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Sam 15 Sep - 15:19
Still Learningft. Jonathan & Aleksander

Personne ne peut prédire le destin d’autrui, voir dans le futur et prévoir ce qui s’y déroulera. Du moins, c’est ce que je croyais jusqu'à tout récemment. Jusqu'à ce que la réalité surpasse la folie et que je comprenne à quel point tout n’avait été que mensonge. Ma réalité altérée tout comme ma perception des autres, des situations, de moi-même. Il n’y avait plus d’accident sans le doute d’une cause hors de notre contrôle, plus de simples animaux domestiques sans la possibilité qu’ils soient bien davantage. Tout s’était écroulé sans me laisser une réelle chance de m’y préparer puisque, avouons-le, aussi étranges avaient pu être les rêves et apparitions, ils n’étaient pas des plus clairs sur leur finalité. Cette situation que j’ai dû embrasser et pourtant modérer parce que j’étais effrayé de ce que j’arrivais à faire. Pas en tout point, certes, mais suffisamment pour me questionner sur ce que j’aspirais en faire de ces capacités dont on m’avait jugé digne. Lui m’ayant choisi. Cette petite bête d’un format volontairement pratique que j’arrivais à glisser dans une poche ou ce sac à bandoulière que j’utilisais pour traîner mes livres de cours. Cinq ans à l’apprivoiser à en fusionner avec lui bien plus que je ne l’ai fait avec le moindre humain. Et pour quoi sur la finalité? Me retrouver coincé dans cette petite guerre où il semble presque nécessaire de trouver parti pour arriver à s'en sortir. Le côté des gentils ou des méchants, que certains croiront sans doute sans réellement se pencher sur le fond de toute cette situation. Ce que j'ai fait, avec grande attention même compte tenu de l'enjeu. Il en dépendait de notre sécurité, à moi et mon frère, de prendre la bonne décision compte tenu des événements ayant pris le contrôle de nos existences cinq ans plus tôt. À en chambouler la routine de ma vie bien trop pour ce que j'avais été en mesure d'encaisser sur le coup. Une erreur si durement payée, un accident que je n'aurais sans doute pas pu éviter et une pensée qui remonte sans cesse dès lors que mon esprit songe à agir. Et pourtant...

Pourtant j'ai tout de même décidé de la rejoindre cette Confrérie dont mon frère m'a tant parlé pour me convaincre. Pas seulement pour lui, mais pour moi aussi puisque je me voyais si mal apprivoiser tout ceci en solitaire vu l'imprévisibilité de mes dons. Si je peux nommer ainsi le fléau qui m'accable. Surtout qu'il me semblait plus que logique que, comme toute chose, seule la pratique pourrait me permettre d'en maîtriser toutes les subtilités. Je me suis donc dévoué corps et âme à les aider au mieux de mes capacités au cours des quatre dernières années, malgré ma crainte toujours si présente de faire subir à quiconque le même sort que celui qu'à expérimenté Clara. Ce qui ne m'a jamais empêcher de leur faire confiance et leur exprimer ma volonté d'aider. Raison pour laquelle lorsqu'on m'a convoqué je n'ai pas réellement hésité, je ne l'ai jamais fait. J'ai fait comme à mon habitude et me suis déplacé en cet endroit fort bien dissimulé que je m'applique à conserver en cet état en tâchant de ne pas me faire remarquer plus que nécessaire. Même si la subtilité et les gestes d'une grande fluidité n'ont jamais été des forces que j'ai pris le temps de développer. Surtout parce que subtile je le suis un peu au naturel de ma nature de rat de bibliothèque ayant toujours le nez plongé dans un livre. Il est si facile de m'oublier.

J'ai laissé ma voiture un peu plus loin puis j'ai marché, rapidement pour essayer de combler mon retard, jusqu'en direction du fort. Les joies de la vie et des cours qui se terminent plus tard que prévu parce que j'ai réussi à passionner un élève dans le lot de zombies fervents de gomme à mâcher. C'est donc bien essoufflé que j'arrive finalement à destination, prenant deux minutes pour reprendre un peu de contenance sous le regard de Magnus qui s'est fait une joie de se poser sur mon épaule dès le pas de la porte passée. Il faut dire que rare sont les endroits où il sait pouvoir se balader en liberté pour ne pas éveiller la curiosité dont je n'ai pas besoin. Pas alors que j'essaie si fortement de fuir les potentiels problèmes engendrés par mon choix d'allégeance. Ayant retrouvé un peu de contenance, je me dirige donc vers le grand bureau pour y cogner à la porte et ne pas simplement m'imposer sans savoir si Aleksander est occupé.

