lesquelles je ne découvrais qu'au compte goutte les milliers de tâches qu'elle ne serait plus là pour faire avec moi et l'une d'elle, mais pas des moindres, concerne ses affaires.

Sa maison est devenu un sanctuaire que je n'ose pas toucher. Je n'ose pas y entrer, je refuse de m'en débarrasser, je châtie ceux qui s'en approchent. Enfin, j'aimerais bien. C'est peut-être malsain, mais je ne peux pas contrôler ça. Je ne peux simplement pas tourner la page, pas tant que l'Autre vivra. Mais parfois, dans des journées moins bonnes que les autres où j'ai simplement besoin d'elle, je me surprend à glisser la clé dans cette serrure pour ouvrir la porte. Je me torture à redécouvrir encore et encore ces pièces drapées de draps blancs, à soulever la poussière de quelques pas sur le plancher de bois, à sentir l'odeur de renfermée dans laquelle je retrouve un soupçon fractionnaire de son odeur à elle.

Parfois, je me laisse tomber par terre et j'ouvre quelques cartons que Victor et moi avons fait au tout début. Je regarde des photos, je tris des trucs et choses qu'on a tous sans s'en rendre compte. Elle gardait de manière consciencieuse tout un tas de tickets de caisses, juste au cas où. Je ne l'ai jamais réalisé avant de tomber sur le classeur où elle les mettait en rangeant.
Et ce jour-là n'a pas été bien différent des autres mauvais jours. J'ai profité de la soirée de fermeture hebdomadaire pour faire la route jusqu'à la maison, j'ai poussé la porte, je me suis laissé tomber dans le salon à même le sol, et j'ai ouvert un carton. Puis un autre. Puis un autre. Des cartons que j'avais déjà ouvert avant, plusieurs fois, mais pas celui-là. Celui-là, je ne l'ai pas fais, je ne l'ai jamais vu. Celui-là, Victor ne l'a jamais touché. Il se trouvait au-dessus de l'armoire, même pas caché, avec mon nom écrit dessus au marqueur noir: c'était son écriture.

C'était comme une bouffée d'oxygène. Une trouvaille qui me donnait l'impression qu'elle était encore là, avec moi.
À l'intérieur, j'y ai découvert une pile de feuilles de papiers, reliées de plusieurs anneaux de plastiques. Il s'agissait d'un manuscrit. Des recherches poussées sur les Animas félins: le chat, le tigre, la panthère et j'en passe. J'y ai passé la nuit. À la lueur d'une vieille lampe, je l'ai dévoré d'une traite, quitte à m'en cramer les yeux. Je refusais de le poser, même si j'étais exténué. Et à la fin, sur la dernière page, je découvrais deux écritures différentes. D'abord une annotation "C. D. Young", l'auteur. Puis une autre annotation, avec l'écriture de Clara: "Cameron D. Young. Ancien militaire. Voir académie."

Je n'ai jamais compris pourquoi elle avait cet ouvrage, ni comment elle était tombé dessus. Pas plus que comment elle était au courant pour l'académie et tout ce monde caché alors que je voyais des tigres dans mes rêves. Ce que j'ai compris, en revanche, c'est que cet ouvrage était pour moi, d'une manière ou d'une autre, il était là pour que je le trouve, alors je l'ai emporté avec moi. Je l'ai relu, une fois, avant de me concentrer sur son auteur. Clara n'avait pas fait ses recherches avant moi uniquement par curiosité littéraire. Elle devait certainement penser que ça pourrait me servir, et comme toujours, je lui ai fais aveuglément confiance.
À mon tour, j'ai cherché cet homme. D'abord à l'académie pour voir s'il y avait été étudiant, puis dans le public via cette piste militaire. J'ai téléphone à beaucoup de monde, envoyé autant d'email et de lettre sans jamais me demander pourquoi je le cherchais. Et une fois face à lui, qu'est-ce que je pourrais lui dire? "Salut, ma sœur  a trouvé ton manuscrit, alors je t'ai cherché mais je sais pas pourquoi.", on fait mieux. Je pourrais toujours justifier ça en le lui rendant, mais et après?

Depuis mon bar, dans mon temps libre, j'ai secoué pas mal d'arbres pour voir ce qu'il en tomberait, réalisant bien vite que cet homme n'était pas si clair que ça... Pas que ça m'ait arrêté pour autant, jusqu'à ce que mes recherchent me conduisent à Glasgow, déplacement pour lequel je décide de fermer le bar quelques jours et réserver une chambre dans un petit hôtel du centre-ville.
J'ai quelque chose à découvrir. Je le sais. Je suis incapable de définir quoi, mais je peux le sentir. Et s'il est lié à ça, alors je le découvrirais aussi.
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Cameron D. Young
Age : 41
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Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Dim 7 Oct - 22:40

Cameron
D. Young

Tobias
G. Lane

「 In a old box 」
Les nuages gonflés de colère, crachés leurs venins et semblaient mener une guerre sans merci pour la suprématie du ciel. Ne laissant à aucun moment la lune percée le firmament. Ils se regroupaient en une masse colérique, compacte et sombre. La pluie battait les carreaux des fenêtres et martelait les toitures. Est-ce qu’elle était frustré de ne pas pouvoir entrer ? Il était difficile de discerner clairement les murs des bâtisses du Quartier Finniston. En temps normal, c'était un endroit très vivant où de nombreuses habitations et commerces arpentes les rues. Majoritairement fréquenté par la communauté des Affranchis, elle était le terrain de chasse privilégié de la Confrérie.

Plusieurs torrents s’étaient formés dans les jardins et les rues, emportant avec eux les parterres de fleurs et les déchets. Le vent soulevait les effluves nauséabonds de la terre et de la ville, avant de tenter de s’engouffré dans les chaumières. Cameron était encapuchonné dans un long manteau noir. Il tenant un large parapluie qui affrontait vaillamment la colère du vent. Son visage était fermé et tourné en direction de l’un des nombreux hôtels de la ville.

Depuis quelques mois, les contacts de Cameron s’étaient agités. Plusieurs d’entre eux l’avaient alerté que quelqu’un tentait de retrouve sa trace. Qui était-il ? Pourquoi le cherchait-il ? Comment connaissait-il son nom ? Cameron n’aimait pas avoir le sentiment d’être une proie que l’on traque… Fidèle à la maxime « la meilleure défense est l’attaque », c’était à lui d’inverser la tendance. Traquer et repérer l’assaillant avant que ce dernier ne le trouve !

Il avait fait le tour de son carnet d’adresse : Rae vivait sa vie sans se préoccuper des agissements de son ex-compagnon, les lions ne semblaient pas avoir pris la décision de lancer d’attaque frontale, aucun tueur à gage n’avait encore reçu de contrat pour lui ôter la vie. Encore ces questions : Qui est-il ? Pourquoi le cherche-t-il ? Il avait finalement réussi à glaner quelques informations et à balader l’inconnu un moment… Mais il était temps de mettre fin à cette mascarade. L’un des contacts de Cameron avait diffusé de fausses informations, poussant l’intrigant à mener ses recherches dans la plus grande ville d’Écosse, Glasgow. Il avait ensuite été particulièrement aisé de repérer les nouvelles réservations et le numéro de chambre du suspect.

