Carry the weight



 

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  • 28 octobre 2018WOULD YOU RATHER - Halloween event.
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  • 01 août 2018Ouverture générale du forum et des inscriptions.
  • 03 juillet 2018 Création du forum.
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Carry the weight

James Danvers
Age : 45
Lettres déposées : 115
Anima : Faucon
Métier : Ranger





James Danvers
Affranchi
Ven 21 Sep - 21:50

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
«  J’étais assis là. »

***
Une décennie s’était écoulée depuis la dernière fois où James avait vu son frère, Clay. Ils s’étaient quittés devant les portes de l’hôpital, après le décès de leur père. Si la rancœur qu’il nourrissait depuis, à l’encontre de son petit frère, était tenace, c’était parce qu’il le voulait avant tout. C’est toujours plus simple de rester loin de ceux qu’on a aimé quand on se force à les haïr. Mais comme pour tout sentiment manipulé dans l’intention d’en cacher un autre, la haine est un moteur qui se fatigue vite et qui devient fragile. C’est pour cette raison qu’il avait décidé d’aller le voir ; parce qu’il avait eu un moment de faiblesse où l’inquiétude l’avait gagné. Quand on a pour habitude de s’en faire pour son petit frère depuis sa naissance, il est difficile de simplement l’oublier, même quand on se sent trahit. Mais le revoir, aussi souriant qu’il puisse être, n’avait rien arrangé. Il aurait pu être rassuré. Clay semblait aller bien. Il était enseignant à l’Académie, qu’on lui avait dit. Et avocat en parallèle. Une vie réussie comme il l’avait toujours souhaité. Pourtant, James était amer. Quand bien même son petit frère avait accomplis ses objectifs et même plus ce qu’il n’en fallait, une partie de lui était anéantie. Il avait toujours pensé que Clay avait besoin de lui, que sa présence était nécessaire, que son rôle était de veiller sur lui. Et se rendre compte qu’en réalité, l’importance qu’il s’était donné était erronée, ça foutait un gros bordel dans sa tête et un coup dans ses tripes. Parce que c’était évident maintenant. C’est lui qui avait besoin de Clay. Et non l’inverse.

***
James se résout à laisser son Impala en plein centre ville, non sans amertume. Savoir sa voiture à la merci des citadins ne le réjouit pas. Mais un verre s’impose. Un besoin d’oublier sa journée avec plus fort que la bière qu’il a au frigo. Il entre dans ton bar sans réellement se soucier de la clientèle, c’est à peine s’il a une idée du nombre de personnes présentes ce soir. Il avance tout droit, sans réfléchir et commande à l’intention du barmaid un whisky, tout en prenant place sur l’un des tabourets qui longent le comptoir. Il sort son porte-feuille avec nonchalance et laisse échapper quelques billets sur le bois, en relevant son regard vague dans le tiens, qu’il échange avec le verre que tu lui sers.

« J’étais assis là. »

« Et ? » questionne James en arquant un sourcil, le verre près ses lèvres et le regard en biais dans la direction de son interlocuteur.
« Et t’as donc rien à foutre là. »

James sourit contre le liquide mais ne répond pas. Au lieu de ça, il se contente de boire une gorgée et d’oublier l’existence du plaisantin. Ce qui n’est pas pour lui plaire puisqu’il empoigne la veste du ranger au niveau de son épaule. La main de James accueille la sienne et alors qu’il rabaisse son verre avec un sourire sans joie, il jette un regard menaçant et pourtant assez amusé vers l’individu à sa droite, qui s’échauffe plus qu’il ne le devrait.

« Tu veux pas faire ça, l’ami. » prévient l’élu, sans pour autant réagir davantage.

