L'appel de la montagne



 

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L'appel de la montagne

Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Ven 17 Aoû - 17:59
l'appel de la montagne
J'étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi. J'ai pris celui qui était le moins emprunté et c'est là ma vie a commencé robert frost

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Argyll Forest, été 2018

Le soleil étincelait entre les feuilles vertes éclatantes des arbres qui étaient si haut qu'ils semblaient vouloir toucher le ciel décorés de quelques légers nuages blanc neige. Loin de moi les grandes chaleurs: dans les forêts, j'étais toujours certaine d'y trouver une atmosphère bien plus fraîche qu'en ville. Cet été n'était pas le plus ensoleillé que j'ai connu depuis que je vivais ici. En effet, nous avions fait face à plusieurs pluies torrentielles. Mais ces prochains jours, j'avais décidé que j'allais profiter des vacances scolaires afin de m'évader. Je n'avais pas prévu de partir bien loin. Ce que j'adorais, c'était préparer mon sac à dos, ma tente, et partir pour une région encore inconnue de ce pays. Car si il n'était pas ma terre d'origine, j'apprenais à l'aimer à sa juste valeur. En même temps, je n'avais jamais réellement eu le choix. Aujourd'hui, je me retrouvais à devoir vivre ici. Pour le travail notamment, mais aussi car de toute manière, je ne pouvais pas retourner chez moi aux Etats-Unis. Ou en tout cas pas en Utah, qui me rappelait bien des souvenirs.
On m'avait souvent parlé de l'Argyll Forest, à quelques kilomètres de Glasgow. Quand nous venions d'emménager en Ecosse, nous avions visiter cette ville une fois avec mes parents. Depuis, je préfère l'éviter. C'était une ville bien trop grande, trop industrielle. Je ne m'y étais pas sentie à ma place. Ca n'était pas le cas à Edimbourg non plus, mais celle-ci avait une plus grande proximité avec la nature. La forêt toute proche, les parcs verdoyants, le style citadin était tout à fait différent.

Au détour d'un sentier, je trouvai un lac immense et superbe. Un sourire s'étendit sur mes lèvres à cette incroyable découverte. On y voyait une montagne couverte d'arbres se reflétant dans les eaux claires. Des étoiles dans les yeux, je m'approchai de la petite plage dégagée. Je posai mon lourd sac à dos qui contenait toutes mes affaires pour les prochains jours à quelques mètres de l'eau. Je retirai mes chaussures de marche et mes chaussettes, puis retroussai le bas de mon jean. Je traversai en vitesse la petite plage de caillou qui me piqua les pieds et enfin ces derniers rencontrèrent l'eau fraîche du lac. Tout mon corps se tendit sous ce froid inattendu, mais qu'est-ce qu'il faisait du bien. Je pris une grande inspiration, appréciant cet air pur qui emplissait mes poumons d'une force nouvelle.
C'est alors que son chant me parvint. Evidemment, Echo n'était jamais vraiment loin. Il me dépassa à toute allure, frôlant mes mèches blondes au passage et se mit à virevolter au-dessus de la surface de l'eau. Lui aussi était content de ces petites vacances en forêt, c'était sa maison après tout.

Je me retournai et quittai l'eau, fouillant à l'intérieur de mon sac. J'en ressortis un paquet de biscuits au beurre. Je m'assis dans l'herbe sous le soleil, les pieds en éventail. Je dégainai mon portable et pris un cliché. Certains postaient sur les réseaux leurs photos de vacances sur les plages bondées. Moi, je photographiais mes pieds devant un lac paumé en pleine nature. Mais c'est en croquant à pleines dents dans mon biscuit que je me rappelai... Bordel Rae, qu'est-ce que tu peux aimer ça !

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@James Danvers
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James Danvers
Age : 45
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James Danvers
Affranchi
Sam 18 Aoû - 12:55

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
On s’éloigne radicalement de ce qu’il avait connu. L’air frais de l’Écosse change drastiquement de la pollution des États-Unis, le ciel n’est pas gâché par des immeubles envahissants, et surtout, le bruit du vent remplace les klaxons de chauffeurs énervés. Lui qui avait toujours su apprécier la tranquillité à sa juste valeur, ne peut qu’être comblé par cet environnement revigorant. Pourtant, ce n’est pas toujours de tout repos. Le travail qu’il tente de gérer tant bien que mal, lui prend un temps considérable, et beaucoup d’énergie. Tantôt il doit accompagner une famille aux enfants capricieux à travers la forêt, parfois une classe toute entière de bambins insupportables, et tantôt il s’agit de retrouver des citadins égarés dopés à la série Man vs Wild, qui s’imaginent que regarder à la télévision un abruti boire son urine suffirait à faire d’eux de véritables aventuriers. Mais ce jour là, que dieu l’en garde de trop s’avancer, il avait eut un jour de repos des plus parfait. Aucun appel sur sa radio, pas de signe de vie humaine, juste lui, la nature, et Vel.

