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Aleksander Volker
Age : 42
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Anima : Scorpion
Crédits : Hell Rider





Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mar 8 Jan - 21:05





RATHER BE
THE HUNTER

than the prey

ft.@Aurore Rosenwald

Son sourire, dans une exquise volupté s’étire alors que son regard traduit fallacieusement son amusement. Il incline son visage et son souffle se mêle au tien avec légèreté alors que tu pousses le jeu davantage dans l’espoir d’attiser une quelconque réaction de sa part. Seul son corps réagissait à cette proximité, une vague de chaleur naissant dans le bas de son ventre. Son esprit, embrumé par une contradiction qui le caractérisait, gardait en tenaille, l’incroyable facétie que tu lui offrais. Il n’était pas dupe au point d’oublier, le temps d’un plaisir éphémère, à qui il avait à faire. Il agrandit alors légèrement les yeux lorsque ton corps se dérobe au sien et que ton attitude traduit avec délectation, tes terribles desseins. Entrouvrant les lèvres, il se contente de les humecter, sa main se pose sur ta hanche alors que tu lui tournes le dos. Il rapproche son corps du tien, son torse caressant les courbes de ton dos, son souffle venant lentement caresser ton lobe :

« - C’est ce qui te plait ? Glisser ta cible dans un état d’attente latente et de folie. Laissant tout le loisir à l’homme qui te contemple, de désirer chaque parcelle du corps qui se dérobe à son toucher. S’il te rattrape et quémande ton intérêt… tu gagnes, s’il manifeste son mécontentement et s’éloigne… tu gagnes. Tu sembles omettre que si c’est bel et bien ton terrain de jeu… »

Il ravale sa salive et cette fois, son sourire n’est pas réprimé. Un éclair de malice prend possession de son regard, et sa main, audacieuse remonte le long de ton flanc lorsqu’il murmure du bout de ses lèvres : « - j’y apporte mes règles. »


Il se cambre, ses lèvres caressent plus explicitement ton oreille alors qu’un faible rire lui échappe lorsqu’il te souffle simplement :

« - Tu peux bien tromper ton monde en clamant que c’est ce que tu es. Mais moi… je te vois telle… » Il incline son visage et vient très lentement débarrasser ta nuque de ta chevelure, ses doigts frôlant ta chair sans s’accorder le droit de la toucher réellement. « - que… tu es. »

Et il s’éloigne simplement, délaissant ton corps et lui imposant son absence. Il te contemple une dernière fois alors que son rire se fait plus franc, Serket, décontenancé semble revenir vers vous. Le sourire du bras droit n’en n’est que plus étincelant. Il se dirige vers la tente et se cambre pour fouiller son sac. Surpris de ressentir une certaine exaltation l’éprendre. Ce petit jeu avait été bien plus que plaisant, cela lui avait permis de se libérer de diverses pensées sans avoir eu recours à ses capacités.


@Legendary
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Aurore Rosenwald
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Aurore Rosenwald
Troisième hiérarchique de la Confrérie
Mar 15 Jan - 4:33




WE FIGHT EVERY NIGHT FOR SOMETHING
but when the sun sets we're both the same ; half in the shadow, half burned in flames.


A peine avait eut-elle le temps de se dérober qu’elle est retenue par ta main sur sa hanche ; non par la force physique, mais par celle de l’attraction. Elle s’autorise à fermer les yeux et ressentir la chaleur de ton corps à nouveau, son visage roulant sur le côté pour que son menton rejoigne son épaule libre de ta présence, et pourtant rien n’empêche tes mots d’être soufflés contre son oreille. Lentement, un sourire étire ses lèvres, un sourire malin et presque victorieux. Elle ouvre enfin les yeux et baisse son regard vers ta main qui parcourt son flanc, alors que ses sourcils se froncent à la chute de ta phrase. Le doute s’immisce en elle, et les sensations accordées à la victoire s’amenuisent à mesure que tes paroles et tes gestes prennent de l’ampleur. Elle étend son cou et déglutit, fixant le lac devant elle, son arcade sourcilière tremblant faiblement. Chaque frisson que tu lui voles lui donne l’envie de s’éloigner pour fuir cette situation dérangeante, et ses yeux s’écarquillent légèrement quand tu finis enfin de parler. Elle tourne alors sa tête vers toi, ton nouveau rire lui arrachant une mine contrariée, alors que tu la délaisses pour t’éloigner. D’abord ennuyée par l’issue de cette confrontation, son regard se précise sur ta personne et toute contrariété s’efface de son visage ; au lieu de ça, elle inspire profondément par ses narines pour retrouver un souffle normal et un sourire se dessine sur sa face quand elle la détourne pour regarder la forêt. Une étrange satisfaction trouve foyer en son ventre, et elle pouffe d’un rire soufflé, très bref, et à peine audible. Finalement, elle s’approche de toi et sa main se pose délicatement sur ton épaule alors qu’elle incline son visage doucement et se cambre pour que vos joues soient proches. Elle regarde face à elle, passe sa langue à la commissure de ses lèvres et murmure enfin :

« Honey... » commence-t-elle avant de marquer une pause et de rouler ses yeux vers ton visage. « Tu n’as pas idée de ce que tu viens de m’offrir. »

Aurore fixe encore un instant ton visage et se redresse finalement, te contournant pour s’approcher de ton sac et en sortir une flasque gracieusement fournie par le confrère en charge de vos affaires. Elle l’ouvre et s’abreuve d’une gorgée, non sans une grimace, avant d’abaisser la fiole et de remonter le menton pour mieux te regarder et profiter de cette vision un moment. Un sourire se dessine sur ses lèvres sournoises alors qu’elle approche à nouveau le culot de son visage.

« Mais tu sais, Aleksander. » dit-elle seulement pour boire une nouvelle gorgée et ensuite pincer ses lèvres humides.