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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Dim 16 Sep - 23:04


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Ses pas s’avancent dans une cadence presque mécanique. Parcourant les couloirs de l’institut sans plus réellement prêter attention au décor qu’il connaissait par cœur, pour les avoir côtoyés ces dernières années. Lex s’était éclipsé tout en lui offrant le fardeau d’une troupe entière. Lourde est la responsabilité d’un roi sans couronne. Il devait se faire violence pour contenir son impatience, apprendre à écouter les quelques recommandations des uns et des autres… et surtout faire attention au moindre élément qui pourrait perturber le plan qu’ils avaient mis des années à échafauder. Ses sourcils se fronce sous l’accumulation des quelques inquiétudes qui ne cessaient de le hanter. Un léger soupir lui échappe, il relève la tête et c’est un sourire presque satisfait qui orne désormais ses lèvres. Il incline son regard et se rapproche à pas feutrés de ta personne. Tu étais dos à lui et semblait attendre patiemment une réponse, qu’il ne tarda pas à t’offrir. Se cambrant légèrement pour atteindre ton oreille, son torse frôlant ton dos dans une ultime offense, il murmure d’un ton presque nonchalant :

« - Tu peux entrer. »

Un large sourire décore son faciès d’une étrange lueur malicieuse. Il hausse les sourcils, et pour donner plus d’aplomb à ses dernières paroles, il te dépasse et ouvre la porte tout en pénétrant dans le bureau qui lui avait été attribué.

« - Je suppose que tu te demandes pourquoi je t’appelle aujourd’hui, alors que nous n’avons jamais eu le plaisir de nous présenter ? »

Il fronce les sourcils et contourne le bureau en chêne massif pour s’installer sur son trône de fortune. Attrapant au passage le premier stylo qui trainait pour occuper ses mains. Aucune trace de son anima n’était à déplorer. Le scorpion semblait avoir pris congé.

« - Je ne vais pas y aller par quatre chemins. L’une de tes capacités peut être améliorée pour servir plus amplement certains intérêts. Je doute cependant sincèrement des convictions qui te poussent à suivre notre mouvement. »

Il passe très lentement sa langue sur sa lèvre inférieure, ses céruléennes s’attardent sur l’ustensile qui tourne entre ses doigts avant de remonter très lentement dans tes iris. Il arrête tout mouvement et laisse le silence instaurer une tension palpable au sein de l’atmosphère. Il incline son regard sans ciller, un léger sourire étirant la commissure de ses lèvres pour t’offrir la grâce d’un répit qu’il ne semblait pas réellement accorder à quiconque entrait dans son bureau. T’autorisant tacitement à reprendre ton souffle. Il savait pertinemment que certaines recrues manquaient de détermination et de réelles motivations. Il ne savait pas en revanche, quelles étaient les tiennes.

« - Sais-tu quelles sont les valeurs que nous défendons, ou préférerais-tu que j’éclaire ta lanterne ? Je n’ai pas la prétention d’être dans le camp des gentils, ou dans celui des méchants. Cette dichotomie moyenâgeuse… n’est pas digne de nos intérêts. Quand il y a conflit, les deux partis perdent leur innocence et le droit de prétendre au statut de héros. »

Il serre lentement le stylo entre ses doigts et ses iris se déposent très lentement sur ton anima. Tes capacités allaient lui être utile, non pas au nom d’une fin collective, mais personnelle. Et il n’allait certainement pas s’en cacher. Certes, il te laisserait l’illusion d’un choix, mais ce qu’il allait t’offrir en échange de tes quelques services allait probablement avorter toute résistance de ta part.

Il n’avait plus aucune preuve à fournir, toutes les personnes défiant son autorité par pure jalousie, avait pertinemment conscience qu’il était capable d’atrocités comme d’héroïsme. Que sa force égalait son courage, et que sa gentillesse pouvait égaler sa cruauté.