« 20h30. Rendez-vous au restaurant Trattoria Peppone. » voici le message que devait transmettre le réceptionniste à Tobias G. Lane, le nom ayant réservé la chambre. Un nom d’emprunt surement, trop proche du nom de la créature « Tobi » d’Harri Protter pour être un hasard. Cameron tourna les talons et rejoint Lyre, sa panthère, dans une ruelle sombre proche de l’entrée de l’hôtel. Elle avait pris la forme d’un petit félidé, proche de l’apparence d’un chat noir. Ils attendirent plusieurs dizaines de minutes avant d’apercevoir un homme blond quitter l’établissement.

« 20h10, il faut environ 10 minutes pour se rendre au restaurant. C’est notre homme ! ». Il correspondait à la description que lui avait transmis ses contacts : un blondinet, à l’expression farouche et un peu plus athlétique que la moyenne, formé chez les lions.

Lyre fut la première à s'élancer à la poursuite de notre « Tobi-as », plus rapide, plus svelte et plus silencieuse que l'énorme masse de muscle qui lui servait d'Élu. Cameron lui emboita le pas à une distance respectable, usant de ses capacités pour adopter une démarche et une attitude qui n'alerterait pas sa proie jusqu'au restaurant. Celle d'un homme se protégeant difficilement de la pluie, approchant de la quarantaine, légèrement bedonnant, courbé et nonchalant. Il rentrait chez lui après une sortie avec de vieux amis.

« 20h25, on dirait que notre Tobi est un mou du genou ». Cameron souri, son adversaire était naïf et facilement manipulable. Un enfant aurait été plus difficile à tromper ! Lyre s'était abritée de la pluie dans un carton et faisait sa toilette. Elle avait l'air satisfaite, mais elle laissait transparaitre une humeur joueuse et étrangement espiègle. « Qu'est-ce que tu as encore fait ? » Elle leva sa tête souveraine vers son élu, quittant sa position assise, prête à répondre... Puis, elle se retourna et se rassit pour continuer sa toilette… Lui tournant le dos. « Va s'y, fait ta chatte mouillée ! Lâcheuse ! ».

Il était temps de tirer les vers du nez à notre invité ! Cameron avait payé l'un de ses contacts pour tenir la discussion à Tobi, ils étaient assis près du bar et devait parler de la pluie et du beau temps. Le contact orientant volontairement la discussion sur des sujets sans importances, poussant Tobi à boire. Cameron retira son manteau et entra à son tour. Il s'assit au bar, tournant légèrement le dos à nos protagonistes, mais écoutant discrètement la discussion.

«… Oui, moche depuis plusieurs jours, je t'le dit ! »« Oh ! Au sujet de Young… C'est pour ça que t'viens me voir, hein ?» Le contact avait aperçu Cameron et commença à avancer les pions de leur mise en scène. Le plan était simple : faire parler l'inconnu, le pousser à boire afin qu'il est envie d'uriner, le tuer sur la cuvette des toilettes, si nécessaire.

« C’est pas un homme à qui t’peux te frotter comme ça, tu lui veux quoi ? »

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Dim 7 Oct - 23:29
Tomorrow lies in an old box.
Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young


Un hôtel, une chambre simple, mais agréable, avec sa salle de bain, sa télé et son grand lit. Une hôtesse d’accueil sympathique et un mot fait passer par elle. Ça fait très détective privé des années 80... Et je dois admettre que ça fait surtout un peu flipper. Pourtant, je ne devrais pas être si étonné que ça. Après tout, avec cet enchaînement de contact, les uns après les autres, je devrais être un peu habitué à ces méthodes. Pas que je me sois retrouvé à traiter avec une quelconque mafia, mais un aveugle aurait remarqué que ces types n'étaient pas totalement clairs. Pas nécessairement totalement louches, mais passons. À moi d'être prudent.

20h30, c'est l'heure que le mot stipulait. Calculer le temps de trajet à pieds n'est rien avec les nouvelles technologies, alors sachant qu'il me faut une dizaine de minutes, je décide de partir en avance. Je ne suis pas pressé. Ou en tout cas, c'est l'apparence que je donne. J'ai hâte de le trouver, et pourtant j'ai un peu peur également. Ce que j'ai appris de lui a quelque chose d'assez impressionnant il faut dire, et j'en sais trop peu.
La pluie ne m'aide pas, je l'admet. On y voit pas grand chose entre la nuit qui approche et le temps qu'il fait, alors les mains dans les poches et ma capuche sur la tête, je brave l'orage qui se déploie au-dessus de nos têtes et remonte la rue en direction du Trattoria Peppone.

J'aurais dû anticiper le mauvais temps, mon erreur.

Entrer, balayer la salle du regard, c'est quelque chose que je commence à faire par habitude. Peut-être ai-je ça dans le sang, peut-être suis-je bon élève ou peut-être le Tigre est-il dans ma tête à m'aider? Avec tout ça, je ne me pose plus vraiment de question. Au lieu de ça je m'installe et j'attends. J'attends un peu, quelques minutes, puis je vois l'homme approcher, parler, proposer un verre, parler encore. À croire qu'il ne veut pas en venir au but... Et puis finalement il y vient, mais ce n'est pas pour rien, ça je peux le voir sans difficulté. - « C’est pas un homme à qui t’peux te frotter comme ça, tu lui veux quoi ? » - Rien de bien méchant. - Dis-je en m'installant sur le tabouret à la gauche de Cameron, tournant la tête vers lui comme si tout ce qui venait de se passer était d'un naturel absolu. - Je voudrais simplement lui parler.

Dans le dos de Cameron, son contact et le grand blond qui jouait mon rôle ne peuvent pas rater mon entrée, j'ai parlé assez fort pour nous quatre.

Moi? Génie stratège? Non, bien sûr que non. Mais je ne suis pas stupide pour autant, et l’enchaînement d'informateurs a été aussi louche que long, trop long. Trop... vague. Cette rencontre-ci, ce mot laissé à l’accueil, je ne lui offrais pas plus de confiance que de crédit, alors en entrant dans le restaurant je me suis fais discret et j'ai proposé un peu d'argent à un type qui était déjà là, grand, blond, bien foutu et les yeux bleus, pour aller s'asseoir au comptoir le temps que j'arrive, pendant que moi j'attendrais à sa table où lui-même patientait avant l'arrivée d'un couple d'amis. D'ailleurs, aussitôt me suis-je installé qu'il se lève et se replie à sa place d'origine sans plus un mot.

