Ghost in the machine



 

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James DANVERSmpprofil

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Chronologie du forum

  • 02 février 2019CONCOURS - Bande annonce forum.
  • 09 novembre 2018NOUVELLE INTRIGUE - La naissance de la Résistance.
  • 07 novembre 2018NOUVEAU DESIGN - L'hiver arrive sur Instincts !
  • 28 octobre 2018WOULD YOU RATHER - Halloween event.
  • 15 août 2018Ouverture de la partie jeu.
  • 01 août 2018Ouverture générale du forum et des inscriptions.
  • 03 juillet 2018 Création du forum.
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Ghost in the machine

James Danvers
Age : 45
Lettres déposées : 115
Anima : Faucon
Métier : Ranger





James Danvers
Affranchi
Ven 17 Aoû - 17:16

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
Les heures défilent et s’enchaînent adroitement malgré la précipitation, elles se bousculent et s’écrasent pour arriver les premières dans la gueule béante du néant. Si parfois le Temps peut sembler s’écouler trop lentement, dans un métier comme celui-ci, il ferait rougir le plus rapide des faucons.

« On a reçu un nouveau signalement, t’es le plus proche à vol d’oiseau. Je t’envoie les coordonnées ? »

James attrape la serviette à côté de son évier pour s’essuyer les mains, et dans un soupir éreinté, il s’approche de son talkie walkie pour le saisir avec lassitude et enclencher le bouton de contact.

« Tu me demandes vraiment mon avis ?
- Nope. Merci James ! »

Le rangers roule des yeux et repousse le torchon en boule dans un coin de sa cuisine, avant de jeter un regard à sa montre. La nuit tombe dans deux heures, avec de la chance un peu plus, mais au vu de la géolocalisation qu’il vient de recevoir, il est à environ trois heures de marche, ce qui l’oblige à camper sur place ; et encore, c’est le meilleur des cas de figure, celui où il retrouve l’idiote téméraire qui a décidé de s’aventurer en forêt toute seule, parce que dans un monde où on lui en voudrait (celui-ci par exemple), il passerait la nuit à courir après cette citadine. Rien qui ne l’enchante vraiment, en somme.

Mais James aime son travail, même s’il semble assez lassé à chaque fois qu’il reçoit un nouveau signalement. C’est dans ces moments de patrouille qu’il se sent le plus proche de son anima, Vel, qui triomphant et libre, siffle entre les arbres et profite pleinement de sa condition. Parfois, Vel lui donne un coup de patte, mais c’est assez rare, la plupart du temps il ignore la quête de James et se contente de voler majestueusement comme s’il était le roi de la forêt. Mais l’élu du faucon n’en demandait pas autant, avec ses capacités, il n’avait de toute façon aucun mal à se situer et à se concentrer sur une piste. C’est grâce à ce précieux talent qu’il ne mit d’ailleurs que deux heures au lieu de trois pour rejoindre les coordonnées qu’on lui avait indiqué. Juste à temps pour réussir à entrevoir toujours au loin, malgré le peu de soleil présent, qui ne tarderait pas à se coucher pour la nuit.

« Vel, descends. »

James tend son bras en direction du faucon, qui se dépose sur sa manche rugueuse qui sert à ses griffes. L’oiseau grimpe finalement sur son épaule et ose laisser échapper une direction à son élu, d’un mouvement de bec dédaigneux. Il avait repéré la jeune femme depuis un moment déjà, mais avait souhaité garder le silence.

L’arcade sourcilière de James s’arque quand il prend conscience que son faucon en sait sans doute bien plus que lui et depuis plus longtemps qu’il ne le laisse paraître, et après avoir secoué la tête d’un air las, il prend la direction que lui avait indiqué son anima, qui, une fois de plus, avait visé juste. James s’arrête en déposant son sac par terre et plisse les yeux en te regardant d’un air septique.

« Chaussures de randonnée neuves et sac assez large pour ne transporter qu’une pomme, laisses-moi deviner, tu voulais juste redorer ton Instagram mais t’as pas trouvé l’éclairage idéal ? »

@ L e g e n d a r y

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Anonymous





Invité
Invité
Sam 18 Aoû - 22:37



Ghost in the Machine


Il y a les bonnes et les mauvaises vérités. Celles que l'on doit révéler, et celles qui se doivent de rester cacher. Ella avait su avec le temps faire la différence entre les deux, arpentant au passage une parcelle plus ou moins dangereuse, suspendue au-dessus du vide qui menaçait à tout moment de s'effondrer. Ne suffisant que d'un mauvais pas.

La Trinité réclamait le Faucon, principalement auprès de Clay. Mais si Ella avait connaissance des conditions sur lesquelles leur relation s'était arrêtée, sa proposition de faire la messagère auprès de son frère relevait tout d'abord d'une incertitude qui planait dans leurs deux esprits.