Elle laisse un silence s’installer volontairement avant d’attraper son sac de couchage. Ses yeux s’attardent à nouveau sur ton visage, avant qu’elle n’ajoute enfin sur un ton calme et mesuré :  « Si je ne peux dire avec autant de prétention que je vois tout  aussi clair en toi… Je devine au moins la forme qu’empruntent tes plus vils démons... » elle s’approche de toi et pose doucement sa main tenant la flasque contre ton torse pour te la tendre, ses yeux roulant vers les tiens, avant qu’elle ne murmure : «  Et à quel point ils sont effrayants. »

Pourtant, rien sur son visage ne montre qu’elle ressent un effroi quelconque ; la froideur qui s’y trouve rend même impossible de deviner quelles sensations la traversent réellement. Sa main glisse le long de ton torse et son visage se détourne, son corps suivant le mouvement pour la conduire à la tente.
@Aleksander Volker
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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mer 16 Jan - 21:53





RATHER BE
THE HUNTER

than the prey

ft.@Aurore Rosenwald

Il te dévisage très légèrement, surpris par ton changement de comportement. Son sourire ne se dissipe pas, il ne perd aucun pigment, rehaussant la saturation d’une quiétude qu’il ne connaissait que trop peu. Lorsque tu lui touches l’épaule, il entrouvre les lèvres et te lance un regard pour le moins perplexe, résigné. Lorsqu’il daigne ouvrir la bouche pour te faire part de la douce mélopée qui lui brûlait les lèvres, son corps entier se crispe et confine au fond de lui-même, tout un fatras de sentiments contraires. Il serre instinctivement la mâchoire et relève un regard courroucé dans le tien, ta main se frayant un chemin sur son torse et réveillant les démons auxquels tu semblais faire allusion.

Il se redresse et passe sa main sur sa nuque, Serket se rapproche de vos deux silhouettes et semble entrer en contact avec son ami, son compagnon de guerre. Aleksander lui fait grâce d’un regard et reprend son calme progressivement. Il remonte alors ses céruléennes dans les tiennes, faisant abstraction de l’événement qui venait de se produire pour souffler :

« - En réalité, les vérités se confondent. Dans ce monde tout peut devenir Démon ou Dieu, pour peu que les autres en décident ainsi. »

Il arque un sourcil et attrape la flasque pour la porter à ses lèvres. Il te fixe et avale quelques gorgées avant de soupirer, laissant tout le loisir au liquide de lui brûler les cavités buccales et de se frayer un chemin jusqu’à son estomac.

« - Et à quoi ils ressemblent ? »

Son sourire reprend ses droits sur son expression indifférente. L’acier de son regard s’ébranle pour laisser passer une lueur malicieuse alors qu’il se rapproche et s’appuie de son dos, sur le tronc d’arbre qui vous avait précédemment fait office de soutien. Il fixe le fond de la flasque et joue avec le liquide en le faisant tournoyer d’un léger geste du poignet.

« - J’espère qu’ils sont aussi attrayants que les tiens. »

Son regard se perd momentanément dans le liquide et il le relève ensuite vers Serket.

- C’est dangereux.
- De quoi tu parles ?
- Jouer avec le feu va…
- On veut probablement s’y brûler.


Ce n’est pas les flammes qui vous hypnotisent, c’est l’idée d’en ressentir la brûlure. L’obsédante souffrance qui en découlera et qui vous donnera les justifications nécessaires à vos maux. Loin des désirs noirs qui vous caractérisent, c’est la torpeur de ne pouvoir les assouvir qui vous galvanise.


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Aurore Rosenwald
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Aurore Rosenwald
Troisième hiérarchique de la Confrérie
Sam 19 Jan - 5:46




WE FIGHT EVERY NIGHT FOR SOMETHING
but when the sun sets we're both the same ; half in the shadow, half burned in flames.


Son sourire est caché par sa chevelure, qui recouvre une partie de son visage. Ce sourire est mutin, d’un amusement qui s’était éveillé à ta première réflexion, et qui s’était accentué à ta question. Aurore garde alors son visage tourné, et caché de tes yeux, alors qu’un souffle semblable à un rire contenu s’échappe de ses narines. Enfin, elle tourne sa tête et te regarde, ses yeux perçant les tiens dans une expression défiante, presque provocatrice. Elle incline alors sa tête et avance d’un pas, passant sa langue sur sa lèvre inférieure avant de la racler avec sa dentition supérieure. Ses pieds s’avancent lentement, dans une démarche nonchalante, alors qu’elle murmure…

« Eh bien... » son visage s’incline davantage, alors qu’elle fixe le sol, sol qu’elle foule un peu plus pour finalement se trouver assez proche de toi, pour que lorsque son visage se redresse, il soit assez près du tiens. « Ils n’ont certainement rien à envier aux miens. »

Elle incline son visage de l’autre côté et jette un regard vers la forêt, un regard qui montre assez facilement la réflexion qui la traverse, comme si elle cherchait ses mots.

« Ils sont beaucoup plus subtiles et discrets ; mais aussi plus ravageurs. » elle roule son regard jusqu’au tiens, souris faiblement, et humidifie à nouveau ses lèvres d’un passage de sa langue avant d’approcher ses doigts délicats de la flasque pour te la prendre doucement des mains. « Ils se nourrissent des insectes qui naissent du froid et ils grandissent à l'ombre, gagnant considérablement du terrain à chaque non-dit, à chaque souffrance mise sous silence, à chaque coup retenu. »

Aurore approche la flasque de son visage pour en goûter le liquide du bout des lèvres, les pinçant  après pour les déshumidifier. Elle marque une pause le temps que l’alcool cesse de brûler sa gorge, et reprend assez rapidement. « Ils se cachent derrière ton masque d'indifférence, ce voile imperméable... Et frappent en même temps que ta main. »