Comme il possède une maison en bord de lac, il n’est pas loin de ta position. Pourtant, il ne prête pas forcément attention aux âmes qui peuvent être présentes dans les environs alors il ne remarque pas ta présence à l’opposé de sa rive. Vel siffle le ciel librement, comme il a pour habitude de le faire quand ils sont de sorti. Il fait de longs cercles dans le ciel et chante  de son cri aigu, derrière lequel on peut ressentir le plaisir qu’il prend à voler au-dessus d’un lac comme celui-ci. Parfois, il rase l’eau, mais n’éclabousse qu’à peine son plumage.

James siffle pour indiquer à son anima qu’il change de direction, et traversant le pont pour atterrir de l’autre côté du lac, il longe ensuite la rive en regardant le sol boueux. Il avait plu, récemment. Et ses chaussures de rangers s’enfoncent assez dans le sol pour laisser des traces. Et s’il peut continuer longtemps à avancer en fixant le sol, un bruit au loin attire son attention.

Une expression dubitative prends alors place sur son visage, alors qu’il est dressé à côté de toi, ses bras croisés sur son torse, lui donnant un air plus sérieux encore.

« T’as tout un magnifique paysage devant toi et tu décides de photographier tes pieds.  »

Il arque un sourcil et secoue finalement la tête avant de froncer les sourcils en entendant Vel s’approcher rapidement de vous. Il se pose sur la rive, ailes déployées, avant de lentement les rabaisser tout en fixant le rouge-gorge à tes côtés.

« Il n’est pas agressif, juste curieux. »

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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Sam 18 Aoû - 15:01
l'appel de la montagne
J'étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi. J'ai pris celui qui était le moins emprunté et c'est là ma vie a commencé robert frost

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Argyll Forest, été 2018

En mâchant mon biscuit, je me souviens qu'après la forêt, c'était ma deuxième découverte favorite de ce pays. Les fameux shortbreads faisaient partie de mes meilleurs souvenirs d'enfance. Je me souvenais quand nous rentrions des cours avec Luke en hiver et que maman nous attendait avec un thé chaud et les dites friandises. C'était pour nous faire prendre la température du pays disait-elle. Alors qu'en fait, c'était plus pour elle que pour nous. A l'école, nous nous habituions facilement à la vie ici. Pour maman, c'était beaucoup plus compliqué... Pour le goûter aux Etats-Unis, nous avions l'habitude des bonbons et des donuts. Ici, ils furent rapidement oublié. J'ai dû apprendre à aimer le thé également mais aujourd'hui il faisait partie de mes indispensables des randonnées d'hiver. Rien ne valait une tasse de thé gardé au chaud dans la carafe devant un paysage enneigé. Avec les biscuits évidemment.
Conclusion: j'évitais les thés en été, mais pas les shortbreads.

Cependant, ces gâteaux avaient le chic pour déshydrater la bouche et la rendre pâteuse. J'attrapai ma gourde qui pendait à mon sac à dos et en avalai quelques gorgées revigorantes. J'avais déjà marché plusieurs kilomètres avant d'arriver ici et cette petite pause était vraiment une aubaine. Le lac, les biscuits, l'eau. Je ne pouvais rêver mieux pour les vacances. Je vis dans le ciel un rapace dessiner des cercles et siffler de son cri aigu. Ce qui suffit à inquiéter Echo, bien qu'il soit immunisé ses instincts l'incitaient à ne pas rester à la merci d'un prédateur. Il se posa élégamment au sol et me rejoignit en quelques pas sautillés. Il se savait en sécurité proche de moi même s'il ne voulait pas l'admettre.  