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Mer 19 Sep - 3:19
Still Learningft. Jonathan & Aleksander

Il aurait été fort difficile de ne pas sursauter de cette voix murmurante à mon oreille succédant ce contact inopiné contre mon dos. Une voix dont je ne trouve le propriétaire qu'en me retournant pour voir son visage et constater que bien que le timbre me soit vaguement familier, le faciès l'est davantage. Sans un mot, je le laisse me précéder dans le grand bureau en jetant un regard à la boule de poils trônant sagement sur mon épaule. Haussant les sourcils de ce discours tout aussi silencieux que nous tenons sans même avoir à réaliser le moindre bruit, l'un comme l'autre n'ayant surtout pas de réponse à la question nous étant posée par Aleksander. « J'admets ne pas savoir la raison de ma présence. » Que j'énonce en l'observant se glisser à l'arrière du grand bureau de chaîne à quelques mètres duquel je me stoppe, glissant mes mains dans mes poches. Attentif, j'écoute ses propos sans arriver à cerner à laquelle de mes capacités il peut faire référence. Chacune à sa façon, elles me semblent après tout aptes à desservir certains intérêts que je ne me complais pas à réaliser en guise de simple passe-temps malgré cette nécessité de devoir les améliorer, je le sais trop bien. Et bien que j'aurais pu m'égarer dans mes pensées à ce sujet afin de déterminer ce qu'il laisse sous-entendre de tout ceci, c'est plutôt la finalité de son propos qui attire mon attention à m'en faire froncer les sourcils. Doute-t-il réellement de mes motivations alors que lui-même saint que nous ne nous sommes pas croisés plus que nécessaire au cours des dernières années? Se base-t-il sur des oui dires dont je n'aurais pas eu connaissance rapportés par d'autres membres de la confrérie? Moi qui n'aie pourtant pas eu le pressentiment d'avoir fait quoi que ce soit qu'on mette en doute ma présence en cet endroit même si, je l'admets, ne pas avoir été le plus grand des atouts compte tenu de mon naturel plus passif qu'actif. Je cherche en ce regard qu'il pose sur moi une réponse à mes questionnements, hésitant à briser le silence pour le questionner à ce sujet. Hésitant à me demander s'il ne s'agirait pas d'un simple test que je me dois de passer pour une raison ou une autre, son sourire semant ce nouveau doute à mon esprit s'acharnant à comprendre.

Puis, il brise le silence. Ses propos ne manquant de me faire brièvement sourire à mon tour. Non pas parce que je me moque de ce qu'il dit, mais parce que c'est bien mal me connaître de croire que je me suis arrêté au principe du bien et du mal. Si je m'étais arrêté à ce principe il y a quatre ans ce n'est assurément pas dans la Confrérie que je me trouverais à l'heure actuelle. « Je ne crois pas en la définition propre des gentils et des méchants. » Que je débute en sortant les mains de mes poches. Bien trop habitué à user de mouvements en rien nécessaires devant la classe simplement pour arriver à capter leur attention ne serait-ce qu'une fraction de seconde. « Je crois en la vérité et je crois en la justice. Je crois que comme bien trop de choses en ce monde, la Confrérie a été victime du bouche à oreille et des histoires déformées pour le bien d'une cause ou une autre. Les gens ne cherchent que très rarement plus loin que la surface lorsqu'ils doivent prendre une décision. Ils se basent sur les faits de la majorité, sur l'avis populaire et sur l'image qu'ils souhaitent dégager. Ce n'est pas mon cas. » Je replonge les mains dans mes poches pour les contrôler un minimum avant de poursuivre. « Si je croyais en la notion de gentils et de méchants et en l'avis populaire je ne serais pas ici, mais j'ai pris le temps de me renseigner sur la cause que je désirais aider et je suis au meilleur endroit pour la servir. Je ne sais pas ce qui peut pousser à en douter, mais le doute n'a pas lieu d'être me concernant. Il y a longtemps déjà que je suis prêt à faire ce que je serai en mesure de faire pour aider à ce que justice soit rendue. »

Au point de mettre ma petite vie presque paisible en danger chaque jour en ayant décidé de rejoindre le camp de ceux étant considérés comme des criminels. Quitte à devoir regarder par dessus mon épaule là où toute personne normalement constituée se contenterait de vivre, mais normal je ne le suis en rien. Et puisque normal je ne le suis pas, une vie normale je ne m'attendais pas non plus à avoir. Je suis bien là où je me dois d'être. En grande partie pour mon frère à l'origine, jusqu'à avoir pris le temps de moi aussi m'approprier la cause. « Si je me dois de le prouver, je le ferai. »

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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Ven 21 Sep - 22:01