A nouveau, elle boit une faible gorgée, et elle franchit le mètre qui vous sépare, son menton se rapprochant de ton épaule, qu’elle regarde un instant avant de relever ses yeux en biais pour regarder les tiens. « Mais ce qu'il y a de plus effrayant... C'est de savoir que tu... » commence-t-elle en approchant son index de ton torse, ne te touchant que du bout du doigt avant de mettre plus de pression pour finalement rabaisser sa main. « Puisse les contenir. Et ça… ça en dit long sur toi, et sur ta propre dangerosité.  »
@Aleksander Volker
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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mer 30 Jan - 0:54





RATHER BE
THE HUNTER

than the prey

ft.@Aurore Rosenwald

Son regard fut inspiré par cette maxime qui affirme que, si le changement est beau, le chaos est véritablement sublime. Son sourire décore ses traits d’une étrange mélancolie, la vérité c’est qu’il était irrémédiablement attiré par le néant qui te caractérisait. Il hausse les sourcils et finit par plisser ses lippes avant de se rapprocher de toi, omettant ton nouveau contact sciemment pour ne pas laisser ses ressentiments contrôler ses gestes et son esprit. Sa main se fraye un passage jusqu’à la flasque que tu t’étais octroyée, il l’agrippe et te la retire des mains avant de souffler, tout en se cambrant vers ton visage et levant son index :

« - Plus d’alcool pour toi. »

Il humecte ses lèvres sans se départir de son sourire. Il relève son menton et passe à tes côtés, son épaule frotte la tienne alors qu’il se dirige à nouveau vers la tente pour se cambrer et préparer de quoi faire un feu. Le soleil déclinait pour offrir au paysage une teinte plus sombre. Il ravale sa salive et siffle alors très légèrement du bout de ses lèvres :

« - Et tu n’attribues pas cet exploit à ma capacité ? »

Résister. Il fallait résister, ne plus ressentir, ravaler, faire face. Serket se rapproche et lorsqu’Aleks s’accroupit pour jouer avec les bois, il monte le long de son bras pour se poser sur son épaule. Non pas face au feu, mais face à toi. Aleks incline lentement sa tête et prend deux pierres avant de les dévisager sans réellement réfléchir. Un sourire cynique décore ses lèvres, lorsqu’il ajoute :

« - Je ne suis pas dangereux. Je suis un tricheur. »

Il passe lentement sa langue sur sa lèvre inférieure et d’un seul geste, racle la pierre contre l’autre et allume un feu, comme si tout était d’une facilité agaçante. Il hausse les sourcils en fixant la flamme prendre et souffle légèrement dessus avant d’ajouter dans un rire à moitié réprimé :

« - Et un menteur. » Il se relève et se tourne lentement vers toi avant d’hausser les épaules :

« - Tu me surestimes, Aurore. J’espère que tu ne vois pas en moi le miroir de tes propres maux, car tu seras forcément déçue lors du lever de rideau. »

Il n’avait rien d’un glorieux guerrier. Ses démons, c’était lui qui les forgeait et qui les créait. Ses démons, il ne les supportait pas de sa force physique ou mentale, mais grâce à une capacité qu’il avait reçue d’un Anima qu’il avait haï. C’était un usurpateur et il serait l’éternel créancier d’un monde qu’il avait renié.



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Aurore Rosenwald
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Aurore Rosenwald
Troisième hiérarchique de la Confrérie
Dim 3 Fév - 11:30




WE FIGHT EVERY NIGHT FOR SOMETHING
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Un hoquet traverse sa gorge quand Aurore recule légèrement son visage à la vu du tiens, elle le retient en gonflant ses joues et son visage se tord dans une moue enfantine. Elle te laisse reprendre la flasque et roule des yeux pour regarder en l’air tout en plissant ses lèvres d’un côté, et soupire doucement en se tournant pour te regarder te déplacer jusqu’au bois sec, sans bouger dans un premier temps. A la question que tu soulèves, elle incline très légèrement son visage et fronce un peu ses sourcils tout en t’observant prendre ces deux pierres d’un air septique.

« Ah, j’ai compris ton secret. T’es juste resté bloqué dans la paléolithique. »

Mais si elle avait ignoré volontairement la question, elle ne pouvait se défiler aussi facilement aux autres propos que tu lui tenais. La surprise peint ses traits avant qu’elle n’entrouvre les lèvres dans l’intention d’objecter, mais pourtant elle n’en fait rien. Au lieu de ça, elle s’approche en tâchant de ne pas tituber, s’en voulant intérieurement d’avoir un corps aussi fragile et réceptif aux alcools forts. Elle s’installe en face du feu, rétractant ses jambes pour les ramener l’une contre l’autre, alors qu’elle prend appuie d’un côté de son corps à l’aide d’une main dans l’herbe. Quand tu te relèves, elle redresse son visage et te regarde longuement avant de rouler son visage sur le côté en soupirant ; elle redresse sa colonne vertébrale, pose son autre main sur l’herbe pour la tapoter doucement et ainsi t’inciter à prendre place à côté d’elle.

« Tu te trompes, Aleksander. » dit-elle alors en inclinant sa tête pour mieux relever son regard en biais, et ainsi poser ses yeux sur ton visage. « Tu t’obstines à penser que je serais déçue... Que c'est une fatalité. »

Elle hausse doucement les épaules et croise ses jambes en tailleur tout en prenant soin de tenir son haut assez large pour ne pas paraître indécente. Elle inspire profondément et regarde les flammes danser, et sans les quitter des yeux, elle reprend :

« Et peut-être que je le serais. Mais pas pour les raisons que tu imagines. » elle approche sa main des flammes mais la retire dans un geste lent quand la chaleur se fait rapidement sentir, mais elle la rapproche à nouveau, cette fois-ci plus doucement, et prête à en subir le picotement dérangeant. « Je ne peux pas être déçue si je me trompe sur toi. Je ne cherche pas à avoir raison. Je cherche seulement à te connaître. »

La simplicité de ses paroles lui faut hausser une nouvelle fois les épaules, et plisser légèrement ses lèvres vers le bas. Elle inspire par ses narines qui se retroussent dans une petite moue, alors qu’elle sent le froid la quitter doucement. Aurore tourne à nouveau son visage vers toi et t’offre un petit sourire avant de rabaisser ses yeux, sa langue se collant contre son palais avant qu’elle ne la fasse claquer pour finalement relever son regard vers toi.