Avec le temps, bien qu'ils soient partiellement bons et justes, l'élue du renard avait appris à se méfier de la volonté des trois Lions. Elle savait que leurs secrets étaient bien gardés. Et quand bien même sa capacité à discerner le mensonge avait évolué au fil des années, Ella possédait toujours certaines difficultés handicapantes lorsqu'il s'agissait d'analyser Agathe, William ou Craig. Mais pour réussir, faudrait-il déjà parvenir à essayer de vaincre l'angoisse de se faire coincer lorsqu'elle décidait de s'y tâter l'espace de quelques secondes, pas vrai ?

Il était déjà tard lorsqu'elle raccrochait avec Clay. Trouvant l'idée totalement absurde, et préférant sans aucun doute qu'elle se montre directe, il n'arrêtait pas de lui répéter que son frère n'était pas idiot. Pourtant têtue, Ella se maintenait à son plan, et particulièrement à son idée d'approche. Ton frère devait signaler l'alerte, et d'après ses calculs, elle avait minimum 3h devant elle, à poireauté.

[...]

« Comment ça, j'suis mauvaise actrice ? », jaugea-t-elle en observant minutieusement sa tenue, ses doigts arpentant tendrement les poils roux du renard.

Il était vrai qu'elle n'avait pas pour habitude de faire de la randonnée forcée dans la forêt, pourtant, il lui arrivait de traîner quelques fois ici, aux lacs, ou encore dans les vallées. Les paysages écossais avaient une certaine magie, et rependaient généralement une sérénité qu'on serait incapable de retrouver ailleurs qu'ici. L'osmose avec la nature. Elle jeta un coup d’œil à Red, qui lui attribua un bref couinement, avant de disparaître dans les fougères. Elle sentie son anima s'éloigner, suffisamment, mais pas trop. Signe qu'elle n'allait plus être seule bien longtemps.

En redressant le menton, elle n'eut en effet aucun mal à apercevoir le survol du faucon au-dessus de sa tête, majestueux, elle savait qu'il venait de la repérer. Mais si Ella avait soudainement décidé de gérer l'affaire avec un véritable numéro théâtrale, elle se doutait que l'anima n'était pas dupe. Alors qu'en était-il de l'élu ?

Quelques minutes plus tard, des bruits de pas titillaient son ouïe, et en un fragment de seconde, ta silhouette se dessinait dans son champ de vision. Machinalement, elle se relevait de son tronc sur lequel elle s'était assise, dépoussiérant son pantalon avec quelques gestes vifs tout en portant son attention à ton égard.

« J'attendais plutôt mon photographe. Visiblement, ils m'ont envoyé un Saint-Bernard à la place, ses bras se croisèrent contre sa poitrine tandis qu'elle put enfin mettre un visage sur ton nom. Du coup... il est où l'hélico censé venir me chercher ? »


TELL ME TRUE
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James Danvers
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Anima : Faucon
Métier : Ranger





James Danvers
Affranchi
Mar 21 Aoû - 21:12

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
James plisse ses yeux et te lance un regard septique, et bien qu’il meurt d’envie de répondre, que sa bouche a même entamé le mécanisme de répartie, il finit par ravaler sa fierté dans un silence qui pourrait suggérer qu’il est vexé.

« Un vrai ranger n’a pas besoin d’un hélicoptère. Ok ? Un vrai ranger n'a besoin de rien. Parce qu'un vrai ranger, ça a déjà tout. »

Il te jette un regard qui se veut confiant, mais dans lequel on pourrait presque voir les restes de son ego meurtri qui se brise tragiquement ; bien qu’en réalité il n’était pas dans un seuil aussi critique.  Finalement, une poignée de seconde plus tard, il défait enfin ses yeux de ta personne et lève la tête en direction du ciel pour constater qu’il allait très vite faire nuit. Dans un soupir, il se défait du sac de randonnée qu’il avait sur ses épaules et le pose à terre, sort une gourde de ce dernier, qu’il t’envoie sans prévenir.

« Bois un coup, ça t’évitera de raconter des conneries au moins le temps que j’me concentre. Et si tu me vois toujours réfléchir quand t’arrête de boire, rappelles-toi que t’as vraiment très soif.  »

La voix qu’il prend semble emprunt à l’agacement, il a l’air assez blasé, comme s’il ne voulait pas être là, comme s’il avait mieux à faire, alors qu’en réalité, la seule chose qui l’attendait chez lui c’était une bière et un chili devant la télévision.
L’élu du faucon use subtilement de son don, sans que ce soit évident, seulement le temps de calculer une trajectoire pour le retour, qui vous éviterait de passer par la route sinueuse qu’il venait d’emprunter. Quoi qu’il en soit, ce soir, vous devriez ériger campement ici, et autant ne pas perdre de temps avant que la nuit ne tombe complètement.

« Tu sais monter une tente, Lara Croft ? On va avoir besoin de faire un feu, j’vais chercher des branchages qui n’ont pas été trop attaquées par la pluie, et toi tu vas tenter de te débrouiller avec ça. »

Il pousse le sac du pied pour te l’indiquer, et ce dernier retombe lourdement au sol. Il est prêt à s’en aller, mais fini par se retourner avant de te montrer d’un signe de main les piquets qui dépassent du sac.