Mon grand plan machiavélique s'arrête là cependant, je n'ai pas calculé dix coups à l'avance, pas plus que je sais ce que je dois faire maintenant que je peux presque sentir sa chaleur corporelle et la force qu'il dégage comme si elle pouvait m'étrangler sans qu'il ne bouge. Ou peut-être qu'il peut? J'en sais foutre rien, c'est pas rassurant. Cela dit, mon idée était de marquer un point: peu importe qu'il se fasse traquer et que mes questions l'inquiètent, je n'apprécie pas de me faire balader. C'est peut-être bête à dire vu la situation où clairement, c'est dans son bon droit, mais je n'ai jamais été une marionnette. Et je ne le serais jamais.

C'est tout ce que je souhaite. Discuter. - Et pour preuve de bonne fois, non sans bouger avec lenteur et précaution, je sors de ma poche intérieure une feuille de papier pliée en quatre que je déplie et pose sur le comptoir entre nous deux: il s'agit de la page de couverture du manuscrit, un objet qui, je l'espère, lui montrera que je ne suis pas là pour plus que ce que je lui présente. - Autour d'un verre? C'est moi qui offre.
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Cameron D. Young
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Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Lun 8 Oct - 21:36

Cameron
D. Young

Tobias
G. Lane

「 In a old box 」
- « Rien de bien méchant… Je voudrais simplement lui parler ».

Cameron leva un sourcil faussement non surpris en sentant un homme se glisser près de lui. Aussi naturellement que… «… qu’un chaton mouillé dans les jupes de sa mère », pensa Lyre d’un ton joyeux. Cameron souri, le blondinet empestait le félidé humide à plein nez. Il aurait aimé l’avertir que plusieurs individus c’étaient arrêté de discuter pour les écouter... L’avait-il remarqué ? « Faut faire plus attention à ton environnement, chaton », pensa-t-il. La Trattoria n’était pas qu’un simple restaurant italien de Glasgow, c’était l’un des plus importants lieux de recrutement de la Confrérie. Cameron avait formé plusieurs des élus présents dans la pièce : Ils n’interfèreraient pas, connaissant les capacités de leur formateur… Mais ils ne montreraient aucune hésitation à terminer le travail le moment venu, prompte à en faire baver à une pupille du Lion.

- « C'est tout ce que je souhaite. Discuter… Autour d'un verre ? C'est moi qui offre ».

Tobi avait sorti un morceau de papier pour le poser entre eux, à la manière d’un film de série B. C’était la page de couverture de l’un de ses nombreux brouillons disparus. Cameron planta ses yeux céruléens dans ceux de Tobias. Ses lèves dévoilèrent un sourire carnassier, des canines aiguisées, une fossette espiègle jouant dans sa barbe. La situation était plus drôle qu'il ne l'aurait pensé.

Lyre, particulièrement curieuse, c’était rapproché du porche du restaurant. L'Ombre de la Panthère était une énergie à la frontière du monde des vivants. Elle s'en était servi pour surveiller son Potentiel et, maintenant, pour épier sa cible, Tobi. Lyre décrivait cette « Ombre » comme étant la matérialisation de sa volonté. Cameron avait sa propre explication : Pour avoir été traversé par cette énergie plus d'une fois. Il avait entre-aperçu une froide profondeur obscure… celle de l’instinct d’un prédateur surveillant sa prochaine victime.

Bref, ne nous égarons pas ! Voici un Cameron suffisamment pris au dépourvu pour lui donner envie dégorge le blondinet dans les toilettes, mais beaucoup trop malicieux pour laisser passer une occasion de jouer avec de la nourriture. Il fit un signe à son contact et les discussions reprirent leurs cours. Il était peut-être dans véritable film de mafieux, finalement ? Cameron n’aurait pas été étonné d’entendre la musique jazz du restaurant être remplacé par la mélodie du Parrain.

Tobias était un homme dans la trentaine, ses mèches blondes étaient en bataille, ses yeux étaient aussi bleus que les siens et il portait un petit sourire enjôleur d’adolescent pré-pubère. Est-ce qu’il avait un air de ressemblance ? Ses vêtements laissaient apparaître un corps travaillé, mais manquant de rigueur. Quelques choses chez cet homme, rappela à Cameron son ancien meilleur ami. Une coquetterie dans le regard ? Une gêne semi-voilée ? Une extravagance comportementale dissimulée ? Un sourire dans des moments inopportuns pour un homme, un regard dans des endroits où d’autres ne se risqueraient pas, la recherche d’un contact visuel.  Ces signes annonciateurs n’étaient qu’une résultante de certaines perceptions qu’il recevait depuis qu’il était l’élu de Lyre. Cameron y avait été plusieurs fois confronté et connaissait l’exact manière d’y répondre.

Toujours assis sur le tabouret du bar dans son costume italien, lui aussi, il se pencha en direction de son nouvel interlocuteur. L'ombre de sa carrure fut la première à atteindre son objectif. Il finit par être suffisamment proche pour que cette dernière englobe complètement son visage. Pris au piège dans l'obscurité qu’il projetait, Tobi ressemblait à un animal sur une route de campagne, peut-être paralysé à l'approche des phares d'une voiture ? Une lueur de défi éclairée le regard de Cameron, encadré par ses sombres cheveux blonds. Tandis que sur son visage s'épanouissait l'un de ses plus beaux sourires, celui mêlant sauvagerie, ironie et une sensualité dangereuse.

- « Est-ce que tu es sûr d’avoir l’âge de boire ? ».
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Lun 8 Oct - 22:48
Tomorrow lies in an old box.
Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young Ft. Cameron D. Young


Il est grand, ce type. Plus grand que je l'avais anticipé malgré les photos. L'épaisseur de son corps, elle en revanche, je l'avais anticipé. Mais maintenant que je me retrouve face à lui, je dois bien admettre qu'il est impressionnant. Attirant, mais surtout impressionnant, et pas dans le sens d'une quelconque adulation. Il ferait presque flipper, quoi que je suppose que c'est l'objectif de toute cette gestuelle. J'en ai vu des tas dans mon bar, des petits, des grands, et si y'a une chose que mon boulot a pu m'offrir, c'est bien cette expérience de l'observation. On sait jamais ce qu'on a en face, si le type va poser soucis, s'il va s'écrouler après trois verres, ou s'il va faire sa soirée sans problème et rentrer chez lui avant minuit.

Lui, je le vois mal s'écrouler, et encore moins alors qu'il semble grandir pour mieux m'englober de son aura de supériorité. Je suis plus grand que lui, c'est un fait physique, et pourtant je me sens tout petit face à lui. Et je déteste cette sensation. - « Est-ce que tu es sûr d’avoir l’âge de boire ? » - Un sourire amusé barre mes lèvres, clairement pour contrebalancer mon inconfort, et mon regard s'ancre dans le sien dans un effort de ne pas fléchir face à lui. Il essaye de me jauger, je ne suis pas dupe, et quoi que son attitude fait son effet, je tente de garder la tête froide. - J'ai une carte d'identité et une licence de bar qui le prouve - Un barman mineur... Est-ce seulement légal? Honnêtement, j'en sais rien, c'pas comme si la situation s'était vraiment présentée à moi.