« Je ne penses pas que tu sois un menteur. Tu le serais si tes capacités ne faisaient pas partie intégrante de toi. Ça ne te change pas. Ce n’est qu’une extension de ta personne. Comme ma main est… La prolongation de mon bras, puis de mon épaule, et finalement de tout mon être physique. Et si tu ne fais pas confiance en mon jugement, que tu peux juger trop hâtif… Tu peux avoir confiance en celui de Serket. Après tout... Parmi une masse grouillante de potentiels, c’est toi qu’il a choisi. »
@Aleksander Volker
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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Mar 5 Fév - 22:20





RATHER BE
THE HUNTER

than the prey

ft.@Aurore Rosenwald

Il fixe très lentement le feu, un léger soupir est extorqué à ses lèvres, ornées d’un sourire tendre et friable. Il accède à ton invitation et s’installe à tes côtés, entrouvrant les lèvres pour finalement remonter ses céruléennes dans les tiennes dans un geste platonique et nonchalant. Il remonte lentement ses genoux et y dépose avec une élégance presque naturelle, ses avant-bras, retournant instantanément à sa précédente contemplation. Il t’écoutait sans t’interrompre et buvait tes paroles avec l’amertume qui sied aux combattants ne pouvant guère abattre un adversaire qui possède autant d’ardeur et de foi en ses propres croyances.

« - Tout être humain possède certaines attentes, la déception est inévitable… et naturelle… et… » Il émet un rire rocailleux, son regard était pourtant hagard, perdu dans les flammes qui vacillaient et dansaient devant ses yeux.

« - Même un sentiment aussi dépourvu de logique et de science réelle… est soumis à ton désir de contrôle. Tu veux pouvoir déterminer quand et pourquoi tu le ressentiras. »

Il ne bouge pas son faciès et te fixe du coin de l’œil, un sourire en coin pour seul artifice à la conversation légère qui vous unissait et vous réunissait autour d’un feu de camp à peine assez grand pour vous réchauffer réellement. Il passe très lentement sa langue entre ses lippes, sa cage thoracique se hausse lorsqu’il inspire profondément l’air ambiant et son regard se dépose sur Serket. Ce dernier semblait partager ta position, hélas toute votre bonne volonté ne pouvait avoir raison du ferment et de la glaise qui l’avaient forgé et qui désormais alimentaient toutes ses actions. Il fixe toujours son Anima, les sourcils froncés lorsqu’il siffle simplement pour te répondre :

« - Elles ne font pas partie intégrante de ma personne. Elles peuvent m’être enlevées. Et c’est déjà arrivé. J’ai dû me battre pour récupérer des capacités qui ne m’étaient pourtant pas destinées de manière naturelle. Je ne suis pas né avec elles, et si mon prédécesseur n’était pas mort, je n’aurais probablement jamais pu bénéficier de l’aide et du soutien de cet Anima. »

Il serre les mâchoires et le poing dans un même geste. Son menton se redresse et il ne quitte pas le regard de Serket. Comme s’il attendait un seul mouvement de désaccord, une réprobation ou une résignation, mais rien ne se produisait. Serket n’émettait aucun son, aucun regard, aucun geste pour lui faciliter la tâche. Il esquisse un léger sourire indigné… Remontant son regard dans le tien.

« - Si je n’avais pas été aussi empli de haine et de désir de vengeance à cette époque… Il ne se serait pas arrêté. Peut-on parler de mérite lorsque nous obtenons des capacités grâce à de si vils sentiments ? Ils prônent la paix… pourtant on ne peut pas leur concéder l’élitisme. »

Il avait trouvé sa faille, là où la fragilité transforme le cœur en argile tendre et friable. Là où son propre organe, se fermait au rayon qui pourrait traverser les interstices sombres entre les tessons… Là où une seule lueur d’espoir et de bonheur resplendit et éclaire les ténèbres, une promesse que l’on va pouvoir vivre… à nouveau.

La vérité c’est qu’on ne parvient jamais à se relever, si le corps le fait, le mental et la détermination s’arment de rancœur pour faire illusion… c’est une fausse promesse. On ne peut pas vivre une seconde fois lorsqu’on a cédé sa vie aux méandres de nos plus noires pensées. Et même si aujourd’hui, il tentait de tempérer sa profonde nature et d’instaurer une quelconque justice… il était comme les autres. Un menteur, un illusionniste qui use de stratagèmes perfides et mensongers pour atteindre le seul et unique but qui le maintenait en vie aujourd’hui. Il était un usurpateur et se ferait bien le débiteur de tous ses péchés, lors du jugement dernier.

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Aurore Rosenwald
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Aurore Rosenwald
Troisième hiérarchique de la Confrérie
Sam 9 Fév - 22:49




WE FIGHT EVERY NIGHT FOR SOMETHING
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Aurore prend appuie sur sa main qu’elle pose à l’opposé de ton corps, son épaule s’affaissant quand elle incline sa tête vers elle. Elle regarde les flammes danser avec un petit sourire alors qu’elle laisse échapper un souffle nasal, traduisant un faux amusement teinté de tristesse. Quand tu finis de parler, elle tourne sa face vers toi et regarde attentivement les traits de ton visage, décelant sans mal les émotions qui te traversent.

« C’est incroyable... » souffle-t-elle, contemplative et pensive, sans défaire ses yeux de ta personne.

Elle redresse doucement son corps à l’aide de sa main dans l’herbe et si elle rapproche son épaule de la tienne, son visage s’éloigne un peu pour avoir toujours un visu sur le tiens.