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Terrible est l’affront porté à l’honneur de celui qui prétend porter l’armure. Tu jugeais utile de défendre corps et âme la position que tu avais fait tienne. Les choix qui constituaient désormais la personne que tu étais. C’était presque risible, de voir que tu étais réductible à quelques valeurs partagées par un semblant de communauté, tout en omettant ce que tu désirais réellement pour toi et les tiens. Mais il savait pertinemment que quelques motivations autre que la justice, suscitaient autant de détermination en toi. Il te contemplait avec minutie, son regard ne se dérobant au tien que pour analyser les gestes compulsifs que tu continuais à répéter, encore et encore. Son sourire étire ses lèvres dans une expression espiègle dont il était coutumier. Il entrouvre les lèvres et remonte lentement ses céruléennes vers ton Anima, bien plus calme et plus discret que tu ne pouvais l’être en cet instant. Ta voix ne pouvant arpenter réellement les rouages de son intérêt et se confrontant au silence assourdissant qu’il imposait. Il plisse ses lèvres et hausse les sourcils avant d’en fait de même avec ses épaules, il se place correctement et confortablement sur son siège, ses pieds se déposant sur le bureau face à lui et ses mains s’attelant à faire tournoyer le stylo entre ses doigts.

« - Tu as fini ? »

Il ravale légèrement sa salive et lorsqu’il daigne enfin te faire honneur de son attention, un large sourire t’est destiné. Il laisse ses pieds glisser le long du bureau et se place au fond de son fauteuil tout en se cambrant pour poser ses coudes sur le meuble qui n’avait reçu que peu de considération jusqu’à présent.

« - Je ne remettais pas en doute ton intégrité. Sois rassuré. Je me fiche pas mal que tu puisses ou non participer pleinement ou par dépit à cette guerre qui nous incombe. Je voulais seulement déterminer si je pouvais ou non avoir confiance en toi, et m’assurer que tu ne sois pas un mouton en recherche d’un berger. »

Il passe très légèrement sa langue sur ses lèvres pour les humidifier et inspire profondément avant de plisser les lèvres. Il fronce les sourcils et te désigne à l’aide de son stylo avant de souffler dans un brin de voix nonchalant, et pourtant méticuleusement calculé :

« - Loin de vouloir mépriser tes motivations honorablement communautaires. Mais ce qui m’intéresse, et la question importante est… » Il dépose son stylo et pose ses coudes sur le bureau, joignant ses mains et frôlant le dos de ces dernières avec son menton. Il arbore un nouveau sourire, aussi énigmatique et dépourvu de sens que les précédents, avant d’entonner de sa voix rauque :

« - Quelles sont tes motivations personnelles ? La colère que tu portes en toi a été suscitée par quelque chose de plus personnel, je me trompe ? Non. Tu ne me feras pas croire que tu es de ces héros en cape qui s’insurge face à la situation des opprimés et qui veut absolument sauver l’honneur des quelques insurgés. Tu es plutôt du genre discret… Te serais-tu résigné à seulement supporter la réalité sans y participer ? »

Il plisse les yeux et inspire à nouveau. La conversation prenait une tournure plutôt surprenante. Il voulait t’utiliser, et te demander ton accord relevait probablement de la prétention et de l’arrogance, il en avait conscience. Mais il lui était difficile de confier une mission d’une telle importance à une personne incapable de porter le poids que cette dernière allait lui imposer. Il devait être certain que tu ne trahirais pas le secret qui allait vous lier, car plus que sa vengeance personnelle qui serait mise en péril, c’est tout l’équilibre ténu de cette institution qui serait anéanti.

« - Alors je vais te poser une seule question. Tu es tout à fait libre de refuser de répondre et de sortir de ce bureau comme si cette entrevue n’avait jamais eu lieu. »

Son sourire s’étire à nouveau, sans jamais découvrir sa dentition. Serket sort de l’ombre. Insidieusement, légèrement, il s’était glissé sur l’épaule opposée à celle qu’occupait ton Anima. Sa cape de velours pour seul artefact. Aleksander se contente d’hausser les sourcils et de réprimer un léger rire.

« - Tu t’es fait désirer. » Prononce-t-il à haute voix. Sans réponse perceptible pour toi, mais la lueur dans son regard laissant supposer un certain échange muet.