« Ah et si jamais tu sais pas dans quel sens on utilise ça… Si ça fait mal, c’est que c’est pas bon. »

Est-ce qu’il te prenait pour une citadine écervelée bonne à rien ? Totalement. Est-ce qu’il jugeait trop rapidement ? Certainement. Est-ce que ça lui posait un quelconque problème d’être comme ça ? Pas le moins du monde.
C’est avec un dernier regard désespéré dans ta direction qu’il finissait par disparaître en soupirant, sa tête se secouant d’un côté à l’autre d’un air las.

@ L e g e n d a r y

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Invité
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Jeu 23 Aoû - 12:16



Ghost in the Machine


S'il y avait une chose que Clay avait omis de lui mentionner, c'était bel et bien que son frère était un véritable trouduc ambulant.

« Seulement s'il s'agit d'une tente Queshua. »

Pourtant, ça n'avait pas l'air de déranger Ella plus que ça, au contraire, étant donné qu'elle s'en amusait bien plus intérieurement, qu'ouvertement, s'arrachant même un sourire bref lorsqu'elle eut le dos tourné en direction du sac. Elle ravala minutieusement une réplique cinglante lorsque tu quittais les lieux, pour finir par s'accroupir devant le sac afin d'en sortir son contenu. Une tente. Elle en avait plus monté depuis ses dix ans, et encore, il s'agissait d'une tente pour enfant à cette époque-là, celle qu'on avait l'habitude d'utiliser dans le jardin de ses parents pour faire semblant de camper à la belle étoile. Tout le monde savait que l'enfant en question finissait tout de même dans son lit chaque soir, préférant de loin le confort que lui offrait ce dernier, à l'angoisse que pourrait lui offrir la fraîcheur de la nuit lorsqu'il se retrouverait seul, dehors.

Elle déballa grossièrement le matériel avant d'analyser bien plus soigneusement la manière dont elle comptait procéder. La bâche, étalée au sol eut cependant le don de lui faire prendre conscience de sa connerie, alors qu'un soupir agacé s'échappait longuement de ses lèvres entrouvertes. L'épreuve lui semblait soudainement être bien plus difficile qu'elle n'y songeait.

« Qu'est-ce que t'es en train de foutre là, au juste. », râla-t-elle pour elle-même en relâchant l'intégralité des piquets sur le sol.

Néanmoins, au bout de plusieurs longues minutes qui lui paraissaient pourtant insurmontables, elle obtient un résultat relativement satisfaisant. Satisfaisant si on oubliait le fait que la tente défiait la gravité de la Tour de Pise, mais satisfaisant tout de même.

Lorsqu'elle se retournait, elle aperçut son anima, assis confortablement à côté d'un tronc, il la fixait, et elle sut en un regard que ce dernier était en train de la juger. Red avait toujours eut pour habitude de laisser la jeune Gallagher commettre ses propres erreurs, et dicter ses propres choix, mais Ella avait su reconnaître avec le temps la contradiction qu'il pouvait émettre en un regard. Et aussi moqueur que soit le renard, il n’atteindra pourtant jamais le grade de cette malice légendaire que possédait Red.

Un craquement de branchages, et il disparut une fois de plus aussi vite qu'il lui était apparu. Elle aurait probablement dû suivre le conseil de Clay. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'ici, en pleine forêt, tu ne posséderais aucune échappatoire à ses interrogations, alors que de venir clamer quelques minutes de ton temps devant chez toi aurait pu simplement la mener à un claquement de porte au nez, à l'unique mention des mots Alliance, ou Clay. Et ça, elle le savait.


TELL ME TRUE
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James Danvers
Age : 45
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James Danvers
Affranchi
Jeu 30 Aoû - 21:26

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James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
Les minutes défilent et s’allongent, sans qu’il n’en ai réellement conscience. Il marche en évitant habilement les branches qui semblent vouloir sa chute, un couteau dressé devant lui pour couper les plus contraignantes d’entre elles. C’est quand la nuit vient l’assaillir qu’il se rend compte qu’il ferait mieux de faire demi-tour, bien qu’il n’ai pas amassé assez de branches sèches pour faire tenir son feu très longtemps. Il espère cependant qu’il lui offrira toujours quelques braises à l’aurore.

En rebroussant chemin, il entend un bruit à proximité qui éveille ses sens et les met en alerte. Dans un froncement de sourcil, il retient son pied au-dessus d’une branche et plisse son regard pour apercevoir dans l’obscurité la source du bruit : un lapin. Les grognements qui font rage dans son ventre depuis qu’il est parti l’estomac vide, lui ordonnent de sortir son flingue et de lancer le feu. Il a l’animal en ligne de mire, la cible est verrouillée et il ne lui reste plus qu’à actionner la gâchette...