C'est alors qu'une voix me surprit. Je ne l'avais même pas entendu arrivé. Je me retournai pour me trouver face à un ranger de la forêt. Ou du moins c'était ce que j'eusse supposé. Peut-être que ce gars était simplement là pour se balader, comme moi. Dans tous les cas, il était en train de me juger en tant qu'instagrameuse juste en me voyant avec un portable dans les mains alors que c'était faux. Enfin, j'avais bien un compte où j'appréciais publier mes clichés, mais j'étais loin d'être une influenceuse.
-Ils sont très beaux mes pieds, non ? demandai-je. Après tout, je photographiais ce que je voulais. Ca pouvait être mes pieds comme ça pouvait être le paysage.
J'aperçus le rapace de toute à l'heure, qui s'avérait être un faucon au vu de sa silhouette, atterrir en piqué proche de nous. Il fixait Echo avec insistance et le passereau l'imita. En sautillant dans les herbes, il s'approcha doucement comme à la rencontre du 3e type. Le possible ranger m'expliqua qu'il était simplement curieux et j'étais surprise de la réaction du rouge-gorge. Ce faucon devait être spécial pour qu'il s'approche ainsi. D'ailleurs, il devait même être apprivoisé. Pour être si proche de nous, des humains, sans fuir... Mais l'homme devait penser la même chose pour mon anima. Ou alors, nous étions pareils tous les deux... Dans ce pays où se trouvait la capitale des élus, je devais me préparer à tout.
-Un biscuit ? proposai-je en lui tendant la boîte.
En t-shirt de par la chaleur et l'effort de ma marche, ce geste mit à découvert la marque des élus à l'intérieur de mon avant bras gauche. C'était involontaire mais de toute manière, je ne cherchais pas à la cacher. Seuls les élus et potentiels étaient au courant de la signification de ces trois petits points, alors j'y voyais tout au mieux une façon d'apprendre à se connaître et se reconnaître. Un humain au courant de rien ne porterait même pas attention à cette marque.

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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Lun 20 Aoû - 16:10

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James

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My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
James ne regarde qu’un bref instant les deux volatiles, mais aucune question comme celle qui passe dans ton esprit ne vient traverser le sien ; il connaît très bien Vel et il sait qu’il n’est pas agressif, même envers ce qui pourrait sembler être une proie. Il n’a pas les mêmes instincts qu’un faucon habituel, bien que parfois il en a tout l’air. Alors pour lui, rien n’était inhabituel jusqu’à présent.
Il arque un sourcil quand il entend ta proposition, et alors qu’il s’apprête à accepter l’offre dans un petit sourire idiot après l’avoir considéré, son visage reprends tout son sérieux quand il aperçoit ta marque. Il pince sa langue entre ses lèvres et regarde le ciel d’un air agacé, avant de rouler son visage d’un air désespéré en y écrasant sa main.

« Tu dois te foutre de ma gueule... » murmure-t-il à l’intention d’un Dieu auquel il ne croit pourtant pas.

Il rabaisse sa main et prends une profonde inspiration, appuie l’intérieur de sa joue avec sa langue, alors qu’il semble prendre le temps de mesurer la question. Et la réponse ne tarde pas à venir.

« Je passe, soupire-t-il avant de faire un signe de main à son faucon. Aller viens Vel, j’ai assez donné dans ces conneries. »

Par connerie, effectivement, il entend toutes ces histoires d’élus et d’animas qu’il aura entendu qu’une simple fois quand Vel avait bien voulu lui en dire plus sur la question. Il n’est pas vraiment l’anima le plus bavard, et encore moins le genre à partager beaucoup de conversations avec son élu, mais ça semblait aller très bien à James qui lui non plus n’avait jamais réellement fait ses preuves socialement. Et ça aurait pu être une première, aujourd’hui, mais découvrir que tu es une élue le refroidit assez. Alors, quand son oiseau prends place sur son bras, il s’apprête à tourner les talons mais te regarde une dernière fois avant.