Alors? Un verre? Pas d'verre? Honnêtement, ça peut très bien être de l'eau. Je ne suis pas là pour parler potin et passer la soirée. - Non, si c'était pas clair, j'apprécie toujours pas qu'on essayer de faire mumuse avec moi. - Je suis venu parler de ça. - Dis-je en tapotant un des coins de la feuille entre nous. - Maintenant si j'ai fais fausse route, je peux tout aussi bien rentrer chez moi, mais si tu as bien voulu venir ici ce soir, j'ose croire que ce n'est pas pour rien. - D'un regard habitué, je capte celui du barman pour qu'il vienne prendre notre commande. - Cela dit, je préférerais quand même ne pas être venu jusqu'ici uniquement pour tes beaux yeux. - Et voilà le barman qui arrive. - Un rhum ambré pour moi. - Et je tourne mon regard vers Cameron, autant que le barman qui attend sa commande. Au moins, voilà une opportunité toute simple de savoir s'il veut donner une chance à cette conversation, ou s'il veut juste en finir au plus vite. Pas que je sache quoi dire, d'ailleurs...
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Cameron D. Young
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Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Mar 9 Oct - 21:15

Cameron
D. Young

Tobias
G. Lane

「 In a old box 」
C’était un sourire… Oui ! Un sourire !

- « J'ai une carte d'identité et une licence de bar qui le prouve… Alors? Un verre? Pas d'verre? Honnêtement, ça peut très bien être de l'eau. Je ne suis pas là pour parler potin et passer la soirée. Je suis venu parler de ça. ». Tobi tapota la feuille qui se trouvait entre eux. « Maintenant si j'ai fais fausse route, je peux tout aussi bien rentrer chez moi, mais si tu as bien voulu venir ici ce soir, j'ose croire que ce n'est pas pour rien. Cela dit, je préférerais quand même ne pas être venu jusqu'ici uniquement pour tes beaux yeux. », il se tourna vers le barman « Un rhum ambré pour moi ».

Tibias aimait beaucoup les monologues, visiblement… Cameron préférait le subtil et les non-dits, il aimait lire les réponses dans les yeux de ses interlocuteurs. Il ne se risqua pas à la boutade habituelle : « Ah ! Parce que tu trouves que j’ai de beaux yeux ? », même si cette dernière l'avait fortement démangée. Il fut traversé par une humeur boudeuse, « Les jeunes ne savent plus rire de nos jours », pensa-t-il avant de tourner son visage espiègle vers l’employé. Notre protagoniste ne buvait pas d’alcool et n’aimait pas l’amertume du café…

- « Un thé vert avec un nuage de lait ».

Pas très crédible venant d'un soi-disant « mafieux » à la solde d’une obscure organisation révolutionnaire. Le barman laissa échapper un sourire en coin, il attendait peut-être que l’armoire à glace, qui se trouvait devant lui, lui demande « une blonde écossaise, mon gars ! ». Il laissa ses clients avant de revenir avec la commande.

- « Messieurs, voici un rhum ambré des vallons d’Argyll, vieilli en fût de Sauternes… et un thé vert avec du lait ».

Vraiment ? Le p’tit barman brun avait volontairement laissé un temps entre l’annonce des deux breuvages, accentuant l’effet de contraste. La crédibilité de notre protagoniste venait de descendre d’un cran. Est-ce que c’était de sa faute s’il préférait le doux et le sucré ? D’un regard mauvais, il observa le barman s’éloigner, beaucoup trop fière de sa raillerie. Depuis quand Cameron se laissait marcher sur les pieds comme ça ? Dans sa jeunesse, il aurait attendu la fin du service de l’employé afin de lui refaire le portrait dans une ruelle sombre. Il attrapa le sachet de thé et le plongea dans sa tasse en éloignant la petite carafe de lait. Il finit par prendre la page de couverture froissée…

Manuel d’instruction à l’attention des Felidae
Pantherinae et Felinae

Le titre était mauvais ! Le terme « Instruction » était issu du monde militaire, il signifiait « éducation » et avait une connotation autoritaire. Les mots choisis étaient aussi beaucoup trop spécifiques et ne donnaient presque aucune information à un public novice… C’était l’un de ces premiers manuscrits, certainement oublié dans un café ou une station de métro.

- « Qui t’a dit que j’étais l’auteur de ce torchon ? » Cameron reposa la page devant lui. « Et que peut faire son auteur pour un toi ? »… Il fit une pause « Tu as un chat qui a besoin d’être dressé ? ».

Il quitta son thé et reposa son regard sur son interlocuteur. Durant quelques instants, il pensa qu’il était peu probable que cet homme soit un simple humain. Son manuscrit aurait été envoyé à la corbeille, perçu par le commun des mortels comme une œuvre de pure fiction. De plus, l’odeur de Tobias était caractéristique de la famille des grands félins, les Pantherinae, dont Lyre faisait partie… En parlant d’elle, elle mourrait d’envie d’entrer dans le restaurant pour se rouler dans l’odeur du blondinet et de s’en repaitre.

Bref ! Par élimination notre invité est un potentiel ou un élu, du tigre ou du jaguar. Les lions étaient reconnaissables, arrogantes ils montraient leur face dès qu’une occasion le permettait. Cameron planta son regard dans celui de Tobias, une nouvelle fois, soutenant négligemment sa tête en l’appuyant sur son poignet… Un souvenir de son ennuyeuse jeunesse. Le jeune homme ressemblait à ses frères, qu’il n’avait pas vu depuis bientôt 8 ans. Son regard se fit plus chaleureux, plus doux. Durant quelques instants, il couva Tobias du regard et descendit le long de sa nuque, de ses épaules, de ses pectoraux, de son ventre, gratifiant la chute de reins de Tobi d’un sourire… cette partie-là ne correspondait pas à celle de sa fratrie, mais plutôt à celle de son ex-compagne.

Son attention remonta le long du corps de son interlocuteur, aussi lentement qu’elle était descendue. Il s’installa plus confortablement sur son tabouret en échangeant son masque de mafieux féroce contre celui de l’inconnu prêt à écouter une longue histoire… Il avait décidé d’accorder son temps au blondinet :

- « Puisque tu n’es pas venu jusqu'ici pour mes beaux yeux… ». Son orgueil était un peu déçu. « Laisse-moi donc te demande quel est ton nom et la raison qui t’amène à rencontrer un homme, un inconnu, un soir de semaine dans une ville qui n’est pas la tienne ».

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Mer 10 Oct - 14:29
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Un thé vert avec un nuage de lait - Voilà qui est surprenant. Je lui aurais prêté un gout pour la bière. Et vu la tronche du barman, lui aussi. Pas nécessairement le scotch ou le whisky, et certainement pas tout ces autres alcools un peu plus... exotiques. L'autre option aurait été de l'eau, c'est bien pour ça que je l'ai proposé d'ailleurs, car il aurait pu être un de ces types qui préfèrent garder tous leurs moyens et leurs réflexes. Mais un thé vert? Disons que ça renvoie pas une image bien effrayante. Accessoirement, tous les gros méchants des films d'espionnage sont britanniques et doivent boire du thé, c'est logique, c'est culturel. Quoi que c'est de l'eau aussi. Ça entre dans ma seconde théorie.