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Mar 25 Sep - 2:47
Still Learningft. Jonathan & Aleksander

La vie est formée de cet amoncellement de doutes constants venant secouer chaque seconde de notre existence pour nous faire douter, nous faire nous questionner. Avons-nous posé la bonne action ou prononcé les bonnes paroles? Avons-nous pris la bonne décision face au choix auxquels nous avons été confrontés? Des questionnements qu'en cet instant je ne peux repousser en l'observant meubler le silence bientôt de nouveau entre nous instauré de mouvements que j'essaie de lire, sans y arriver cependant. Ce sont plutôt ses paroles qui anime en moi ce nouveau doute à savoir si je n'ai pas poussé la note un peu trop loin pour tâcher de lui exprimer que je crois avoir ma place en cet endroit. Une chose que j'ai tout simplement habitude de faire, mon naturel si volubile lorsque je me dois de prendre la parole contrastant si facilement avec celui plus calme et réservé lorsque je suis livré à moi-même sans nécessité d'adresser le moindre mot à qui que ce soit. Je pince légèrement les lèvres en acquiesçant de la tête lorsqu'il me demande donc si j'ai terminé. Jugeant avoir plus qu'amplement plaidé ma cause pour le moment à défaut de connaître les réelles motivations de ses questions et ma présence ici. Chose qui se fait désirer et qui, forcément, ne manque pas de faire courir le long de mon échine ce frisson craignant presque le pire même s'il ne m'a pas donné de raison de le faire. Après tant de temps ici sans le croiser plus que nécessaire, la chose reste... imposante à sa façon. Je l'écoute donc, avec attention, exprimer un peu plus amplement le pourquoi de ma présence. La confiance qu'il peut m'accorder, qu'ils peuvent sans doute tous m'accorder. Une fois encore je ne peux retenir mes sourcils de se froncer, me demandant bien la raison de ce questionnement si soudain. La raison de cette attitude qu'il a et surtout la raison pour laquelle il se sent de tant bouger au fil de ses propos, de sourire de ce sourire si difficile à déchiffrer. Puis, la suite tombe.

Il mentionne une colère que je croyais contenir, un motif personnel que je croyais pouvoir omettre de mentionner comme il est si douloureux de me le remémorer. Il me parle comme si j'étais un livre ouvert à son regard dont il suffisait de parcourir les lignes pour en comprendre toute la subtilité. Il ne m'en fallait pas plus pour me rembrunir un peu et laisser ce qui aurait pu s'apparenter à un fin sourire s'estomper de  mes lèvres. Mon esprit vagabond s'évader sans peine sur ces images, cette conversation, et tout ce qui en a découlé le soir où tout a chaviré. Ce soir où j'ai su que oui, sans doute un peu comme il l'a mentionné, j'aurais besoin d'un gentil berger pour me guider à défaut de ne pas arriver à le faire par mes propres moyens. C'était il y a quatre ans déjà et depuis j'ai certes évolué, tout comme mes motivations, même si ça n'a pas tout régler j'en suis conscient. Je réfléchis donc à ses paroles, à la façon dont je peux exposer les choses pour ne pas me tirer moi-même dans le pied et voir tout de nouveau s'écrouler pour être livré à moi-même parce que je n'aurai pas su trouver les bons mots. Je réfléchis alors qu'il mentionne n'avoir qu'une seule question à me poser, une seule question que je crains presque d'entendre à la façon dont il l'a exposé. Davantage encore en sentant les pattes de mon Anima se resserrer contre mon veston pour compenser ce que je vois apparaître du coin de l'oeil, sans bouger, mais non sans sentir ma respiration légèrement s'accélérer.

« Avant que vous ne posiez votre question, laissez-moi répondre à la précédente. Vous souhaitez connaître mes motivations et la source de ma colère, souhaitez savoir si vous pouvez me faire confiance? Lorsque je suis arrivé dans la Confrérie il y a quatre ans, je venais tout juste de tuer ma compagne de vie. Un accident, parce que je ne contrôlais pas encore un pouvoir que je ne savais pas avoir. J'étais... ébranlé par tout ça et par ce que j'avais été en mesure de faire sans le vouloir, par ce que je pourrais faire à nouveau. Puis mon frère m'a avoué être comme moi et m'a parlé de la Confrérie, mon petit frère qui s'en ait fait parler par ce psychologue qu'il allait voir en croyant devenir fou. C'est pour lui que je suis venu d'abord et avant tout, aussi pour avoir de l'aide pour arriver à maîtriser mes capacités sans... risquer de tuer quelqu'un d'autre sans le vouloir. Je ne savais que la... base de tout ceci. Puis j'ai entendu parler de l'histoire de l'organisation plus amplement, du moins ce qu'on en dit, et... » Je prends une pause et soupire avant de continuer. « … et je ne conçois pas qu'on juge une personne pour ce qu'elle peut faire et non pour ce qu'elle est et fait réellement. Ce qui s'est passé, si ce que j'ai entendu est véridique, devrait se faire corriger qu'on ne passe pas tous à la guillotine pour ça. Je crois qu'on a tous droit au bénéfice du doute sans avoir de réelles preuves qu'il faut prendre le temps de récupérer et... qu'un accident, je l'espère, peut être corrigé. » Et je parle sans doute encore beaucoup trop pour rien dire, mais ce sera à lui d'en juger. Au moins, maintenant il sait ce qu'il en retourne me concernant et pourquoi je suis venu ici à l'origine. Il ne lui restera donc qu'à poser cette question qu'il ne me tarde toujours pas d'entendre.