« J’ai eu beau essayer de te toucher, subissant immédiatement et en décuplé les conséquences d’un coup dans un mur, quand celui-ci reste droit et que nos phalanges saignent… Je n’ai jamais autant ressentie la chaleur de ton contact que maintenant que je me tiens à une certaine distance. »

Inspirant lentement par les narines, elle sort progressivement de cet état méditatif et détourne ses yeux pour les orienter vers les flammes qu’elle regarde d’abord de loin ; et quand elle se reconnecte à la réalité de la Terre, elle peut sentir cette faible chaleur confortable et rassurante qui émane du feu, son corps s’étant habitué à cette sensation qui avait d’abord été violente pour ses extrémités trop froides avant de devenir agréable.

« Tu sais Aleksander...  Peu importe si les choses auraient pu être autrement. » commence-t-elle en avalant doucement sa salive et en redressant son dos pour tenir une posture droite. « Ce qui compte c’est ce qui est. C’est la seule dimension dans laquelle on peut réellement exister ; ressentir. Éprouver. »

Elle n’hésite pas, pourtant son geste est lent, quand elle dépose délicatement la paume de sa main contre la tienne, en la regardant longuement alors que son index remonte doucement pour caresser le dos de ta main. Elle remonte son regard et tourne en même temps sa tête vers la tienne, regardant ton profil en inclinant légèrement la tête.

« Par nature aucun sentiment n’est bon ou mauvais. Ce sont nos actions qui vont déterminer leur valeur. L’histoire a vu des héros naître dans la vengeance et la haine et elle ne retiendra que leur victoire. Et crois moi… » elle baisse ses yeux alors qu’un sourire se dessine lentement sur ses lèvres, puis elle roule à nouveau son regard en direction du tiens pour murmurer sur un ton presque amusé. «  Je sais reconnaître un homme qui a le pouvoir de changer les choses quand j’en vois un. Peu importe les sentiments qui t’accompagnent et te motivent ; je suis certaine qu’il en découlera quelque chose de bien. Parce que… Je crois en toi, Aleksander Volker, bras droit de la Confrérie et du mouvement révolutionnaire qui l’accompagne. »

Son sourire s’élargit et un petit rire s’étouffe dans sa gorge alors qu’elle fronce son nez et incline son visage vers son épaule pour jeter un regard vers la conserve plus loin.

« J’ai faim... » se plaint-elle en plissant ses lèvres vers le bas dans une mine boudeuse, trouvant le mélange de haricots peu ragoutant. « Promet-moi que tu m’emmèneras dans le meilleur restaurant d’Inverness pour récompenser mes incroyables efforts, même si tu dois te ruiner pour ça. »
@Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Dim 10 Fév - 0:05





RATHER BE
THE HUNTER

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ft.@Aurore Rosenwald

Sans la colère, il aurait été un bateau sans gouvernail. Son regard s’éteint et adopte les couleurs flamboyantes du feu qu’il contemple. Son esprit semble s’émanciper de son corps et s’évader, avant d’être brusquement rappeler à l’ordre par ton contact. Il fronce les sourcils et tourne très lentement son regard dans le tien. Ses muscles se crispent et son souffle se coupe brièvement, lui indiquant un danger imminent. Il entrouvre les lèvres et remonte ses orbes cristallins vers tes lèvres, détachant chaque syllabe de l’afflux de paroles que tu lui offrais sans comprendre réellement quels étaient tes desseins.

Il fronce les sourcils, et bien malgré lui, n’extirpe pas sa main de ta prise… sa dextre glane les quelques sensations de chaleur et de picotements que tes doigts lui prodiguent, il se concentre sur ces seules sensations pour ne pas se laisser happer par ton discours. Si le geste avait été seul affront à sa personne, il aurait tôt fait de fuir le contact, mais actuellement il lui servait d’échappatoire. Sa tête se fait lourde et un son strident semble faire vibrer ses tympans et diminuer sa capacité de concentration. Son regard s’attarde alors quelques secondes sur son Anima, au voile ébène, sans une once du carmin qui pouvait refléter le sentiment étrange qui brûlait dans le bas de son ventre.

« - Tu… »

Il remonte alors son regard dans le tien, déterminé à t’interrompre. Mais il était trop tard. Il agrandit instinctivement ses yeux sous la surprise et laisse le silence l’enfermer à jamais dans les méandres de son mutisme. Il ravale sa salive et enlève finalement sa main, le souffle court, les sourcils froncés. Il esquisse un léger sourire pour donner à l’atmosphère, un brin d’allégresse.

« - Tu es pleine de surprises, Aurore Rosenwald. »

De simples mots qui suffisaient amplement. Il ne pouvait répondre à un tel discours, davantage le souiller de quelques vaines tentatives pour se faire s’effondrer la belle philosophie qui le portait. Il ne pouvait énoncer ses doutes quant à la véritable raison qui te poussait à lui divulguer une telle partie de toi, si ce n’est l’alcool qui semblait corrompre ton sang plus qu’il ne l’avait imaginé. Son sourire espiègle s’élargit, friable et à peine perceptible, il prenait une teinte presque juvénile.

« - Je rêve où tu me files un rancard ? »

Il fait mine de te fixer, un large sourire sur le faciès. La légèreté de la conversation contrastait et jurait avec la précédente. Il tentait de laisser s’échapper et se décanter les quelques émotions que tu avais suscitées. Peut-être aurais-tu eu la satisfaction de lui avoir fait ressentir un sentiment dont il ne connaissait pas les composantes, mais il s’abstenait de t’offrir une telle victoire, même en guise de remerciement. Car bien qu’il puisse croire en tes paroles, il ne pouvait pas l’accepter.

Il se cambre et attrape une boite de haricots, se rapprochant et te la collant sur le buste, y posant ta main de force avant d’incliner son regard et de souffler du bout des lèvres :

« - Tu te contenteras des haricots ce soir. L’homme coincé en Paléolithique ne peut pas encore savoir ce que tu peux entendre par restaurant. »


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Aurore Rosenwald
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Aurore Rosenwald
Troisième hiérarchique de la Confrérie
Mar 12 Fév - 21:11




WE FIGHT EVERY NIGHT FOR SOMETHING
but when the sun sets we're both the same ; half in the shadow, half burned in flames.