Moi je m'en tiens à mon rhum, j'ai besoin de me détendre un peu vu la situation, et un peu de rhum n'entachera pas mes réflexes. Enfin, si j'en ai. C'pas comme si j'étais dans ma zone de confort.

Messieurs, voici un rhum ambré des vallons d’Argyll, vieilli en fût de Sauternes… et un thé vert avec du lait. - La pause au milieu me tire un sourire discret, même si elle n'a rien de bien professionnelle, il faut admettre que ce choix reste surprenant. Et pendant que, lui, s'éloigne, et l'autre plonge son thé dans son eau chaude avant de prendre la feuille de papier, moi je prends une petite gorgée de rhum. Et il est très bon ce rhum, d'ailleurs. - Qui t’a dit que j’étais l’auteur de ce torchon ? - Dieu? - Et que peut faire son auteur pour un toi ? - Siroter gentiment son thé? - Tu as un chat qui a besoin d’être dressé ? - Un jour peut-être. - Réponds-je distraitement. Cette simple phrase, dans la bonne oreille, peut certainement répondre aux deux dernières questions, si effectivement il est un Élu comme je le suppose à partir de ce que j'ai lu du manuscrit. Ou au pire, il sait, et c'est du pareil au même. - Et ton nom et tes initiales étaient écrites à la fin. Ma sœur a trouvé ton nom complet.

Est-ce que j'ai bien fais de la mentionner? En même temps, c'est pas comme si il pouvait l'atteindre désormais, mais j'ai la sensation que lui mentir ne serait pas une bonne idée. Comment pourrait-il me faire assez confiance autrement? Moi, l'étranger sous tout un tas de variable qui débarque dans son environnement pour poser des questions.

Buvant une nouvelle gorgée de mon rhum, légèrement plus grosse que la première qui a habitué ma gorge à la légère brûlure de l'alcool derrière l'ambre sucrée et épaisse, je le surprends à me décortiquer du regard sans la moindre forme de retenue. Pas que je le regarde faire, mais un imbécile ignorant et bourré de drogue sentirait son regard aller et venir le long de son corps. Je devrais être habitué, d'une certaine manière, mais avec lui je ne sais juste pas à quelle sauce je vais être manger et ça a quelque chose de pas vraiment sécurisant.

Puisque tu n’es pas venu jusqu'ici pour mes beaux yeux… - Sa posture a changé, autant que son regard. Il a l'air plus avenant, prêt à écouter, et je suis incapable de savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Néanmoins, l'accroche me tire un sourire amusé. - Laisse-moi donc te demande quel est ton nom et la raison qui t’amène à rencontrer un homme, un inconnu, un soir de semaine dans une ville qui n’est pas la tienne. - La voilà, la question. Cette question à laquelle je ne suis pas sûr de pouvoir répondre. Pourquoi. - Tobias. - Dis-je simplement, supposant que si je connais déjà son nom, il semble normal qu'il soit sur le même pied d'égalité. D'autant que, s'il sait que je ne suis pas d'ici, je doute qu'il ne lui faille beaucoup d'effort pour obtenir mon nom complet. Il le connait peut-être déjà. Pourquoi me l'avoir demandé alors? Un test? Devrais-je lui montrer que je ne suis pas dupe? Encore? Non. Autant éviter de se faire passer pour plus intelligent que je le suis, pas envie de passer pour un gars suffisant. Jouer la comédie avec lui ne me parait pas être la bonne stratégie.

Je suis tombé sur ce manuscrit en rangeant quelques affaires. Je l'ai lu uniquement parce que ma sœur l'avait acquis avant ça, et je pense que... - Comment dire ça. - Je pense que j'ai besoin d'un coup de main, et que tu pourrais avoir des informations qui m'aideraient. - Je bois une toute petite gorgée, encore, pour me donner contenance, avant de marmonner pour moi-même. - Il va être fier tiens... - Le Tigre, grand solitaire, et son Potentiel qui demande de l'aide à un autre plutôt que se démerder tout seul. Suis-je en train de faire l'opposé de ce que je devrais faire?
Mon regard se pose d'abord sur la feuille déformée par les pliures, puis remonte jusqu'à son visage pour s'ancrer dans le sien une nouvelle fois. - Ton manuscrit m'a rappelé certaines choses que j'ai inconsciemment mises de côté, et ça a mis en perspective ma vie jusque là, à tel point que je ne sais même plus ce que je fais de bien ou non par rapport à... Enfin, par rapport à ma vie quoi. - Prononcer les mots... Puis-je dire Potentiel? Elu? Anima en public? À lui? S'il sait, il saura. S'il ne sait pas... Aurais-je passé tout ces mois à chercher un simple humain qui a mis le doigt sur quelque chose sans savoir de quoi il retourne?
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Cameron D. Young
Age : 41
Lettres déposées : 41
Anima : Panthère
Métier : Instructeur militaire





Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Sam 13 Oct - 12:29

Cameron
D. Young

Tobias
G. Lane

「 In a old box 」
- « Qui t’a dit que j’étais l’auteur de ce torchon ? Et que peut faire son auteur pour toi ? Tu as un chat qui a besoin d’être dressé ? ».

- « Un jour peut-être… Et ton nom et tes initiales étaient écrites à la fin. Ma sœur a trouvé ton nom complet » répondit Tobias.

- « Puisque tu n’es pas venu jusqu'ici pour mes beaux yeux… Laisse-moi donc te demande quel est ton nom et la raison qui t’amène à rencontrer un homme, un inconnu, un soir de semaine dans une ville qui n’est pas la tienne ». Tobi avait, une nouvelle fois, souri à sa boutade « oculaire ».  

- « Tobias », dit-il simplement.  « Je suis tombé sur ce manuscrit en rangeant quelques affaires. Je l'ai lu uniquement parce que ma sœur l'avait acquis avant ça, et je pense que... », il marqua un temps d’arrêt.  « Je pense que j'ai besoin d'un coup de main, et que tu pourrais avoir des informations qui m'aideraient… Ton manuscrit m'a rappelé certaines choses que j'ai inconsciemment mises de côté, et ça a mis en perspective ma vie jusque-là, à tel point que je ne sais même plus ce que je fais de bien ou non par rapport à... Enfin, par rapport à ma vie quoi ».