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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Jeu 27 Sep - 23:56


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Il te fixe sans avorter ton argumentation et la vaine explication de tes positions. Son sourire s’étire et son regard côtoie silencieusement celui de son Anima, qui par prudence ou par provocation, s’attardait sur ton épaule. Il relève son menton pour diriger son regard dans le tien, tout en haussant les sourcils à la fin de ta tirade. Il se redresse d’un geste brusque, contrastant avec le calme et l’autorité impétueuse qu’il avait inspirées quelques minutes avant. Ses mains frappent le bureau lorsqu’il se redresse et il contourne ce dernier tout en te pointant de son index en s’exclamant :

« - Parfait, je n’aurais pas supporté ta déférence une minute de plus. »

Il ne voulait pas de pantins dans ses rangs, il laissait volontiers aux marionnettes le loisir de se trouver un marionnettiste pour les guider, loin de lui l’envie de s’encombrer de personnalités inutiles et sans intérêt. La jovialité soudaine de son comportement ne réduisait en rien la tension qu’il avait mis du temps à instaurer au sein de la pièce. Ses céruléennes toisent enfin les tiennes lorsqu’il se rapproche de ta personne et incline son regard. Son sourire, aussi fragile que pouvait l’être les idéaux de tout un chacun, s’éternisait au bord de ses lèvres.

« - Je ne vais pas te faire l’offense de condoléances hypocrites. Alors pardonne mon silence concernant l’histoire qui a été tienne. Je t’assure que le poids de la culpabilité qui te pèse peut très rapidement s’alléger. La rancœur s’apaise avec le temps, et on peut très vite faire de ce que tu penses être une faiblesse… un carburant de qualité. »

Il incline son regard, ses yeux quittent momentanément les tiens pour échanger à nouveau avec Serket. Aucun son ne semblait les lier si ce n’est la connexion presque irréelle entre leurs regards et l’expression minime que son faciès voulait bien céder à ta vue. Son sourire s’évanouit progressivement alors qu’il se rapproche, sa main se dépose sur ton épaule et Serket profite de ce rapprochement inopiné pour te libérer de sa présence et rejoindre l’épaule de son compagnon de fortune.

« - J’aimerai que tu me rendes un petit service. Vois-tu… Je souhaite surveiller une personne dont l’arrogance et l’orgueil étoufferaient volontiers ses croyances et sa raison. Il me faudrait user de tes capacités pour la tracer en toute discrétion et m'éviter ainsi une mutinerie lourde de conséquences... »

Il relève son menton et entrouvre les lèvres tout en baissant son regard dans le tien, son index se soulève pour t’empêcher de l’interrompre si l’envie te prenait. Il semblait plus accessible, et pourtant sa présence n’en n’était que plus dangereuse. Il relève sa main jusqu’à ta joue qu’il tapote alors avec un air légèrement amusé.

« - Bien entendu, nous allons devoir préciser tes capacités et les perfectionner. Alors ne perdons plus de temps à déblatérer. »

Il te relâche et te tourne le dos en rejoignant la porte. « - Suis-moi. » L’ordre était sans appel, et même si la question avait été posée quant au service qu’il demandait, la réponse que tu donnerais ne changerait rien à ses projets. Il respectait ta position et tes choix, il respectait ce que tu étais et ce que tu taisais, à présent, il s’attendait à ce que tu fasses de même et suive la danse qu’il venait de débuter.