La face grimaçante, Aurore se contente de répondre à ton geste en tenant fermement la conserve préalablement ouverte. Elle en fixe le mélange un instant avant de relever son regard vers le tiens et de prendre un air agacé, si grossièrement exagéré qu’on comprend rapidement qu’il s’agit d’une émotion simulée : ses yeux plissés et sa lèvre supérieure légèrement redressée, elle finit par lever les yeux au ciel et secouer rapidement sa tête dans de petits gauches-droites. Un soupir s’extirpe de ses lèvres et elle se détourne de toi dans pour traîner les pieds plus loin pour déposer dans un geste vif les haricots au sol. A ta dernière réplique elle pouffe d’un petit rire retenu avant de tourner sa face vers toi, les sourcils arqués. Un sourire en coin, elle retrousse ensuite ses lèvres pour faire mine d’être offensée :

« Aoutch. Peut-être que nous rêvons tous les deux, ça expliquerait pourquoi il semblerait que la grande et somptueuse Aurore Rosenwald vient de se prendre son premier râteau. »

Finalement, un sourire plus large dévoile sa dentition alors qu’elle soupire d’amusement par ses narines. Elle s’éloigne de la conserve au sol et se laisse porter jusqu’au sac pour attraper une veste large en laine et l’enfiler doucement, le froid commençant à se faire assez sentir pour réveiller son côté frileux.

« Rappelle-moi de qui vient cette brillante idée, encore ? » demande-t-elle en fronçant ses sourcils et en inclinant la tête, comme si elle était dans le doute, avant de lever ses yeux pour faire mine de réfléchir. Puis, feignant de ne pas trouver, ses lèvres se plissent vers le bas, les traits de son visage se détendent et elle hausse les épaules.

Ses lèvres s’entrouvrent alors pour laisser échapper un long bâillement qu’elle interrompt d’une main devant son visage, son arcade sourcilière tremble légèrement et elle papillonne des yeux avant d’articuler sa nuque.

« Je ferais mieux d’aller me coucher. Si je ne peux pas avoir ma crème de nuit pour m’assurer une mine rayonnante demain, il me faut au moins une quantité de sommeil raisonnable pour limiter les dégâts. » elle détourne son regard vers le feu et passe sa main dans ses cheveux pour les plaquer en arrière, avant de s’avancer jusqu’à la tente où elle se met sur ses genoux pour ouvrir la fermeture éclair. A mi-chemin, elle tourne sa tête vers toi et t’indique la tente d’un geste lent de tête. « Tu ferais mieux de te reposer un peu aussi. On doit se lever tôt pour intercépter le faucon avant qu'il n'entame sa journée de travail. Non pas qu’un jour de plus à attendre en ta compagnie m’est si terrible, mais au risque de te surprendre... Le monde continue de tourner et le temps d'avancer. »

Elle t’adresse un dernier sourire avant de se faufiler à l’intérieur de la tente en traînant son sac de couchage avec elle.
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Aleksander Volker
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Aleksander Volker
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Mar 12 Fév - 21:58





RATHER BE
THE HUNTER

than the prey

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Il te contemplait avec des céruléennes usées par le temps, à la beauté surannée qui s’effrite sous les éclats artificiels des parures que chaque homme daignait porter. Il entrouvre les lèvres, sa langue les humidifiant dans un geste mécanique, réprimant un sourire narquois. Ce faible rictus friable semblait porter en lui l’écho d’une responsabilité qu’il souhaitait voir disparaître. Il incline son regard et baisse son visage, en quête d’un seul mouvement de son Anima. Hélas, Serket ne daignait pas lui accorder l’aumône d’une échappatoire. Il fronce les sourcils et ravale sa salive.

« - En temps de guerre, je suppose que ce genre de préoccupation ne peut nous être accordée sans en ressentir l’aigreur de la culpabilité. »

Il attrape un bous de bois, un fin bâton qu’il laisser se perdre entre ses doigts. Il se concentrait sur les mouvements circulaires qu’il lui imposait, pour pouvoir laisser à son esprit, la grâce de se vider et de se décharger de l’amas d’émotions et de pensées qui l’affligeaient. Il remonte finalement ses céruléennes dans les tiennes et arque un sourcil, décorant son expression d’un sourire espiègle.

« - J’ai toujours su que tu étais masochiste. » Répondait-il simplement, lorsque tu lui demandais de qui venait l’idée saugrenue de passer la nuit dans les marécages, les bois et à la belle étoile. Il remonte son visage vers le ciel, le ciel troquait déjà sa luminosité pour son manteau d’étoile. Il appréciait ces simples mets que la nature pouvait offrir. Loin des machinations, de la pollution des hommes et de sa cruauté.

Il hoche finalement la tête à tes conseils, mais loin de lui l’envie de se complaire dans un sommeil réparateur qu’il ne se sentait pas légitime de recevoir. Il s’installe contre l’arbre et relève le visage vers le ciel, sa main attrapant lentement la bague pendue à son cou et la serrant maladroitement avant de jouer avec elle. D’un air absent. Il était coutumier de ces insomnies, c’est bien l’une des raisons pour lesquelles ses nuits étaient comblées par d’autres activités en règle générale. L’activité lui permettait d’échapper à la quiétude de l’esprit, combler ses pensées, combler le silence qui régnait au plus profond de lui-même pour réchapper, une seconde, une minute ou quelques jours, au terrible fardeau qu’était le sien.


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Aurore Rosenwald
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Aurore Rosenwald
Troisième hiérarchique de la Confrérie
Dim 17 Fév - 13:38




WE FIGHT EVERY NIGHT FOR SOMETHING
but when the sun sets we're both the same ; half in the shadow, half burned in flames.