« Et à l’avenir, je te conseille de camoufler cette marque. Ne va pas t’imaginer qu’on est tous plein de bonnes intentions. Ce serait complètement con. »

Il n’est pas un criminel, mais il sait que les choses ne se passent pas toujours au mieux pour les élus. Vel n’avait jamais réellement abordé le sujet de ses parents, mais James n’était pas né de la dernière pluie : maintenant qu’il sait pour l’existence de ce peuple caché, il se doute bien que les choses ne s’étaient pas passé comme son père lui avait pourtant dit.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Mar 21 Aoû - 20:21
l'appel de la montagne
J'étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi. J'ai pris celui qui était le moins emprunté et c'est là ma vie a commencé robert frost

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Argyll Forest, été 2018

Une esquisse de sourire se dessina sur mes lèvres quand le probablement-ranger s'apprêta à prendre un de ces délicieux shortbread qui me rappelait à la fois de bons souvenirs et à la fois comment l'adaptation dans ce nouveau n'avait pas été facile pour tous les membres de la famille. Certains jours, je me prenais à regretter. Je me disais que j'aurais dû forcer maman à rester avec nous, car nous avions besoin d'elle, mon frère, moi-même, tout comme mon père. Nous étions une famille et qu'elle parte à l'autre bout du globe n'avait pas de sens. Ainsi, nous aurions pu profité de plus de moments heureux... Mais comme mon frère le disait, elle était plus heureuse aux Etats-Unis qu'avec nous en Ecosse. Donc peut-être n'aurait-elle jamais été heureuse ici à Edimbourg...

Mais l'homme se ravisa, apercevant cette fameuse marque à l'intérieur de mon bras. En un instant son visage se ferma et il demeura comme impassible. Rien avoir avec comme il était il y a à peine quelques secondes. Il semble si désespéré qu'il écrase sa tête dans le creux de sa main et je me dis qu'il doit jouer la comédie. Il exagérait un peu ses gestes.
J'étais plus surprise par sa réaction si négative que par l'obéissance de son faucon. A peine l'eut-il appelé que déjà le rapace prenait place sur l'épaule de l'homme qui s'apprêtait à me tourner le dos pour s'en aller. Echo sembla ne pas comprendre lui aussi et observait la scène de ses profonds yeux sombres en oscillant la tête de droite à gauche. Cet oiseau, comme la plupart des petits passereaux qui étaient ses cousins, était hyperactif et était constamment en mouvement. Contrairement au faucon, Vel visiblement, qui était beaucoup plus posé et observateur, du haut de son perchoir.
-Merci pour ce brillant conseil, répondis-je le ton emprunt de désinvolture.

Je devais avouer que le fait qu'il me renie ainsi me rebella fortement. Je ne comprenais pas ce que la marque venait faire entre nous, puisque je ne connaissais même pas son nom. J'avais simplement proposé un biscuit et voilà que monsieur se brusquait. Et cette réaction attisait d'autant plus ma curiosité. La dernière phrase qu'il m'adressa avant de me tourner le dos mit clairement les cartes sur la table: ce mec était un élu et ce oiseau son anima. Certainement avait-il dû subir de mauvais évènements à cause de cela et ce serait la raison de son dédain envers toute la race de élus. Du moins c'était ce que j'osais espérer. Néanmoins, je détestais le fait qu'il mette tout le monde dans un même panier et parce que j'étais une élue, il ne prendrait pas de biscuit. S'il n'avait pas vu cette marque, il se serait servi et tout aurait continué de la plus banale des façons. J'étais indignée et je comptais bien le lui faire savoir.
-J'ai déjà côtoyé ceux ayant des mauvaises intentions, ne pense pas à jouer au donneur de leçon. Le souvenir de Riley était encore bien frais dans ma mémoire, surtout ma dernière altercation avec lui où il s'était montré prêt à me violer, kidnapper, ou pire encore. Je ne sais pas ce que tu as vécu pour être aussi négatif, mais le fait que je sois une élue ne fait pas de moi une meurtrière qui aurait mis du poison dans les shortbread. J'en faisais peut-être trop pour ce type. Mais son côté "j'ai quinze ans de plus que toi donc je sais comment va la vie" avait le don de me braquer.
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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Dim 26 Aoû - 17:05

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Quand James tournait les talons, il ne s’attendait à aucune réaction en particulier. Ni au revers, ni à l’indifférence. Il ne s’était pas réellement posé la question. Il ne se la posait que très peu, voire jamais. Tout comme la fois où il avait montré son dos à son frère, sans qu’il ne se souci ou n’accorde d’importance à ce qu’il pouvait vraiment ressentir. Comme la fois où il avait dû abandonner sa mère derrière eux, sans trop chercher la réponse auprès de son père. Ou encore lorsqu’il avait décidé de finalement laisser la vie derrière, de s’isoler dans une forêt comme celle-ci, qui bien que parfois pleine de compagnie, demeurait un silence sociétaire avant tout. Alors quand tu te levais pour t’opposer à ses mots, pour te défendre de ses sous-entendus, il avait décidé d’avancer tout de même. Mais tu avais enchaîné, et il s’était finalement arrêté, sans pour autant se retourner.