En ouvrant la porte, sa main reste un instant sur le chambranle. Il fronce les sourcils et siffle : « - Encore une chose… » Il tourne son visage de biais, ses céruléennes rencontrant à nouveau les tiennes dans un sérieux presque surprenant. « - Il faudra vraiment travailler ton coté loquace. » Il hausse les sourcils dans un ultime élan railleur avant de réprimer un rire et de franchir le seuil.

Son amabilité et l’illusion de sociabilité qu’il te servait avec tant de naturel, ne dissimulait en rien le danger qu’il pouvait représenter et toute l’autorité qu’il pouvait aisément utiliser si jamais tu venais à le défier. Il s’était dit, avant cette entrevue, qu’il ne lui servait à rien de forcer ton allégeance et ta sympathie, s’il avait le pouvoir de te persuader.

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Mar 9 Oct - 3:27
Still Learningft. Jonathan & Aleksander

Ce serait mentir de dire que je n'ai point sursauté lorsque ses mains frappèrent le bureau lui faisant face avec force, tâchant de rester calme pour ne pas brusquer son Anima déjà bien assez perturbant de par sa simple présence sur mon épaule. Sentant Magnus s'approcher de mon oreille comme s'il allait y chuchoter, mon regard reste néanmoins fixé sur mon vis-à-vis ne semblant pas des plus enjoué par les paroles en trop que j'ai sans doute prononcé. Habitude que j'ai du mal à perdre et je l'admets sans mal. Chose qu'il ne soulève pas d'emblée en s'approchant de moi, misant davantage sur le propos sur lequel j'apprécie néanmoins qu'on ne s'attarde pas davantage que nécessaire. Le deuil est quelque chose de complexe, propre à chacun, et qui me demande un focus sans doute exagéré pour ne pas m'abandonner à cette culpabilité dévorante qu'il semble prétendre pouvoir rapidement s'alléger. Peut-être n'a-t-il perdu personne pour ainsi l'affirmer ou peut-être n'a-t-il simplement pas eu droit aux circonstances qui sont les miennes, mais dans un cas comme dans l'autre ce n'est pas ce qui retient réellement mon attention. Plutôt cette association réalisée avec le carburant que je ne suis pas certain de réellement cerner, ayant plutôt toujours supposé et expérimenté que l'émotif n'est pas un allié de taille pour m'aider à réellement canaliser mes capacités. Ayant bien davantage tendance à m'en faire prendre le contrôle ou les déclencher sans que je ne l'ai réellement souhaité. Cette... malédiction apportant le malheur en étant la preuve parfaite. Il suffit d'un soupçon de rage en trop pour que la chose n'éclate et qu'il ne me reste qu'à vivre avec une finalité bien au-delà de mon contrôle. Sans doute est-ce d'ailleurs la raison pour laquelle j'en suis si effrayé, parce que je n'arrive à pleinement contrôler ce qui pourra en découler à l'instar des autres pouvoirs qu'on m'a conféré. Inquiet je le reste donc sans savoir de quoi il retourne puisque la question plus tôt mentionnée n'a toujours pas été posée. Inquiétude que son comportement n'aide en rien, mais sans doute est-ce la raison pour laquelle il est en charge et pas moi. Parce qu'il possède cette prestance toute aussi déstabilisante que son attitude à laquelle je tente tant bien que mal de m'accoutumer lorsqu'il pose sa main sur mon épaule que je sens légèrement se relâcher en voyant son Anima la quitter.