Tobias n'était pas un homme mystérieux, son comportement reflétait, en partie, les pensées qui lui traversaient l'esprit. Peu de chance qu'il soit l'élu ou le potentiel du jaguar, plus énigmatique et plus proche du comportement de la panthère. Le garçon devait donc être un élu Tigre ! Pourquoi ? Cameron tenta d'énumérer les indices que ses recherches avaient pu rassembler… à haute voix :

- « Tu es courageux et tu n'hésites pas à t'attaquer ou à montrer les dents à des animaux bien plus gros que toi… comme une panthère… », Cameron pouffa en pensa au petit chat sous le porche et repris sa description. « Tu ne crains pas d'exprimer ton point de vue avec aplomb… tu as une volonté et une détermination importante, quand tu as décidé de lever ton cul du canapé… ». il marqua une pause, tourna son visage vers Tobias et l'observa une nouvelle fois « Tu es curieux et enthousiaste, tu aimes les défis, mais tu n'aimes pas les ordres ni les règles trop contraignantes. Tu aimes la liberté sans te soucier du danger… comme rencontrer des inconnus dans des endroits louches en espérant les emmènes dans une backroom crasseuse »

Cameron tenta de retenir son hilarité en imaginant le grand blondinet en string tirer un papi vers une petite cabine rose. Pourquoi la situation était-elle risible ? Dans une vaine tentative, il bomba le torse et se pinça les lèvres. Ses yeux céruléens se plissèrent et son regard s'enfuit dans un coin du plafond. C'était clairement une tentative d'hameçonnage, il voulait faire réagir Tobias. Il reprit rapidement son calme en s'étouffant avec son thé brulant.

- « Malheureusement chaton, tu es un peu agité ! Tu n'hésites pas à te consacrer corps et âme à un projet, mais ton ardeur ne fait parfois pas longtemps feux si quelques d'autre capte ton attention. Tu agis parfois avec impulsivité et tu regrettes ta conduite. Tu as des hautes espérances, tu es souvent déçu et, durant certaines périodes, à la limite de la dépression ? » . Cameron hésita sur cet indice, il ne connaissait pas la vie de Tobias. « Par contre, tu as une forte capacité d'adaptation, honnête, franc. Tu n'as pas l'habitude de mâcher tes mots, ta nature rebelle est prompte à se manifester, il t'arrive d'être têtu comme une mule et tu prends plaisir à imaginer que tes réussites sont le fruit de tes seuls efforts… mon esprit taquin t'irritera au plus haut point parfois, mais nous sommes tout les deux des êtres naturellement solitaire... ».

Cameron marqua une nouvelle pause, il y avait encore une centaine d'indices différents, récoltés au cours de ses recherches. Ils avaient déjà pu en confirmer plusieurs sur Tobias. Il bu une nouvelle gorgée de son thé après y avoir versé un peu de lait, « Y a que ça de bon dans ton resto' pourri ! », marmonna-t-il en regardant le barman, revanchard. Il repensa à ses recherches sur Lyre : le caractère de l'anima n'est pas irrémédiablement celui de son Élu, mais en général il y a de fortes concordances. La panthère était beaucoup plus dangereuse et séductrice qu'il ne l'était, mais ils partagent un goût certain pour les taquineries, espiègleries, minauderies, tromperies et autres manipulations synonymes en « ries ».

Deux hommes s'assirent à leur droite. Légèrement « pompettes », ils parlaient plus fort que la moyenne et sentaient l'Amaro Montenegro à plein nez ! Cameron grogna et enfonça son regard dans celui de l'homme le plus proche. Le seul alcool que son nez était prêt à sentir était l'Amaretto, le digestif à l'amande le plus sucré de l'histoire ! Les deux hommes baissèrent d'un ton et Cameron fit de même en re-dirigeant son attention vers Tobias.

- « Si mon laïusse te décrit à environ 60%, alors tu t'adresse à la bonne personne… Si non, je ne peux rien faire pour toi ».

« Si oui, prend pour principe de base que nous ne seront jamais complètement amis, nous sommes diamétralement opposés… », continua-t-il intérieurement. « Pourquoi ? Tu n'as pas envie d'en croquer un morceau ? », le ton joueur de Lyre avait poussé la porte de son esprit et s'était installé en bousculant le cours de sa pensée. « Un petit bout ?… », continua-t-elle avec mignardise. C'était bien pour cette raison que Cameron ne pouvait pas s'entendre avec un tigre, qu'il soit élu ou potentiel. Il était habité par une profonde envie de salir ce qui est propre et innocent, de mordre à pleine dents dans son apparente candeur. Il repoussa ses penses : La panthère et son élu n'étaient pas des animaux foncièrement obscures et mauvais, ils étaient sauvages, naturels, entiers, mais affectionnaient guider les âmes dans la bonne direction. Il s'adoucie encore un peu plus, offrant un cadre plus chaleureux et bienveillant. Il se détendit : traits du visage, épaules, muscles de la nuque, dos... laissant son interlocuteur un espace d'expression plus confortable, plus propice à l'échange.

- « Je te propose de commencer par les choses que tu as mises de côté et qui ont ressurgit. Ensuite, tu me raconteras ce que tu penses faire de bien ou non... En fait, je te propose de me raconter une partie de ta vie et nous verrons ensuite ce que nous pouvons faire pour toi... Je ferrais de même pour te rassurer. Tu peux commercer par me raconter qui est la personne qui a trouvé mon torchon, ta soeur ? J'ai aussi du mal à comprendre en quoi je pourrais t'aider, tu a répondu à moitié à ma première question sur ce sujet... Quel est ton objectif en venant me rencontrer ? ».

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Lun 15 Oct - 14:50
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Moi qui le pensait bien affable de mots, je me sens trahis par ma propre première impression. Ou peut-être est-ce une exception? Car ce qu'il dit... Oh il ne doit pas le faire pour tout le monde. Il me décrit, ou plutôt il me lit, comme un livre ouvert. Moi qui me pensait plus fin que ça... Il parvient à nommer des choses que je n'ai jamais réellement pris le temps de qualifier moi-même, et si la mention douteuse d'une backroom crasseuse aurait dû me tirer un sourire, ou me faire fuir, j'en sais rien, je suis trop captivé par ses mots pour réagir à temps.

Bien inconsciemment, je surprends mon propre regard à se détacher du sien lorsqu'il regarde le plafond pour rouler le long de sa mâchoire, les reliefs de sa gorge et atteindre le torse bombé dont le t-shirt ne cache rien à mon imagination, et lorsqu'il parle à nouveau, je reviens à lui sans plus de cérémonie. Le surnom félin qu'il me donne me hérisse le poil, autant par la surprise qu'il m'appelle ainsi, que par l'acte en lui-même, façon volontaire ou non de me rabaisser au niveau d'un enfant, chose que je n'apprécie guère. D'autant que ce qui s'en suit est aussi vrai que mon dégoût d'une pizza supplément mozzarella: autrement dit totalement faux. Néanmoins il poursuit sur de nouvelles vérités qui m'empêchent de le contredire tout de suite, et puis vient ça. - mon esprit taquin t'irritera au plus haut point parfois, mais nous sommes tout les deux des êtres naturellement solitaire.. - Je ne suis pas... - Mais deux hommes passablement imbibés s'installent dans mon dos, me coupant dans mon élan. L'odeur agresse mon nez, leurs voix mes oreilles, et si je ne me retourne pas c'est parce que le grognement suivit du regard de Cameron suffit à les calmer.