Aurore accorde un sourire amusé à ta dernière réplique, répondant d’un bref clin d’œil avant de se glisser sous la tente ; elle ferme alors la fermeture et s’engouffre dans son sac de couchage avant de fixer la toile au dessus de sa tête d’un air pensif. Réfléchissant quelques minutes à la situation, à ce qui vous attendait encore, elle finissait par s’endormir assez naturellement. La journée avait été chargée aussi bien physiquement qu’en émotions, son corps et son mental étant fatigués tout deux. Mais la nuit n’avait pas été de tout repos pour autant, elle s’était réveillée quelques fois, s’était retournée à plusieurs reprises dans son sac et alors que le jour ne donnait pas encore ses premières lueurs, elle se réveillait cette fois-ci pour de bon, émergeant progressivement de son état de semi-conscience. Instinctivement, elle tournait la tête sur le côté pour regarder la place libre dans la tente et fronçait doucement les sourcils en s’apercevant que tu ne l’avait pas rejoint. Battant des cils quelques fois, les yeux encore congestionnés et des cernes assez visibles, elle secoue la tête doucement et se libère de son sac de couchage en le repoussant. Sa main passe dans ses cheveux pour les plaquer vers l’arrière, mais ils retombent en vain sur ses épaules assez rapidement. Ouvrant doucement la tente, elle fouille du regard les environs et s’attarde sur ta silhouette contre un arbre. Pinçant ses lèvres, elle se faufile sans un bruit à l’extérieur et s’avance doucement vers toi pour finalement s’arrêter vers le feu qui ne crépitait que faiblement, seule la braise persistait et une fumée légère s’en échappait. Le froid se fait rapidement sentir et elle soupire doucement en s’imaginant que tu avais passé la nuit dehors. Roulant des yeux, elle s’approche doucement de toi et ramasse ton sac de couchage au passage. L’ouvrant en évitant les gestes brusques pour ne pas te réveiller, elle s’agenouille devant toi et pose délicatement le côté couverture sur tes épaules en regardant longuement ton visage.

« Idiot. » murmure-t-elle en te fixant encore un instant, avant de finalement inspirer par les narines et de baisser ses yeux pour regarder l’herbe.

Sa main prend appuie sur le sol et elle se redresse pour retourner vers le sac et sortir le café en poudre qui vous avait été fourni par votre confrère. Elle attrape son briquet et son paquet de cigarettes par la même occasion et tente de trouver un brin sec pour l’allumer et faire raviver la flamme. Une fois fait, elle prend la petite casserole et la rempli de sa bouteille d’eau pour faire bouillir l’eau sur le feu. Quand elle est assise, elle remonte doucement ses genoux et pose ses coudes sur ses cuisses, approchant ses lèvres du dos d’une de ses mains en forme de poing, recouverte de son autre paume. La tête tournée vers toi, elle te regarde dormir silencieusement avant que son regard ne se perde dans le vague, bien qu’il semblait toujours rivé sur toi, songeuse. C’est l’eau qui boue qui la ramène à la réalité et elle prépare son café qu’elle saisit entre ses mains rafraîchis par le froid humide de la nuit ; il devait être environ 4h30 du matin, tout au plus. Elle tourne son visage devant le feu et sort une cigarette qu’elle coince entre ses lèvres, mais avant de l’allumer, même si vous êtes en extérieur, elle s’imagine que l’odeur pourrait te gêner et soupire pour finalement rabaisser sa cigarette, préférant attendre ton réveil.
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Lun 18 Fév - 1:30





RATHER BE
THE HUNTER

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La vérité c’est qu’il vise continuellement le passé, mais qu’il se heurte aujourd’hui au présent. Alors que les tourments l’assaillent pour lui dérober le sommeil, il tombe de fatigue assez tard et ne possède du sommeil, que l’apparence frugale d’un homme endormi sans pour autant se plonger profondément dans la phase réparatrice nécessaire à tout soldat. Il est des plaies qui ne cicatrisent pas avec le temps, elles s’ouvrent davantage, elles saignent et il arrive parfois qu’elles s’infectent. Son souffle est saccadé par intermittence, et s’il n’avait pas senti la chaleur soudaine de sa couverture de fortune, il se serait probablement réveillé en sursaut, soumis à la puissance de sa propre force et ne contrôlant plus la seule capacité qu’il tenait en laisse depuis des années. Du moins, c’est ce qu’il pensait.

Il ouvre alors délicatement les yeux, le feu semblait avoir reprit de la vigueur, comme si ce dernier avait happé ses dernières bribes d’énergie. Son regard s’éloigne des flammes pour finalement s’attarder sur ta silhouette à peine éclairée. Il était surpris de voir à quel point tu t’attachais à rendre son confort assez profitable… Il ne pouvait plus réellement se baser sur son passé, car son présent se manifestait avec une telle force, qu’il était ravagé par la déferlante que tu représentais. Il racle sa gorge et lorsque tu ranges ta clope, il se décide enfin à sortir de son mutisme. Serrant le sac de couchage entre ses doigts pour se redresser, son corps meurtris par quelques courbatures bien méritées.

« - Cette saloperie finira par te tuer. »

Il fronce les sourcils, non parce que sa remarque ne le faisait pas rire, mais parce que son dos semblait lui infliger des douleurs qu’il jugeait iniques. Il dirige son regard sur Serket et inspire avant de se concentrer jusqu’à ressentir à nouveau la connexion qu’il pensait avoir perdu. Une vague de soulagement le traverse et il soupire, se rapprochant de toi et s’installant à tes côtés pour profiter de la chaleur prodiguée par le feu que tu avais mis tant de soin à ranimer.

« - Tu vas me dire qu’on meurt tous un jour, non ? »

Il trouvait sa propre réplique grotesque dans le contexte actuel. Vous risquiez votre vie tous les jours, pourquoi se préoccuper de la nicotine : lent poison qui s’insinuait dans vos veines et obstruait vos voies respiratoires pour vous asséner, des années plus tard, le coup de grâce.