***

« J’ai trouvé que ça. »

James ne fait pas attention dans un premier temps à la tente que tu as dressée ; à la place, il s’approche et sort un mouchoir de soie propre qu’il ouvre, pour t’offrir les quelques baies et autres fruits qu’il a trouvé en chemin. Finalement, il n’avait pas pu dégommer ce lapin. Pourtant, Vel aurait apprécié finir sa carcasse. Mais allez savoir pourquoi, cette boule de poil avait mérité le droit d’être épargnée. Peut-être parce que la façon dont il mâchait sa salade lui rappelait Clay. Et même si tu n’a pas idée du moment de faiblesse dont il avait fait preuve, il évite ton regard, et malheureusement pour toi, il le dirige vers la Tente de Pise.

« ... »

Il ouvre sa bouche pour faire une remarque, mais la referme finalement. Le ranger approche sa main de son visage et gratte l’un de ses sourcils, avec l’ongle de son index, d’un air septique, en jaugeant longuement la tente. Puis, dans un sourire pincé et moqueur, il te jette un regard qui en dit assez long pour qu’il n’ai pas besoin de faire de réflexion.

« Bon, souffle-t-il en regardant sa montre, je vais allumer le feu. Si tu veux dormir un peu, je t’en prie. »

Aussitôt dit, aussitôt fait : il n’avait pris que quelques minutes à rassembler les branches qu’il avait trouvé pour ensuite jeter une allumette dans le tas. Quelques pierres enferment les flammes, et le tour est joué.

@ L e g e n d a r y

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Anonymous





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Invité
Ven 31 Aoû - 15:56



Ghost in the Machine


Lorsque tu revenais sur ce campement semi-amélioré, Ella s'apprêtait à te remercier pour ces baies, pourtant elle se ravisa rapidement en détectant l'air moqueur que tu pouvais aborder au sujet de son seul exploit de la journée. Elle aurait pu faire pire. Ou mieux, mais pire aurait été bien plus comique.

Et comme si elle s'attendait à ce jugement, l'élue du renard levait un regard exaspéré en direction du ciel, avant de se retourner vers le tas de bois que tu ne tardais pas à brûler.

« Pas tout de suite. », répondit-elle brièvement en jetant un œil à cette fameuse tente.

Sans en dire réellement plus, elle s'avança en direction du feu avant de s'installer devant ce dernier, prenant appuie sur une souche, elle déposa le tissu regroupant ces fruits juste à côté d'elle. Non pas qu'elle n'avait pas faim. Au contraire, mais elle n'avait pas envie de cacher son identité bien plus longtemps, et encore moins de jouer à la fille perdue, idiote et inoffensive tout au long de la nuit. Après tout, elle n'était pas ici pour ça.

Ella se mit à réfléchir, rien qu'un instant. Juste le temps de laisser quelques crépitements se mélanger aux flammes, signe que le feu était désormais bien lancé. Bien lancé, comme cette phrase qui précédait cette scène.

« Tu sais James, lorsqu'on est poli en général, on se présente. »

À cet instant précis, son regard quitta volontairement les flammes pour se rediriger avec impatience jusqu'à ton faciès, de l'autre côté du feu, de sorte à pouvoir guetter avec intérêt ta réaction. Elle avait insisté volontairement sur ton prénom que tu avais vraisemblablement oublié de lui mentionner. Tant mieux, cela prouvait qu'elle avait fait ses devoirs avant de venir. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher de songer qu'elle ne savait pas grand chose de ta personnalité, Clay n'en parlait pas beaucoup. Peut-être parce qu'elle avait la sensation que cette relation passé le rendait un peu trop nostalgique lorsqu'il abordait le sujet. Mais il n'en était moins que cette absence d'informations rendait les choses imprévisibles pour la jeune femme. Et pourtant, cela ne l'empêcha pas de poursuivre en empruntant un ton qui reflétait parfaitement son assurance naturelle, tout en esquissant un sourire bref et amusé :

« Il se pourrait que t'aies le bonjour de Clay. »

Sans réellement te lâcher du regard, on remarqua très vite qu'elle s'enfonçait dans un jeu d'identité. Et bien qu'il ne s'agisse probablement pas de la meilleure manière d'aborder ce sujet on ne peut plus délicat, Ella savait qu'elle déteignait malencontreusement que trop souvent sur la malice du renard.

À son tour de se moquer.


TELL ME TRUE
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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Dim 2 Sep - 2:39

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James

Danvers

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L’espace d’un instant, le temps semble s’arrêter. Les animaux s’immobilisent et le vent se tait. Plus rien ne semble exister, si ce n’est que vous, et les flammes qui se meuvent et s’entrelacent contre vos rétines. Le retour à la réalité pourrait être violent, pour lui mais surtout pour toi. Ce jeu devient dangereux, beaucoup plus que tu ne le penses, et pourtant, tu as décidé d’avancer ton pion, avec cet air confiant qui lui fait froncer les sourcils. James se lève alors, sans un mot, et contourne les flammes, d’un pas lent et mesuré. Il s’immobilise à côté de toi, regarde ailleurs - songeur, passe sa langue lentement contre sa lèvre inférieure avant de la mordre et de tiquer d’un air faussement embêté par la situation, sans jamais croiser ta silhouette de ses yeux.

« Et dire que de nous deux, il était censé être le plus intelligent. »

D’un geste vif, il attrape les pans de ta veste et te soulève sèchement pour cogner ton dos contre un arbre. Il te maintient sans ne laisser aucun échappatoire, alors que son visage s’approche dangereusement du tiens.