Je ne suis pas solitaire. Pourquoi est-ce que je ferais le travail que je fais si je n'appréciais pas la compagnie? Pourquoi est-ce que j’enchaînerais les nuits en bonne compagnie si je n'aimais pas ça? Oui, j'aime être tranquille chez moi aussi, mais comme n'importe qui, non? Non?

Si mon laïusse te décrit à environ 60%, alors tu t'adresse à la bonne personne… Si non, je ne peux rien faire pour toi. - Je m'adresse à la bonne personne. - Comme quoi, c'est pas vraiment un torchon. - Dis-je en portant mon verre à mes lèvres, la bouche sèche comme si j'étais celui qui venait de faire tout ce petit monologue.
Alors il me propose quelque chose qui me fait peur, et qui me surprend. Encore une fois. Lui raconter ma vie. Il l'a dit lui-même, il est un inconnu rencontré à un bar. Je sais qui il est parce que la situation l'implique, et je sais qu'il sait qui je suis parce qu'il n'est pas aussi imprudent, mais du reste? Le simple fait qu'il m'ait aussi bien cerné a quelque chose de dérangeant alors que pourrait-il faire des détails de mon existence contre moi? Qu'il en fasse de même est certainement un fait intéressant, et rassurant, mais et si il mentait? La confiance n'est pas quelque chose que j'accorde facilement, et encore moins à cet instant. C'est pas pour ses beaux yeux, son sourire et ses muscles que je vais céder. Je peux succomber à ça, je l'ai déjà fais, faut dire que c'est plaisant, mais jamais je n'y abandonnerais ma raison. Pas juste pour ça.

Avalant d'un trait ce qui restait de rhum dans mon verre, il claque sur le comptoir lorsque je le repose. - D'abord, une petite rectification. Parce qu'après tout ça, quitte à être aussi évident, autant que tu ais les bonnes informations. - Après tout, quitte à en être là... - Je me consacre effectivement beaucoup à chaque chose que j'entreprend, mais je ne suis pas aussi volage. Je ne saute pas d'une chose à l'autre sans tenir mes engagements. - Le bruit ayant attiré le barman, il revient vers nous remettre une dose de rhum dans mon verre et repart. - Je ne suis pas impulsif, je prend toujours le temps de réfléchir les choses avant d'agir. J'attends peu des gens qui m'entourent. La confiance est quelque chose que je confie chèrement, alors je suis rarement déçu. Et je suis encore moins facilement déprimé. Les deux seules fois où je me suis senti aussi bas, c'est lorsque j'ai quitté le Cap pour venir ici, et lorsque ma sœur est décédée.

Réalisant ce que je viens de dire, autant qu'avoir commencé à répondre à ses questions, je décide de prendre une bonne inspiration et de continuer. - Elle a toujours été la personne avec laquelle je me suis senti le plus proche. C'était ma meilleure amie en grandissant, et ma confidente ensuite. Quand nos parents sont morts, c'est elle qui s'est occupée de moi et qui a suggéré de déménager en Irlande, et on est venus ensemble. - Devançant une question qui se poserait certainement, je reprends. - Elle... a eu un accident de voiture, il y a quelques années. - Je n'y crois pas moi-même. Je sais ce qui l'a tué, ou plutôt qui l'a tué, mais je ne veux pas en parler. Je ne veux pas encore passer pour un dingue qui crie au complot, ou un idiot qui cherche encore à blâmer quelqu'un. Moi, je sais, et c'est tout ce qui m'importe. C'est mon fardeau, et il le sera jusqu'à m'en libérer. Par moi-même. - Bref, j'ai trouvé ton manuscrit en rangeant ses affaires. Je pense qu'elle a fait des recherches pour moi sans m'en parler, mais je ne sais pas comment elle se l'est procurée. Tout ce que je sais c'est que... - J'hésites. Bien sûr que j'hésites. Je connais assez les lois de l'Alliance pour en avoir bouffé pendant mes années à l'académie. Le secret ne doit pas être divulgué, mais si je suis là, c'est pas pour rien. Et j'ai la sensation que le secret ne risquera rien. Il serait temps de faire confiance à cet instinct. - Je suis lié au Tigre et j'ai trop longtemps laissé ça de côté.

Au pire, il me croirait cinglé. J'y survivrais. - Oh, et, ne m'appelle pas chaton. - Ajouté-je après une pause, et avant de boire une petite gorgée de rhum, d'un ton qui n'appelle pas à discussion. En tout cas chez d'autres, il serait capable de surenchérir, mais au moins j'aurais été clair sur le sujet quoi qu'il en soit.
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Cameron D. Young
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Cameron D. Young
Coach à la Confrérie
Mar 16 Oct - 20:49

Cameron
D. Young

Tobias
G. Lane

「 In a old box 」
- « Oh, et, ne m'appelle pas chaton ».

Aie ! Il ne connaissait pas encore suffisamment Cameron ! Quiconque apprenait à connaître l'énergumène, était au courant de ses penchants sadiques… Toujours prompte à se rendre là où on ne l'attend pas, à défier les règles établies et à vous taquiner sur les sujets sensibles. Son sourire s'étira, dévoilant une nouvelle fois ses belles dents blanches et acérés.

- « Pourquoi ça t'hérisse les poils, mon chaton ? ».

Tobias avait tenté de contredire les indices énumérés par Cameron, mais il n'avait pas réussi à le convaincre. « Je m'adresse à la bonne personne…», avait-il répondu. Cette réponse lui suffisait ! Ses connaissances sur les animas, ses qualités humaines et sa capacité de perception lui permettaient de formuler une description correcte à 60% dans 80% des cas. Les 20% restants, il parvenait à les atteindre en utilisant les manipulations verbales habituellement usées par les diseuses de bonne aventure.

Il avait sourit quand Tobias avait abordé la confiance, un point reconnaissable chez les grands félins. « … je me suis senti aussi bas, c'est lorsque j'ai quitté le Cap », typique d'un tigre ayant peur de s'éloigne de son territoire… Cependant, que pensez Cameron de l'histoire de la grande sœur décédée dans un mystérieux accident, laisse un vieux bouquin à son petit frère nouvellement orphelin ? « Un peu cliché », avait-il pensé… N'oublions pas que Cameron reste un enfoiré à environ 70%. Au fond de lui… mais très au fond… Il n'avait eu ni parents présents ni ainés sur qui compter, mais il imaginait sans mal la douleur que l'on pouvait ressentir à la perte d'un être cher.

- « Écoute, je ne suis pas baby-sitter… et si c'était le cas, tu serais le plus à plaindre de nous deux ». Il soupira en terminant son thé « Mais si j'ai bien compris tu veux retrouver la trace de ton tigre et potentiellement devenir son potentiel ? ». Cameron souri à son propre jeu de mot avant de sortir une petite fiole de son pantalon pour la remplir de lait restant.