@ L e g e n d a r y

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Anonymous





Invité
Invité
Sam 22 Sep - 14:56
Carry the weight.
Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  


Une soirée comme les autres dans la jolie ville d'Edimbourg... Voilà ce que j'aurais aimé dire. Alors qu'à la vérité, c'est l'une de ces soirées aussi épuisantes que rentables. Soirée de match, rugby, plus de clients, bien plus de ventes, mais autant de boulot que de risques potentiels. Vous avez déjà vu des supporter bourrés en plein match? C'est rien à côté de l'après-match quand leur équipe a perdu et qu'ils doivent passer leur colère dans quelque chose, comme si c'étaient eux qui avaient perdu et pas les joueurs sur le terrain. Que diraient leurs partenaires s'ils les voyaient ainsi? Probablement sont-ils au courant... Et malgré tout, c'est à moi de les gérer.

Lorsque James entre et se dirige droit vers le bar, je lui trouve un air taciturne, plus encore que d'habitude, et je ne pose pas la moindre question lorsqu'il s'installe au comptoir et commande un whisky. Je le lui sers et prend l'argent. J'ai appris depuis bien longtemps à ne pas faire trop de relationnel avec les clients, encore moins lorsqu'ils entrent avec cette tête-là... Mais forcément, tout le monde n'a pas cette délicatesse. -« J’étais assis là. » - « Et ? » - De l'autre côté du comptoir, je les observe tour à tour, concerné, mais pas impliqué. - « Et t’as donc rien à foutre là. »

Je ne sais pas si le fait de l'ignorer en buvant son verre était la meilleure des solutions, parce qu'elle sonnait comme une provocation cette solution. Alors forcément, lorsque troufion numéro 1 empoigne le col de James, et que celui-ci saisit sa main, je m'avance et me penche légèrement au-dessus du comptoir pour éviter de rameuter toute la ville. - « Tu veux pas faire ça, l’ami. » - Aucun de vous deux ne veux faire ça. Maintenant séparez-vous, ou je vous fous tous les deux à la dehors. - Mon regard se tourne ensuite vers l'autre type bien éméché, un regard noir qu'il ne peut pas s'empêcher d'éviter. - Et toi, tu étais installé deux tabourets sur sa gauche. Avant de poser des problèmes, tu devrais peut-être regarder autour de toi et te calmer sur la bière. - Certes, se faire remonter les bretelles en passant pour un imbécile n'a pas l'air de lui plaire, mais il est assez gêné pour ne pas donner suite, en tout cas pas immédiatement. Il connait la maison, il sait que s'il ne laisse pas tomber, c'est moi qui vais m'en mêler. Et il ne veux pas ça.

C'est l'avantage d'avoir des habitués: ils m'écoutent. Je ne garde jamais longtemps ces clients problématiques qui boivent à outrances et causes des problèmes ensuite. Je fais toujours en sorte de les assécher assez pour qu'ils ne veuillent plus revenir. Enfin, quoi qu'il en soit, lorsque l'homme s'éloigne de quelques pas, je soupire l'air inspiré pour gonfler mon torse et attrape un verre haut rempli d'eau sous le comptoir pour en boire une gorgée. - Merci d'avoir gardé ton calme. - Dis-je à l'attention de James. - IL a pas mauvais fond, mais il a juste l'alcool très con. - Posant mon verre à sa place, je profite de ce petit moment où personne ne demande rien pour ranger quelques bouteilles et profite que la glace ait été bien brisée pour rouvrir la bouche. - Comment ça va toi?
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James Danvers
Age : 45
Lettres déposées : 115
Anima : Faucon
Métier : Ranger





James Danvers
Affranchi
Lun 1 Oct - 17:18

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
James rabaisse lentement son verre et relève son regard dans ta direction quand tu interviens. Il pince ses lèvres pour retirer l’excédant d’alcool qui s’y trouve, et roule ses yeux vers son offenseur qui se casse en vitesse, la queue entre les jambes. Un sourire fin s’immisce sur ses lèvres, mais seulement un bref instant, puisque dans tous les cas elles allaient s’entrouvrirent pour accueillir une nouvelle gorgée de whisky. Cette fois-ci, elle a du mal à passer, et on le voit à ses sourcils qui se froncent et ses épaules qui se contractent. Il plisse un œil plus que l’autre avant de te regarder en hochant une simple fois la tête. Ce type n’en valait pas la peine de toute façon. A ta question, il inspire longuement par les narines et pousse son verre de son indexe dans ta direction.