« Je sais pas à quel moment tu t’es imaginé que ce serait drôle de me faire perdre mon temps, mais c’était une très mauvaise idée. »

James garde son regard ancré dans le tiens, ne laissant aucun doute quant à son ressentiment. S’il a su être taquin, bien que parfois un peu brut de décoffrage, il n’y a dorénavant plus de place pour la patience et l’amusement. Le prénom de son frère est un déclencheur qui ne laisse jamais présager avec certitude quelle sera l’émotion au bout du fil sur lequel on tire, mais une chose est certaine, il fera toujours son petit effet et tu le sais très certainement pour en jouer.

Finalement, il te lâche et défait son regard presque méprisant de ta personne. Il ne lui sert à rien d’user de menace et de violence, il le sait. Du moins, pas pour l’instant. Tu aurais pu continuer ce petit numéro pendant longtemps mais tu as décidé de finalement briser la glace, il ne peut décemment pas t’enlever ça. Alors, il soupire longuement par les narines et se recule de quelques pas pour te laisser un peu de répit.

« Et ne tourne pas autour du pot, va directement à l’essentiel. C’est lui qui t’amène ? Qu’est-ce qu’il me veut ? »

Sa voix est sèche, pourtant, on sent qu’elle cache une douleur enfouie depuis longtemps. Clay est un point sensible, et il a beau tâcher de le camoufler, c’est assez évident, surtout si on le connaît.
@ L e g e n d a r y

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Invité
Ven 7 Sep - 15:44



Ghost in the Machine


Ella ne bougea pas d'un poil, et ce, jusqu'à ce que tu l'y obliges en la relevant aussi brusquement de son emplacement. Elle retenue à ce moment précis son souffle sous une surprise qui pouvait se lire très clairement dans son regard, alors qu'elle sentait une douleur qui se rependit en une fraction de seconde le long de son dos. Tel un choc électrique qui se reflétait sur son visage en une grimace et en un plissement de nez, sa colonne vertébrale venait de d'embrasser celle de l'arbre se trouvant derrière elle. Une douleur qui allait probablement laisser place à un bleu dès le lendemain matin. Pourtant, elle ne sembla guère vouloir se débattre et encore moins rechercher une riposte. Au contraire, elle se contenta de soutenir ton regard, sans ciller dans l'attente certaine que tu te décides par toi-même à regagner ton calme.

Au moment où tu la relâchais enfin, elle détendit l'ensemble de ses muscles tout en défroissant avec lenteur et précisions les pans de sa veste.

« Si tu traites ainsi les personnes qui te veulent du bien, comment est-ce que ça se passe avec tes ennemis dis-moi ? Et à moins que ça ne soit ce douloureux souvenir fraternel qui agisse à ta place, tu devrais probablement te contenir avant que j'opère d'une toute autre manière. Maintenant, tu vas me laisser parler en évitant d'en placer une. »

Sa voix, devenue soudainement autoritaire, s'accompagna à ses gestes. Elle se défit ainsi du tronc d'arbre non sans te lancer un regard qui en disait long sur sa menace. Elle avait l'habitude qu'on la respecte pour ce qu'elle était et pour qui elle était, cette réputation faisait partie de l'héritage de sa mère, et autant éviter de préciser qu'elle avait rarement le droit à ce genre d'affront. Finalement, elle se mit à te contourner d'une démarche lente et assurée, pour se retrouver de l'autre côté du feu, échangeant ainsi vos places de tout à l'heure.

« Je vais t'expliquer les faits, Danvers. L'ordre vient du haut de l'échelle. Ils souhaitent te ramener. D'après eux, ton faucon doit être jugé. Ils ont déjà organisé une audience, elle se déroulera dans deux jours. Ils viendront te chercher le matin même, elle marquait une pause brève, avant de reprendre instantanément avec plus de souplesse. Oh et je me doute que tu refuseras. Mais sache que si tu ne coopères pas avec eux. Il y a un risque que ça se passe beaucoup plus mal que... ça. »

En un bref soupir, l'élue du renard balayait d'un signe de la main ce campement amélioré qui faisait désormais partie de sa stratégie on ne peut plus ratée, cela tout en t'attribuant cette fois, un regard incertain.

« Mais pour plus de précisions. Tu as raison. C'est Clay qui m'envoie. Vraisemblablement, il me fait suffisamment confiance pour me confier son propre frère, alors... Écoute. Il nous manque une partie du puzzle dans cette histoire, celle de votre père, et on a besoin de toi pour la retrouver. Alors, si tu ne le fais pas pour toi, fait le au moins pour eux. Pour lui. »

Lui, c'était ton anima, et elle déclina même son identité en jetant un regard en direction de la hauteur des arbres. Il faisait nuit, et à l'heure actuelle, même si elle ne pouvait l'apercevoir, elle se doutait que le faucon s'était probablement perché à une branche dans le but de vous surveiller de loin, un peu comme son renard qui lui, se contentait amplement des fougères entourant les arbres. D'une manière ou d'une autre, Ella cherchait à conquérir la vérité. Une vérité qui allait probablement rester enfouie si elle laissait faire les choses telles que la Trinité le souhaitait. Et quand bien même, elle se risquait à jouer l'enquêteuse solitaire, la jeune femme savait qu'elle mettait actuellement sa propre sécurité en péril.