Tes paroles fusent dans l’air et il décide de finalement leur accorder son attention, de jouer le rôle de réceptacle plutôt que de les laisser mourir entre deux eaux. Il arque lentement un sourcil, fixe un point dans l’espace sans pour autant s’y attarder, et finis par se tourner, à moitié, d’une épaule, d’une face de son visage, pour te regarder du coin de l’œil. Il te jauge longuement de son œil plissé, perd à nouveau son regard dans la nature, puis serre sa langue entre ses dents et sa lèvre supérieur assez fort pour qu’un petit bruit qui annonçait la fin de sa résistance, s’échappe.

« Bien. »

Un simple mot, mais quelques gestes : il se tourne pleinement vers toi, attrape le gâteau que tu as entre tes doigts et sous ton regard qu’il sent plein d’émotions dû à l’énervement que tu venais d’avoir, il croque dans le shortbread et le mâche généreusement. Une fois avalé, il arque ses deux sourcils et te regarde d’un air un peu idiot.

« C’est bon ? Contente ? »

Il frotte ses mains pour retirer l’excédant de miettes et te regardes à nouveau, mais cette fois-ci, avec un faux air septique, voire curieux.

« Ça t’arrive souvent de t’énerver après des inconnus parce qu’ils refusent tes biscuits ? C’est une recette de tes ancêtres pour que ça te froisse autant que ça ? »

Si auparavant il avait semblé entièrement fermé, il est maintenant davantage décontracté. Peut-être qu’après tout, il aurait fait demi-tour plusieurs fois, si on le lui avait demandé, si on avait poursuivi. Peut-être que cette vie n’aurait pas été la sienne, qu’il serait avec son frère devant un vieux western à partager une bière. Peut-être qu’il n’était finalement pas si bête et méchant que ça… Mais juste un peu.
@ L e g e n d a r y

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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Ven 31 Aoû - 21:24
l'appel de la montagne
J'étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi. J'ai pris celui qui était le moins emprunté et c'est là ma vie a commencé robert frost

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Argyll Forest, été 2018

J'avais d'abord eu l'impression que mes paroles s'envolaient dans les airs sans qu'elles n'atteignent personne. Pourtant, elles étaient bien visées sur une personne en particulier: ce ranger  qui voulait me faire la morale. Un élan de satisfaction me conquit lorsque je le vis s'arrêter. Visiblement, le fait que je déblatère sans m'arrêter avait eu l'effet escompté. Est-ce qu'il m'avait vraiment écouté, ou avait-il simplement pitié de me voir parler toute seule, ça je n'en savais rien. Et je préférais ne pas le savoir à vrai dire car j'aurais trop peur d'être déçue.
Il finit par se retourner après de longues secondes de silence. En parlant, je m'étais levée pour me donner plus de consistance et de force, et je voyais l'homme me toiser d'haut en bas. J'étais tendue, d'être ainsi observée dans un moment d'attente de réaction. Je n'avais pas fait tout ça pour rien, j'aurais été profondément vexée s'il se retournerait et partirait pour de bon. J'avais le droit d'être considérée et de ne pas être vue comme une vieille chaussette puante. Ou plutôt comme un chewing-gum à la semelle d'une basket, car je n'aurais pas lâché l'affaire. Le fait qu'il cède lui-même me détendit instantanément.

Et donc, il prit le fameux shortbread. Voilà que je me sentais mieux. Tout le monde adorait les shortbreads, il n'y avait pas de raison que ce gars fasse exception. Comme pour trinquer, j'en pris un nouveau également pour que nous puissions le déguster ensemble. La dose de beurre dans ces biscuits apaisaient les moeurs, je le sentais dans mon corps et même dans les boutades de ce gars. Ca se voyait, il était plus détendu et je sentais que je pouvais prendre du plaisir à discuter avec quelqu'un comme lui. Des discussions dérisoires, sans trop de sérieux, rythmées par les pics et boutades de l'un et de l'autre. Dans un décors comme celui-ci, ça m'allait très bien. Je ne voulais pas m'entraver de devoirs durant ces moments d'évasion. J'appréciais garder l'esprit léger, sans trop penser à l'avenir ou au passé, juste à l'instant présent. La cohésion avec la nature, avec le rouge-gorge, avec le vent qui souffle dans la cime des arbres.
-Non, mais tout le monde aime les shortbread. Personne n'a le droit d'en refuser quand ils sont si gentiment proposés ! m'exclamai-je sur le ton de la fausse indignation.