« Il va m’en falloir plus d’un pour répondre honnêtement. »

Depuis qu’il avait quitté les environs du château, une boule était logée dans sa cage thoracique. Il était incapable de la faire partir complètement mais l’alcool semblait l’apaiser. Évidemment, c’était jamais une solution sur le long terme, c’était seulement un moyen d’éviter le problème sur l’instant. Et ça suffisait. En tout cas pour ce soir.

« Le parking craint ? J’ai dû y laisser ma caisse. J’suis inconfortable avec l’idée. »

Reporter son inquiétude ailleurs : Fait. Quand on sait pas l’étouffer, vaut mieux la déplacer.
Il dépose son regard sur la télévision et siffle entre ses dents d’un air las. Son indexe et son pouce viennent pincer l’arrêt de son nez et il masse ses sinus un moment avant d’ouvrir exagérément les yeux pour se tenir éveiller.

« C'est fou, hein.  »

Il reprend son verre sans se soucier de savoir s’il avait été remplie à nouveau, dans tous les cas il lui restait un fond, et l’approche à ses lèvres pour en boire une gorgée plus conséquente que la précédente.

« La vie, je veux dire. Cette femme qui rit à gorge déployée, buste en avant, pour te séduire et t’emmener dans ses travers. Mais je devrai pas faire de comparaison entre les femmes et la vie… Dans un des cas, une fois vidé tu te sens plus volé que soulagé. »

Il lève ses sourcils et regarde l’intérieur de son verre en faisant tournoyer longuement le liquide, de façon presque hypnotique.

« Journée de merde. »

@ L e g e n d a r y

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Invité
Invité
Lun 1 Oct - 21:54
Carry the weight.
Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  Ft. James Danvers  


« Il va m’en falloir plus d’un pour répondre honnêtement. » - J'esquisse un sourire et attrape la bouteille de whisky pour lui servir une nouvelle dose. Avec lui, je ne me demande plus si c'est une réelle demande ou si je vais être foutu au tribunal pour consommation forcée: c'est toujours une réelle demande. - « Le parking craint ? J’ai dû y laisser ma caisse. J’suis inconfortable avec l’idée. » - Pas plus qu'ailleurs. - Dis-je en reposant la bouteille à sa place. - C'une voie publique passante, normalement ça risque rien. - Il y a quand même moins de risques sur une avenue passante que dans un parking délimité où peu de gens se baladent.

« C'est fou, hein.  » - Hmm? - « La vie, je veux dire. Cette femme qui rit à gorge déployée, buste en avant, pour te séduire et t’emmener dans ses travers. Mais je devrai pas faire de comparaison entre les femmes et la vie… Dans un des cas, une fois vidé tu te sens plus volé que soulagé. » - L'autre cas rend juste ça temporairement supportable. - Dis-je sur un ton similaire, laissant quelques secondes de silence passer avant d'esquisser un sourire entendu. - À ce point alors? Sale journée. - Je sais pas ce qui s'est passé, mais pour tenir une tirade pareille, ça doit être une de ces journées où on aurait dû rester chez soit.

Malheureusement, on est coincé avec les cartes qu'on nous a donné. - Reprends-je en faisant un peu de place sous le comptoir. - On a pas d'autres choix que de subir comme on peut jusqu'à trouver le semblant d'une contre-partie suffisante. - En voilà un discours bien dépressif. Faites pas chier, ça fait vendre. - Si on pouvait changer les cartes, ce serait quand même pas mal. - Ouais, la carte malheur de la mort de ma sœur, je m'en serais débarrassé immédiatement. - On peut au moins changer d'alcool pour passer le temps, c'est déjà ça. - Ajouté-je dans un sourire. Oui, mauvais humour de barman. Il est où le soucis?
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