TELL ME TRUE
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James Danvers
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James Danvers
Affranchi
Lun 10 Sep - 19:05

It's about to be legendary



James

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My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
Si James retrouve son calme progressivement, il n’en reste pas moins remonté ; on le sent dans l’atmosphère, et on le voit sur ses veines un peu trop dessinées sur ses avants bras. Il compte répliquer mais se retient pour l’instant, non pas par soumission face à une autorité belliqueuse, mais parce qu’il préfère attendre la fin de ta tirade pour prendre la parole. Quand tu le contournes, il ne te suit pas immédiatement du regard, et reste dos à toi un instant avant de finalement te faire face en passant le côté sa main le long de sa lèvre inférieur. Il jauge les flammes un instant et reporte à nouveau son attention sur toi quand tu reprends la parole. L’impatience commence à se lire sur ses traits, mais il tâche de garder une certaine sérénité pour connaître les raisons de ta présence. Et c’est là que les choses se corsent… Mais pas de la manière attendue.

Un rire fend l’air, ce genre de rire qui s’expulse de ta cage thoracique sans que tu ne cherches à le contrôler. L’amusement, pourtant amer, se lit très bien sur son visage et s’il calme bien vite son rire, un air sournois ne quitte pas son visage encore crispé par son excès de colère.

« Tu penses que ces plaisantins vont débarquer ici et que je vais me laisser traîner dans une de leur stupide réunion tupperware aussi facilement que ça ? Qu'ils viennent, je saurais les accueillir. »

Mais le prénom de son frère était un nouveau déclencheur. Il se tait et écoute la suite dans un silence absolu, qui n’a rien à voir avec une preuve de respect, pourtant.

« Certainement pas. » t’interromps-t-il au moment où tu commences à mêler Vel à cette histoire. « Et laisse le en dehors de ça. »

Il s’approche de toi, et pourtant te contourne. La violence n’est plus de mise, elle est devenue inutile. Il n’en ressent même plus le besoin. S’il avait ressenti de la colère, c’est une forme de dégoût qui prend sa gorge à présent.

« Et tu diras à mon frère que s’il a quelque chose à me dire, qu’il se pointe au lieu d’envoyer une mignonnette faire le travail à sa place. »

Peut-être que c’était la rancœur qui parlait. Peut-être que ça n’avait rien à voir avec toi. Mais tu es la seule ce soir capable de réceptionner ses émotions.
Vel descend de son arbre pour s’arrêter devant James qui commencent à faire ses affaires. Il le regarde d’une façon bien particulière, et le message est assez clair pour James. Pourtant, il ignore son anima et attrape son sac.

« Vel. On rentre. » dit-il dans un premier temps calmement avant de commencer à marcher, mais de s’arrêter en voyant que son faucon ne le suit pas. « VEL. »

L’oiseau, décidé à ne pas bouger, reste à tes côtés, non loin de tes bottines. James n’utilisait que rarement ses capacités, voir jamais, si ce n’est que celle de retrouver sa position ou celle d’un autre. Mais le regard du faucon, qui le toise avec une certaine supériorité, lui ordonne presque d’user de l'oeil de la providence pour prendre un recul suffisant face à la situation et prendre la bonne décision. Il était là pour ça. Il l’avait choisi principalement pour cette raison, pas parce que Isaac le lui avait demandé, mais parce que James était de loin la personne qui nécessitait le plus son aide ; et plus encore, qui était capable de grandes choses s’il y parvenait.

« Vel… Ne m’oblige pas à. »

Mais il fut interrompu par le cri de son anima. Et les choses venaient à lui.
Il laisse retomber son sac au sol, tout en regardant l’oiseau dans les yeux. Il pose une main sur sa hanche et parcours son visage de l’autre avant de lever ses sourcils dans un air de dépit.

«  Bien. C’est quoi le plan. » marmonnait-il à ton intention, sans prendre la peine d’élever sa voix, comme s’il s’avouait vaincu, mais dans certaines mesures.
@ L e g e n d a r y

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Mar 11 Sep - 19:02



Ghost in the Machine


La bouche légèrement entrouverte, elle prenait une inspiration soudaine en s'apprêtant à rétorquer à tes propos. L'ego avait été touché ? Probablement, après tout elle n'était pas venue ici par pur hasard. Elle n'avait pas été choisie parmi tant d'autres rien que pour transmettre un message. Pourtant, elle se ravisa en croisant soudainement les bras contre sa poitrine. Ella te toisait d'un regard presque sévère par ce manque de coopération, et ce, jusqu'à ce qu'elle remarque l'arrivée de ton faucon. Vel. Elle enregistra son prénom tout en suivant admirativement ce dernier des yeux, l'expression de son visage s'adoucissant aussitôt. Cette même expression qui s'accompagna ensuite d'un haussement de sourcils interrogatif. L'anima venait de se poser à ses côtés, et cette scène eut le don de lui arracher un sourire qui s'étira subtilement aux coins de ses lèvres.