Je me tournai à nouveau vers le lac et le paysage qu'il m'offrait. Je me sentais vraiment bien ici. J'adorerais y déposer ma tente et en faire une maison de vacances. Je n'avais pas besoin d'un chalet tout équipé, le temps de quelques jours et avec un peu d'équipement, la tente suffirait. Pour autant que la forêt ne soit pas recouverte de neige...
-Tu vis ici ? m'enquis-je l'air de rien, en laissant mon regard se balader à l'horizon.

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@James Danvers
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James Danvers
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Dim 2 Sep - 22:28

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Un sourire aux coins de ses lèvres laisse présager qu’il a baissé sa garde, même si rien n’était aussi simple pour un Danvers. Il émet un rire qui s’étouffe dans sa gorge, ce genre de rire assez brefs qu’on peine à entendre, mais qui montrent que l’amusement est au moins présent. Le ranger te toise longuement, hausse les sourcils et secoue légèrement son visage de droite à gauche d’un air faussement désespéré.

« J’espère que t’as conscience que t’es quand même sacrément louche, blondie. »

A ta question, il tourne sa tête pour fixer l’autre rive, et apercevoir son modeste chalet qui serait pourtant presque trop grand pour un solitaire endurci qui ne reçoit jamais de visite, et qui se contente de faire quelques allers retours par jour entre la chambre et le frigo, pour savourer ses quelques bières quotidiennes. Il hoche une fois la tête, toujours sans lâcher du regard son domicile.

« C’est tranquille ici. Et Vel peut circuler librement. »

Il jette un regard en biais à son faucon, avant de fixer ton rouge-gorge, qu’il sentirait presque mal à l’aise. Il s’approche lentement de ce dernier, pose un genou à terre et lui propose ce qui reste de son biscuit.

« Ça fait longtemps ? »

Même si la question n’était pas claire, le fait qu’il fixe toujours l’oiseau donne un indice assez évident sur le sujet de sa demande. Lui et Vel ne sont pas compagnons depuis longtemps, une poignée d’année, peut-être. La passation entre son père et lui avait été assez rapide, Vel avait obéit à la dernière volonté de ce dernier sans rechigner. Mais le lien entre l’élu et l’anima, bien que très peu exploité et approfondi, est pourtant assez évident pour qu’on s’imagine que le Faucon aurait choisit James avec ou sans la requête d’Isaac, son précédent élu.

Après avoir partagé un temps qu’il estime assez conséquent avec ton anima, il se redresse en prenant appuie sur ses genoux et se tourne pour te faire à nouveau face. Ton visage lui rappelle vaguement quelque chose, et son regard est assez limpide pour qu’on le devine. Mais il ne se rend pas encore compte qu’il l’a croisé le jour où il a tenté de retrouver la trace de son frère, et que ça a mené tout droit à cette académie, qu’il n’a préféré pas trop observer longtemps, par crainte de le revoir sans savoir quoi lui dire.

« Tu bosses dans le coin, non ? » demande-t-il, sans réaliser à quel point il fait fausse route à ton sujet.
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Rae Lucas
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Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Lun 3 Sep - 21:57
l'appel de la montagne
J'étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi. J'ai pris celui qui était le moins emprunté et c'est là ma vie a commencé robert frost

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Argyll Forest, été 2018

Finalement, il avait l'air cool ce type. Comme quoi, il suffisait d'un bon shortbread muni d'une bonne dose de beurre afin d'apaiser les moeurs. Ou alors, je l'avais simplement convaincu en m'énervant pour m'avoir pris de haut. Mais il avait l'air sympathique, la discussion facile et les petites boutades régulières. Il améliorait sacrément la première impression que j'avais eu de lui. Je me sentais bien mieux en compagnie de gens souriants que de gens boudeurs. Mais ça à mon avis, c'était le cas de tout le monde.
Il m'indiqua un endroit d'un geste de la tête, de l'autre côté du lac. J'aperçus alors, à peine dissimulé derrière quelques saules pleureurs, un petit chalet en bois à quelques mètres de la rive. Aussitôt, ce fut le coup de foudre. Je tombai sous le charme. C'était exactement le genre de maison que je voudrai acquérir, un jour où je ne travaillerai plus à l'Académie.