Cameron c'était engagé à donner plus d'informations sur lui. Ne mettons pas la loyauté balbutiante de son nouveau compagnon à rude épreuve. Mais que dire ? Sa vie n'avait été qu'un long fleuve tranquille bercé par une confiance en soi, des facultés sportives et un intellect hors normes. Il n'avait perdu personne de réellement précieuse, ses parents étaient en vie, mais sans intérêts, ses frères et sœurs étaient à l'écart du monde des Animas, à l'abri du besoin. Est-ce que sa vie était ennuyeuse ? Peut-être ! Cherchait-il à la rendre plus excitante en recherchant continuellement l'aventure ? Qui sait !

- « Je suis bien la personne qui est écrit ce manuel », dit-il en désignant le morceau de papier du menton. « J'ai un gros chat à la maison, de la famille des Pantherinae, comme le tien. Je suis la coach de d'une Confrérie... ». Il soupira « Je n'ai pas d'histoire particulière, je n'ai rien d'aussi précieux que les souvenirs de ta sœur, j'ai voué ma vie à celle de mon animal de compagnie et je resterai fidèle à la voie que nous avons tracée ensemble ». Il se tourna vers Tobias, « Je peux essayer de t'accompagner sur le chemin et t'aider à évoluer, mais en échange tu devras t'engager à répondre à notre demande ». Cameron descendit de son tabouret « Viens avec moi »

Cela était-il présomptueux de demander à jeune homme de 6 ans votre cadet de vous suivre au milieu de la nuit ? Surtout quand le jeune en question est un bel homme avec une croupe aussi appétissante que celle de vos anciennes conquêtes ? Ses articulations grincèrent, il s'étira en attrapant son manteau à la réception. Plusieurs paires d'yeux les suivirent, certains jasant déjà sur les performances de séducteur de leur ancien précepteur. Ce dernier ne vérifia pas que le blondinet lui avait emboité le pas. En général, il n'en avait pas besoin : Il ne se servait pas de ses capacités pour draguer, personnes n'avaient encore refusé de le suivre après un verre. Cameron était-il arrogant ? Oui, c'était un euphémisme ! Il sortit du restaurant, marcha quelques mètres et se retourna...

:

... Tobias ne l'avait pas suivi et continuait de siroter son rhum, attablé au bar du restaurant. Cameron rebroussa chemin en versant le contenu de la petite fiole sur un pavé proche de l'entrée. Surement pour faire patienter Lyre... Certains clients avaient remarqué le vent qu'il venait d'essuyer et gloussaient entre eux. Il reposa son mentaux et se rassit près de Tobias. Il se gratta la gorge...

- « Je suis aller prendre un peu l'air ».

@Tobias G. Lane

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Dim 21 Oct - 22:27
Tomorrow lies in an old box.
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Pourquoi ça t'hérisse les poils, mon chaton ? - Rien d'étonnant à cette réaction, je dois dire. J'aurais dû m'y attendre. Cela dit, il n'obtient rien de plus qu'un profond soupir agacé et je détourne le regard pour boire une gorgée. - Écoute, je ne suis pas baby-sitter… et si c'était le cas, tu serais le plus à plaindre de nous deux. - Tu m'étonnes... - Son soupir ne m'échappe pas, mais je ne le relève pas. Est-il né avec un don pour irriter les autres ou a-t-il dû apprendre ça? - Mais si j'ai bien compris tu veux retrouver la trace de ton tigre et potentiellement devenir son potentiel ? - Plutôt comprendre pourquoi je suis encore son potentiel après tout ce temps. Si ça vient de mon implication insuffisante, ou quelque chose à changer... - Il est entré en contact avec moi alors que je n'étais qu'un enfant, et m'a hanté depuis. Que dois-je penser de tout ce temps passé? Hésite-t-il à mon sujet? A-t-il changé d'avis? Y a-t-il un élu du Tigre quelque part qui a piqué ma place et je n'en sais encore rien?

Au moins confirme-t-il être l'auteur du manuscrit, mais... - J'ai un gros chat à la maison, de la famille des Pantherinae, comme le tien. Je suis la coach d'une Confrérie... - Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale, comme un coup de jus. A-t-il réellement dit ce qu'il vient de dire? - Je peux essayer de t'accompagner sur le chemin et t'aider à évoluer, mais en échange tu devras t'engager à répondre à notre demande. - Je n'aime pas la tournure que prend cette conversation, pas plus que la mention de ce petit détail qui pourrait potentiellement ruiner ma vie. - Viens avec moi.

Peu importe mes opinions et ma moralité, peu importe qui je suis ou ce que je fais, j'apprécie ma neutralité. Pour autant, je suis assez familier avec l'Alliance pour savoir que côtoyer un membre de la Confrérie serait très mal vu, bibliquement mal vu, et après cette nuit avec l'un des Lions... L’enchaînement de ces événements sonne comme une grosse coïncidence qui fait mal aux dents. Et si Cameron était-là uniquement à cause de ce rapprochement? Et si Craig était venu me voir uniquement parce qu'ils ont entendu que je soulevais des rochers que j'aurais dû laisser à leur place? Et si je m'étais mis dans une situation impossible qui ne résulterait que de mon jugement ou ma mort, ou les deux, parce qu'après tout on en sait rien.
Cameron s'est peut-être levé pour sortir, moi je suis resté immobile, les doigts crispés autour de mon verre, et pas uniquement parce que je ne comptais pas le suivre comme un gentil chien dans une ruelle sombre pour me faire dépouiller ou pire. Non, il y a plus en jeu si j'ai bien compris ce qu'il a dit.

Je suis aller prendre un peu l'air. - C'était bien? - Lui réponds-je un peu sèchement avant de fermer les yeux pour reprendre ma respiration et me tourner vers lui. A-t-il sérieusement cru que j'allais suivre son beau petit cul sans rien ajouter? Pas que son cul soit pas désirable, mais... - Tu as bien dit "Confrérie"? - Et puis tant pis si on m'entend. Au pire, je me justifierais en me faisant passer pour un mutant. Je suis sûr que je peux passer en Iceberg. - Dans l'absolu, je me fiche pas mal de qui fait quoi et qui appartient à quoi, mais je ne suis pas venu ici pour adhérer à un clan ou à un autre. - Est-ce que c'était son plan dés le départ? Ou est-ce un piège tendu par Craig et l'Alliance? Est-ce que je cogite beaucoup trop? - Tu m'excuseras si je sonne un poil alarmé, mais vu ce qui se passe en ce moment, je tiens à ma neutralité. - Même si techniquement je suis certainement fiché comme affilié à l'Alliance, moi je sais que ce n'est que parce que j'étais à l'académie, c'est tout. Et, oui, nous continuons sur le thème du poil.

Je me penche légèrement vers lui, à nouveau, comme pour mimer la confidence. Je suis toujours pas rassuré par la mention du mot maléfique, mais j'essaye de me contrôler un minimum. - Et accessoirement, te rencontrer dans un lieu public avec du monde autour est une chose, mais te suivre dans la nuit pour aller je ne sais où, ça en est une autre. - J'ai pas pour habitude de risquer ma peau bêtement en suivant le premier gars venu. Il y a beaucoup trop de dingues dans le monde pour jouer ce jeu dangereux.
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