L'alliée finissait par s’accroupir à hauteur de l'oiseau et du dos de son index, elle caressa avec douceur les fines plumes de son crâne. Un jour, les animaux contrôleront le monde. Il n'y avait aucun doute là-dessus. Alors... Qu'en étaient-ils des Animas ?

« Leur intelligence supérieure à celles de certains hommes, m'impressionnera toujours. »

Sa langue fourcha volontairement sur les mots certains hommes tandis qu'elle t'observait cette fois-ci avec un air presque provocateur qui fusionnait à la perfection avec l'attitude victorieuse qu'elle pouvait transmettre. Elle se releva ensuite tout en relâchant ses bras le long de son corps, effectuant quelques pas en direction du feu, elle se tâta sur les quelques questions qu'elle avait a poser, avant de se rendre compte que la plus importante d'entre-elles devait être également la plus douloureuse pour toi, comme elle l'aurait été pour ton frère.

« Avant tout... Que sais-tu de cette nuit-là ? Celle où vous vous êtes enfuis, avec votre père. La dernière fois que tu as pu voir ta mère. »

À cet instant, Ella usait déjà de son intelligence analytique. Oubliant la sensibilité de sa question. Elle observait, analysait pendant de longues secondes et dans les moindres détails, avec pour unique objectif de déceler chaque brèche capable de lui prouver ton mensonge ou ton intégrité. C'était devenu une habitude, un quotidien. Elle n'avait plus le déclic de ce dire si oui ou non, elle était en train de visualiser sur l'instant présent. Elle le faisait simplement et sans s'en rendre réellement compte. C'était ancrer en elle, et la Trinité avait bien veiller à ce qu'elle devienne celle qu'ils voulaient qu'elle soit. Néanmoins, quelque chose avait changé. Si autrefois elle avait été programmée et formée pour qu'elle puisse leur rendre des comptes, aujourd'hui, Ella optait pour un tri judicieux des vérités qu'elle choisissait de leur dévoiler. Cela, depuis ce jour précis, où elle avait osé malencontreusement pratiquer de sa capacité sur William.

Un risque qui l'avait mené jusqu'à ta rencontre.

« C'est important. »

Comme pour t'inciter à lui répondre honnêtement, elle accompagna ces derniers mots de ses prunelles sombres, qui manifestement, semblaient elles aussi être en quête de vérité lorsqu'elles se mettaient à chercher les tiennes.


TELL ME TRUE
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James Danvers
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Lettres déposées : 115
Anima : Faucon
Métier : Ranger





James Danvers
Affranchi
Dim 16 Sep - 16:57

It's about to be legendary



James

Danvers

My dreams they aren't as empty as my conscience seems to be. I have hours, only lonely, my love is vengeance that's never free. No one knows what it's like to feel these feelings like I do, and I blame you! No one bites back as hard on their anger ; none of my pain and woe can show through
L’élan audacieux qui a poussé Vel à prendre les devants, lui laisse une certaine amertume en son palais. James n’a pas pour habitude de voir son faucon prendre des initiatives qui vont à l’encontre de sa volonté. Pourtant, à plusieurs reprises, l’anima a su montrer à son élu le juste chemin, mais jamais il ne le lui a imposé. Jamais, jusqu’à aujourd’hui. Et la façon dont il se laisse caresser par tes doigts, le dépite au plus haut point. L’élu et son anima ne sont pas tactiles, et limitent les contacts physiques depuis toujours. Vel, à l’instar de son maître, sait apprécier une distance raisonnable entre lui et ses congénères, mais surtout avec les Hommes. Mais le voici, à presque roucouler pour cette répugnante attention de ta part. Alors, quand tes mots, provocants et ciblés, franchissent la barrière de tes lèvres, il ne peut contenir un bref rire agacé et racler ensuite de ses incisives, son inférieure.

« Tu m’en diras tant. » Réplique-t-il seulement, en posant son regard évocateur sur ta personne.

Il est prêt à t’écouter exposer le programme sans rechigner. Si son frère t’envoie, peut-être que le peu d’estime et de confiance qu’il lui reste pour lui, sauront se faire valoir dans ce cas de figure. Être entraîné dans leur donjon n’est pas dans sa to do list, et il serait sans doute capable de moins de rancœur envers son cadet s’il parvient par ton biais à le sortir de cette sale affaire.  