Il m'évoqua son faucon d'une manière que je ne pouvais que penser qu'il s'agisse de son anima. En même temps, il avait vu mon signe des trois points et y avait mal réagi, c'était qu'il devait en connaître pas mal sur tout cet univers secret qui nous entourait lui et moi. Puis, il posa son regard sur Echo qui était un peu plus loin, intimidé par le regard perçant du grand faucon pèlerin. Il s'approcha de lui et tendit le reste de son biscuit. Evidemment, ce petit oiseau gourmand ne refusa pas ces quelques miettes et cela suffit à le mettre plus en confiance.
-Non pas vraiment, il faut encore que l'on apprenne à se connaître. Ca fait une année maintenant. Ce petit oiseau picorant ses miettes était vraiment trop mignon. Je les avais toujours trouvé attendrissants ces rouge-gorges, pétillant de cette couleur vive et bouffi par ses plumes. Fluffy, comme disaient certains. Et même si parfois nous faisions face à certains désaccords, nous finissions toujours par trouver un terrain d'entente. Ou presque.
En revanche, pour le ranger, car c'était évident qu'il en était un maintenant comme il habite dans la forêt, c'était évident qu'il était l'élu du faucon depuis plusieurs années. Je pouvais presque ressentir la sagesse, l'union qui les liaient.

Quand il se relève, je vois dans son regard qu'il cherche dans les tréfonds de sa mémoire à remettre mon visage en place. Pour ma part, le sien ne me disait strictement rien. Je n'avais jamais rencontré cet homme auparavant, j'en étais certaine. Alors, quand il me demanda si je travaillais dans le coin, je me contentai de hausser les épaules.
-Mh, pas vraiment, non. Je viens d'Edimbourg. Mais je n'allais pas plus loin, à moins qu'il ne cherche à savoir où je travaillais précisément. Au vu de sa réaction en découvrant que j'étais moi aussi une élue, j'osais penser qu'il pouvait ne pas être en très bon terme avec l'Alliance. Ou peut-être même faisait-il partie de la Confrérie. Alors dans ces moments-là, je faisais mieux de me taire et de garder une part de secret, bien que j'aurais apprécié parler de sujets ouvertement avec lui.
-Et toi, tu es ranger ici, juste ? C'est quoi ton nom ? j'espérais vraiment détourner mine de rien le sujet vers autre chose.

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@James Danvers
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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Jeu 6 Sep - 16:03

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
Edimbourg… Edimbourg…
Le château. L’alliance ; ça lui revient. Tu es la collègue ou l’élève de son frère, il n’avait pas pu distinguer réellement la relation qui vous unissait, mais il était presque certain de vous avoir vu ensemble, une fois. Pas d’un contact qui semblait amical voire intime, mais plutôt professionnel. Ses recherches avaient mené à certaines réponses, il savait que son frère était un professeur et membre d’un Conseil chez les alliés. Mais rien de plus. Il n'était dans tous les cas, pas resté assez longtemps pour en apprendre davantage.

Dans dans ses pensées, il en perd le fil. Ta dernière question le sort de sa rêverie, et dans un bref geste de la main sur son visage, il se défait des dernières pensées qui traversent son esprit, pour revenir entièrement sur terre avec le reste de sa personne. Ses yeux s’illuminent à nouveau, comme s’il était de retour dans son corps et il te regarde d’un air interrogateur le temps que sa mémoire fasse son travail et retrouve la question posée.

« Ah ? Euh, James D... James. »

Il renifle en fronçant les sourcils, son torse s’étirant le temps qu’il enfonce ses mains dans ses poches. Le temps change, l’atmosphère devient plus humide et fraîche, et au vu de ta tenue, il sait qu’il est censé te proposer d’aller chez lui. Du moins, s’il était gentleman; alors il pèse le pour et le contre, et soupire quand la réponse lui vient.

« Bon, suis-moi, on va en discuter autour d’un café. »

James coupe court à tes questions et fait signe à Vel que vous rentrez. Le faucon le jauge d’un air curieux, montrant bien qu’il est surprit que James propose à une personne, de son espèce qui plus est, de rentrer chez lui. Alors l’élu lui répond en haussant avec nonchalance les épaules avant que l’anima ne disparaisse.