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Aurore Rosenwald
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Aurore Rosenwald
Troisième hiérarchique de la Confrérie
Lun 18 Fév - 20:09




WE FIGHT EVERY NIGHT FOR SOMETHING
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Alors qu’elle ajuste une mèche derrière son oreille, Aurore redresse la tête dans ta direction quand elle entend le son de ta voix. Ses yeux détaillent ton visage, inspectent ton regard, et un sourire fend ses lèvres délicates. Après un soupir nasal elle baisse son visage et regarde devant elle, dégaine à nouveau sa cigarette et attend qu’une petite flamme naisse au bout pour l’éloigner du feu. Elle regarde longuement la tige de tabac qu’elle tient habilement aux extrémités de son index et de son majeur, ses paupières tombant un peu alors que son regard se perd sur la fumée qui s'échappe finement.

« Justement... » souffle-t-elle avant d’apporter sa cigarette au coin gauche de ses lèvres, fermant l’oeil du même côté et plissant l’autre. Elle inspire lentement et rejette la fumée par les narines, redressant ses épaules pour finalement incliner la tête en regardant toujours devant elle, contemplative. « C’est cette tragédie qui la rend aussi attirante. Le fait de savoir qu’à chaque bouffée j’accélère peu plus, alors que mon corps me cri de freiner, parce qu’il a peur de plonger dans ce fossé, d’être désarticulé, puis de se fendre, de se déchirer et enfin d’imploser ; et pourtant je continue d’appuyer sur la pédale. Parce que je veux vivre vite et intensément.  »

Elle tourne enfin son visage vers toi quand tu t’installes, ses yeux suivant de haut en bas ta silhouette se baisser. Apportant à nouveau la cigarette à ses lèvres pour avoir les mains libres, elle tend son café dans ta direction et ajoute un peu d’eau en même temps dans la casserole pour en préparer un nouveau. Mais alors qu’elle libère enfin une de ses mains pour pincer entre son pouce et son index son mégot, un sourire étire largement ses lèvres et dévoile ses dents avant qu’elle ne baisse la tête pour laisser échapper un léger rire. Secouant brièvement la tête et grattant délicatement le bout de son nez de sa paume d’un simple aller retour, elle garde encore un peu son sourire avant de l’effacer et de rouler son visage vers son épaule adjacente à la tienne. Son regard se relève pour chercher le tiens et elle sourit à nouveau, cette fois-ci d’un sourire plus discret, à la limite entre la taquinerie et la tendresse.

« Fais attention Aleksander, le fait que tu y penses prouverait presque tu t'attaches.  » elle souffle amusée par ses narines et tourne la tête vers le feu, son coude se posant sur son genou pour faciliter son geste de fumeuse, alors qu’elle plisse son regard à cause de la chaleur. « Tu peux nier si tu veux, je te l’autorise. »

Elle entrouvre les lèvres et attend un instant avant de finalement les refermer sur sa cigarette pour tirer une nouvelle latte, la savourant comme il se doit avant de d'éjecter le mégot dans les flammes. Elle se sert alors son café, le tient entre ses deux mains chaudement, et serre ses épaules dans un mécanisme de défense contre le froid.

« Plus tôt on partira, mieux ce sera. On ne doit pas le rater. »
@Aleksander Volker
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Aleksander Volker
Second hiérarchique de la Confrérie
Lun 18 Fév - 21:07





RATHER BE
THE HUNTER

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Il relève ses jambes et écarte légèrement les jambes, déposant très lentement ses avant-bras sur ses genoux tout en contemplant ton profil silencieusement. Un léger sourire étire ses lippes et rend à son expression, une teinte bien plus chaleureuse que pouvaient l’être ses pensées. Il secoue la tête et entrouvre les lèvres, inspirant l’air pour finalement souffler dans un brin de voix monocorde et viril :

« - La vie est une instance entre deux vides. On est perpétuellement plongé dans les abysses de nos propres craintes, et lorsque l’on décide de réellement se battre pour mériter l’allégresse de quelques instants… on se rend compte que l’important n’est pas l’arrivée… » Il fronce les sourcils, Serket remonte lentement sur son bras pour venir s’avachir sur son épaule, fort proche de sa nuque. Aleksander lui accorde une œillade avant de souffler, un sourire absent au coin des lèvres : « - Mais le combat. Quelle que soit l’issue de la guerre, c’est la bataille qui suscite l’euphorie de l’arrivée, non pas l’arrivée en elle-même. »

Il tourne finalement son visage vers le tien. Tu semblais encore ouverte à lui malgré la nuit qui s’était écoulée. Cette aura qui te caractérisait lorsque tu ne la parais pas de tes babioles et de ton jeu d’actrice de théâtre, était hypnotique. Il plisse les yeux et hume l’air pour finalement soupirer et passer sa main sur sa nuque. Il attrape la tasse sans se faire prier. La nuit avait été courte, et il n’avait pourtant jamais vu le temps s’écouler aussi insidieusement. Il fronce les sourcils à ton rire et t’observe un instant. Il entrouvre les lèvres et c’est un léger rire qui lui échappe, vite avorté par un simple geste : il venait de se pencher pour que son épaule entre en contact avec la tienne, de sorte à te bousculer légèrement.

« - De nous deux, tu es celle qui prend le plus soin de l’autre. Alors je ne prendrais pas ces grands airs si j’étais toi. »

Il porte sa tasse à ses lèvres, souffle légèrement sur le dessus et se délecte du liquide âcre et totalement dépourvu de goût. Il secoue la tête et arbore une légère grimace.

-Tu as pourtant l’habitude.
-On ne s’y habitue jamais vraiment.


Il avait cédé toutes ses perspectives de survies pour le confort de la Confrérie, revenir aux rudiments et aux boites de conserves et autre était plus ardu qu’escompté. Il hoche finalement la tête et dépose la tasse une fois vidée avant de se redresser.

« - Je ne pensais pas pouvoir dire cela un jour, mais je suis d’accord. »

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