Mais les mots s’échappent et reviennent le frapper. Brutalement. Sans aucune délicatesse.
Son visage se fige, ses yeux s’illuminent, puis la surprise se lit sur ses traits.
Vel, toujours à moins d’un mètre de distance de ta personne, toise son élu avec une lueur étrange dans le regard. Il sait. Et depuis toujours, il a conscience de ce qu’il s’est passé. Il a assisté au crime de la femme d’Isaac, il a suivit cette affaire de près, et si c’est un souvenir qu’il n’a pas partagé avec son élu, il sait cependant qu’il devrait en avoir connaissance. Pourtant il n’avait jamais rien dit. Comme fidèle à un vœu immuable qui dépasse de loin l’importance de ce savoir. Et James comprend bien assez vite la nature des choses ; car s’il n’a pas ton don d’analyse, l’œil de la providence est, à quelques nuances près, un atout ressemblant, qui lui permet de saisir l’ampleur des choses assez rapidement et avec le recul nécessaire pour y parvenir.

« Je vois. » dit-il en souriant sans joie, un soupir s’échappant comme s’il est faussement amusé. « C’est quoi le but de ta démarche, dis moi ? Pourquoi t’es là au juste ? Et n’invoque pas Clay comme excuse. Tu dois bien y trouver ton compte. Plaisir malsain ou curiosité déplacée, c’est quoi ta motivation, hein ? »

Ses sourcils sont froncés, et il te toise d’un air mauvais. Sûrement parce qu’il souffre, mais aussi parce qu’il n’admet pas qu’on puisse débarquer dans sa vie en défonçant la porte de cette façon, et se permettre de poser des questions qui manquent autant de délicatesse, après seulement trois verbes échangés.

@ L e g e n d a r y

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Sam 22 Sep - 15:11



Ghost in the Machine


Lorsque tu omis de lui répondre, son regard coupa immédiatement la connexion de sa capacité. Elle pinça machinalement ses lèvres entre elles avant de relâcher un rire presque inaudible, étouffé par un souffle et un sourire qui en disait long sur son amusement naissant.

Puis, elle te jaugea une nouvelle fois après avoir lever les yeux au ciel.

« Bien vu. Le faire entièrement pour Clay voudrait supposer que je me le tape. Et quand bien même je pourrais te laisser sur cette idée… ce n’est pas le cas. »

Elle avait remarqué avec rapidité le manque de confiance que tu pouvais avoir à son égard, mais après tout, qui de suffisamment lucide serait capable de faire confiance à une inconnue qui clamait haut et fort vouloir offrir son aide. Qui plus est, sans raison valable et sans rien attendre en retour ? Elle n’avait pas de réponse précise à ces interrogations. Elle ne savait même pas elle-même si elle le faisait pour la justice, la vérité, pour la mémoire de sa mère… Ou bien pour Red. Quoi qu’il en soit, elle avait envie d’agir avant que l’Alliance ne fasse encore d’autres victimes aussi innocentes les unes que les autres.

Même si t’avais l’air d’être un gros con. Et elle ne se retiendrait probablement plus très longtemps avant de te faire part de cette pensée qui revenait bien trop frénétiquement au galop depuis votre rencontre. Mais pour l’heure, elle garda un certain calme qui raisonnait comme un désir de retrouver un tact qu’elle avait oublié d’activer à ces précédents propos.

« Il y a quelque chose qui me fascine, chez eux. Ce serait les déshonorer d’abandonner ceux qui les accompagnent, pas vrai ? Tout en sachant qu’eux, seront là jusqu’à ce que mort s’en suive. »

Ella marquait une courte pause dans son récit, un bref laps de temps suffisant pour dévier son regard vers la droite, alors que le renard pointait une fois de plus le bout de son museau, mais cette fois-ci, pour se présenter à toi avec une fierté qui ne l’avait jamais quitté. L’anima se déplaça autour du feu avant de venir se frotter à la jambe de son élue en un élan de tendresse dont il ne faisait que très rarement preuve. Peut-être pour apporter une preuve suffisante à sa bienveillance envers ses intentions, qu’elles soient à ton égard ou à celles d'un autre élu. La jeune femme eut alors un sourire plus délicat à son attention, avant de redresser le regard lorsque Red s’éloignait pour rejoindre un coin au pied d’un arbre dans un silence absolu. Il toisait un instant le faucon en s’installant, avant d’apporter son regard perçant sur vos deux personnes.

Rien, ni même Ella se sentait de taille à s’opposer à son regard qui serait probablement capable de vous brûler vif au moindre faux pas. Car en prime d’avoir un brin de moquerie dans ce dernier, il y possédait également une autorité imperméable.

« Ma mère connaissait la tienne, mon amitié avec ton frère découle de cette relation. Le cerf et le renard, c’est inscrit depuis des siècles dans nos générations et se renouvelle naturellement à chaque fois. Tu pourras penser ce que tu veux, à mon sujet. Je ne me serais pas déplacée, s’il n’y avait pas eu d’honneur à respecter. Si l’Alliance n’avait pas commis d’erreur dans ses mensonges, et si l'intérêt que je porte à la vérité, à la justice et à ce monde, n'avait pas d'importance à mes yeux. »

Cette fois-ci, elle n’usa pas de sa capacité. Et espéra ne pas en avoir besoin dans ce qu'elle attendait. Car elle savait. Il n'y aura pas de mensonges possible dans ce que le faucon pourra te communiquer.

« Alors arrête de jouer au sale con et de froncer les sourcils, t'as déjà suffisamment de rides comme ça. »


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