Puis, tombe la question ou plutôt la requête qu'il formule à mon attention et la méthode à utiliser qu'il m'est facile de déduire et aussi un peu plus facile à utiliser fort heureusement. Du moins, j'espère arriver à le faire efficacement puisque sa formulation des choses laisse bien peu de place à l'erreur il faut l'avouer, autant pour lui que pour moi. N'est-ce pas justement une preuve de la confiance qu'il tend à vouloir m'accorder ou du moins puis-je le supposer? Tout ceci était-il un simple test? J'allais entrouvrir les lèvres pour demander davantage de précisions lorsque je le vois lever son index et me contente de refermer la bouche et attendre. Sentant sa main étrangement tapoter ma joue comme on le ferait avec un enfant à qui ont vient d'expliquer les règles de bases qu'on aspire le voir respecter. Je suppose donc que je n'ai pas réellement le choix, mais après tout n'est-ce pas ce que je veux depuis le début? Pouvoir aider d'une façon ou une autre et l'être en retour? Alors pourquoi devrais-je me braquer en ayant vendu cette position de tant de mots à peine quelques minutes auparavant? Je ne le devrais pas et je le suis d'ailleurs jusqu'à une porte devant laquelle il se stoppe. Esquissant un faible sourire à cette dernière requête qu'il mentionne. Voilà qui confirme ceci. Bien décidé à travailler sur ce point pour ne pas gâcher le peu de chances que je semble avoir de faire mes preuves au sein de l'organisation, je le suis donc sans un mot en portant ma main à mon épaule pour y prendre Magnus et le glisser dans mon sac. Non pas pour le brimer d'un peu d'air frais, mais plutôt puisque c'est l'endroit qu'il trouve tout naturellement lorsque je suis quelque part et qu'il m'est plus aisé de me concentrer ainsi. En circonstances disons plus réalistes. « La distance est ma plus grande problématique. » Que je me contente de dire par rapport à la dite capacité qui devra être précisée. La seule me permettant de pister quelqu'un sans que personne d'autre que moi ne s'en rende compte. Fort heureusement à l'odeur de cette chose. Le second problème sera donc d'approcher la dite personne sans me faire coincer, l'avoir croiser auparavant ou non changeant assurément la donne tout autant que la subtilité dont j'arriverai à faire preuve. De quoi me forcer à parler pour conserver un maximum d'attention le temps nécessaire. « Comment souhaitez-vous procéder? »

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Aleksander Volker
Age : 42
Lettres déposées : 93
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Crédits : Hell Rider





Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mar 9 Oct - 22:22


Still Learning




Well I know there can come fire from the sky to refine the purest of kings and even though I know this fire brings me pain

Il esquisse un léger sourire amusé et triomphant. Satisfait de te voir prendre goût à cette expédition improvisée. Il ne comptait pas te forcer réellement la main ni te soumettre à une quelconque autorité. Son but n’était pas d’asservir toute une nation, il laissait ces méthodes aux lions, bien plus friands de ce triomphe superficiel. Il s’aimait à croire que chaque personne détenait un but, et que beaucoup d’entre elles cherchaient encore la quête de leur existence. Il allait te fournir bien plus d’une raison de te battre, et si la mort survenait sur le champ de bataille, tu ne périrais pas sans gloire.

« - Laisse-nous l’opportunité de t’entrainer avant d’établir les plans qui te seront confiés. »

Il misait sur la prudence avant la précipitation. Te révéler tout ce qu’il comptait faire et tout ce à quoi il avait travaillé ces dernières semaines, ne serait pas raisonnable et encore moins stratégique. Il voulait analyser tes gestes, tes comportements, t’offrir la chance de t’améliorer et s’assurer que tu ne risquerais rien, auquel cas, au moins s’assurer que tu puisses te défendre.

« - Tu sais approximativement quelle est la distance dont tu disposes pour le traçage ? Ou devons nous commencer par cette évaluation ? »

Ses pas, rapides et précis le conduisent rapidement jusqu’à une porte, il venait de dépasser la salle d’entrainement, endroit convoité par les membres et souvent utilisé par le maître de cérémonie qu’était Cameron. Il n’appréciait pas particulièrement l’endroit, il manquait de singularité, d’authenticité. Les valeurs dont il dispose ne pourraient être que corrompues par l’étrange atmosphère impétueuse qui se dégageait de ce seul lieu. Le manque de foi et les idéaux fragiles qui constituaient simplement le quotidien de ses habitués.

Il pose sa main sur la poignée de la porte donnant sur l’extérieur et détourne légèrement son regard pour happer ton attention. Il hausse les sourcils et ouvre la porte tout en soufflant :

« - Je suppose que le jardin fera l’affaire pour commencer. »

Il se libère de toute la pression que la Confrérie lui imposait, l’air frais caressant son visage et lui prodiguant un nouveau souffle lorsqu’il franchit le seuil de la porte. Il inspire et s’avance alors rapidement jusqu’à la pelouse d’un vert vif, presque artificiel.

« - Il me faut aussi savoir si ta capacité à une quelconque faiblesse, l’eau… l’air… la chaleur. »

Il devait parer à toute éventualité et te préparer au mieux. Peut-être que tes services lui seraient d’une grande utilité les années à venir, les membres n’étant pas tous un exemple de confiance et de loyauté.

« - Je vais probablement aussi devoir t’aider à espionner efficacement et filer discrètement une personne, ou serait-ce un talent caché dont tu n’as pas fait mention ? »

Il laisse un sourire mutin rehausser la commissure de ses lèvres.


Legendary

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