« Vel n’a pas souvent le luxe d’avoir de la compagnie qui plus est. J’croise pas beaucoup d’élus. » commente-t-il avant de marquer une pause, pour reprendre plus belle. « Ou c’est plutôt que j’les évite. »

Pourtant, il te fait signe de le suivre. Tu n’es pas une menace, et tout ce que tu peux savoir sur lui, tu le sais déjà. Il est l’élu du faucon, il habite dans cette forêt, et dans ce chalet précisément. Si tu souhaites parler de lui à l’Alliance, tu avais déjà tout ce qui les intéressait. Perdu pour perdu.
@ L e g e n d a r y

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Rae Lucas
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Métier : Enseignante à l'académie
Crédits : avatar: SWEET POISON





Rae Lucas
Érudite enseignante à l'Académie des Lions (Alliance)
Lun 10 Sep - 17:45
l'appel de la montagne
J'étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi. J'ai pris celui qui était le moins emprunté et c'est là ma vie a commencé robert frost

▼▲▼

Argyll Forest, été 2018

En lui évoquant ma ville d'origine, je le vis réfléchir un instant. Comme s'il fouillait dans les tréfonds de sa mémoire à la recherche d'un endroit où il aurait pu m'apercevoir. Autant dire que de mon côté, sa tête ne me disait vraiment rien. C'était la première fois de ma vie que je mettais les pieds dans cette forêt et donc la première fois que j'en rencontrais le ranger. A moins qu'il ne travaillait en ville avant, et là cette possibilité ouvrait de larges horizons. J'aurais pu le croiser à l'Académie, étant donné que ça faisait plusieurs années que j'y étais aujourd'hui. Entre les années d'étude puis celles d'enseignement, j'avais déjà croisé tout un beau monde sans même que je ne m'en rende compte.
Puis, il prononça son nom, hésita à me donner son nom de famille, et se contenta de James. Ca m'allait très bien. Je ne savais pas pour quelle raison il avait hésité à le dire, par gêne, pure inutilité ou parce que je risquais de connaître quelqu'un de sa famille. Dans tous les cas, je ne cherchai pas à comprendre. Je le vois enfoncer ses mains dans ses poches et je comprends que ça n'était peut-être pas un pur hasard qu'il ne me donne pas son nom en entier. Mais c'est en souriant simplement que je lui répondis:
-Enchanté, moi c'est Rae.

En effet, le temps changeait. Cette belle après-midi d'été semblait tourner au vinaigre. Un courant d'air frais semblait descendre des montagnes et une masse de nuage gris menaçait de recouvrir le ciel bleu jusque là sans tâche blanche aucune. Quand James, j'étais heureuse de pouvoir enfin l'appeler par un prénom, me proposa de poursuivre cette conversation aux côtés d'une boisson chaude, je ne sus refuser. Je n'avais pas prévu d'averse et la soirée sous la pluie ne s'annonçait pas la même que lorsqu'elle était ensoleillée quand on faisait du camping. Il fallait se dépêcher de trouver un endroit où planter sa tente, puis la monter sans tremper l'intérieur et toutes ses affaires. Sans compter qu'il ne fallait pas le faire dans la précipitation, au risque de mal tendre la toile et que celle-ci inonde ce qui se trouve en-dessous... C'est à dire moi. Je ne demandais de loin pas à James de m'héberger pour la nuit, je savais me débrouiller seule, mais au moins passer quelques heures au sec, ça n'était jamais regrettable.
J'emboîtai le pas à mon guide qui était le maître des lieux. Son faucon s'envola après lui avoir adressé un air surpris et il m'expliqua qu'il n'avait pas l'habitude de recevoir des invités. Les élus couraient plus les rues en Ecosse que dans n'importe quel pays, puisque beaucoup venaient afin d'y rejoindre l'Alliance et pour s'y senti moins seul. Loin des différences des autres humains, on se fendait plus facilement dans la masse quand nous étions à plusieurs.
Marchant aux côtés de James, je me permis:
-Sans être indiscrète, pourquoi tu nous évites ? Nous ne sommes pas tous néfastes. Je ne le disais pas sur le ton du reproche, mais plutôt du questionnement et de la curiosité. Je sentais que James en connaissait plus sur ce monde des animas qu'il ne voudra jamais m'en dire. Pour qu'il soit si distant, soit c'était sa nature, soit il avait eu son lot de mauvaises expériences pour juger bon de s'éloigner de la population élue.

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@James Danvers
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